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pacifisme

Je suis persuadé que les hommes exceptionnels jouant le rôle de maîtres grâce à leurs travaux (même dans un cercle très restreint) participent à ce même noble idéal. Ils n’influencent pas énormément le monde politique. En revanche, le sort des nations dépend, semble-t-il, inévitablement d’hommes politiques sans aucun scrupule et sans aucun sens de la responsabilité.

Ces chefs de ces gouvernements politiques obtiennent leur place soit par la violence, soit par des élections populaires. Ils ne peuvent pas apparaître comme une représentation de la partie intellectuellement et moralement supérieure des nations. Quant à l’élite intellectuelle, elle n’exerce aucune influence sur le destin des peuples. Trop dispersée, elle ne peut ni œuvrer ni collaborer, quand il s’agit de résoudre un problème urgent. Alors n’estimez-vous pas qu’une libre association de personnalités – leurs actions et leurs créations antérieures garantissant leurs capacités et la sincérité de leur volonté – pourrait réellement proposer un programme nouveau ?

Auteur: Einstein Albert

Info: Lettre à Freud, "Comment je vois le monde", traduction de l’allemand par Maurice Solovine et Régis Hanrion, Flammarion, 2017, pages 82-83

[ question ] [ espoir ] [ proposition ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

politique

Un député me racontait en 1837 que, la veille de son élection, ayant offert une prise de tabac à un paysan électeur influent, le naïf agriculteur répondit sans vergogne : " Non pas une prise, un bureau ! "
Un banquier de Paris, qui, bien que banquier, ne tenait pas à l'argent, se présentait aux électeurs dans un département.
Un des meneurs, qui avait presque l'élection dans la main, lui refuse d'abord son concours, et le banquier le rencontrant quelques jours avant le scrutin : " Je vais, lui dit-il, repartir pour Paris, tant je suis certain de ne pas réussir ici, puisque vous me refusez absolument votre appui.
- Vous avez peut-être tort de quitter la place, lui répond cet électeur influent. - Eh bien! tenez, réplique le banquier, je vous parie 20,000 francs que je ne serai pas élu. - Je les tiens. "
Le banquier obtint la majorité, et paya gaiement la somme perdue.

Auteur: Véron Louis-Désiré

Info: Mémoires d'un bourgeois de Paris

[ élections ] [ astuce ] [ anecdote ]

 

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démocrature

- L'erreur de Poutine n'est-elle de penser les démocraties faibles par nature ? 

- C'est un grand lecteur d'Ivan Ilyne, philosophe conservateur du début du XXe siècle qui a essayé de penser l'après-communisme. Poutine a encore dit en octobre dernier que c'était son auteur de chevet. Ilyne déploie une critique de ce qu'il appelle la démocratie formelle, fondée sur les règles de droit et qui présuppose une alternance rapide des représentants.  

Depuis les années 2000, Poutine est convaincu de la faiblesse de ce modèle. Il y a la volonté de le remplacer par un autre, que j'appelle "démocratie d'acclamation", un pouvoir fondé sur l'enthousiasme ressenti par le peuple face à la force, à la ténacité de son guide, réélu de manière systématique et qui porte un grand projet civilisationnel. Sauf que les règles de la démocratie ne sont plus respectées : une absence de débat contradictoire, des fraudes aux élections, la justice aux ordres et des partis d'opposition qui n'ont plus le droit d'exister.  

Auteur: Eltchaninoff Michel

Info: https://www.lexpress.fr/, interview de Clément Daniez le 3 avril 2022

[ russie ] [ bonapartisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

oppression

En 2004 Sharon décide d'évacuer la bande de gaza (Bibi prévient que des roquettes vont en être tirées)
En 2006 Bush impose des élections avec participation du Hamas favori des palestiniens.
Des roquettes sont effectivement tirées à partir de cela ce qui a permis aux faucons de durcir leur pouvoir l'opération Plomb durci ayant été présentée par les médias du fric comme une agression du Hamas.
Bush et Sarko se sont également servis de la peur des barbus diffusée copieusement par leurs médias pour se faire élire ou réélire.
On peut ajouter que la stratégie qui consiste à favoriser la montée des forces intégristes dans le monde musulman, au détriment des mouvements laïques, se retrouve en Afghanistan, avec le soutien des USA à Al Qaida et à ses alliés intégristes dans la guerre contre l'URSS, aboutissant au régime des talibans (voir les "aveux" de Breszinsky à ce sujet), ou encore dans toutes les agressions récentes de l'OTAN-US au proche et Moyen-Orient, avec le soutien des régimes intégristes féodaux d'Arabie Saoudite et du Golfe.

Auteur: Internet

Info: Jean Aimar sur un fil de discussion

[ Israël ] [ judaïsme ]

 

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Etats-Unis

Lorsqu'un candidat à la fonction publique fait face aux électeurs, il ne fait pas face à des hommes sensés. Il se présente devant une foule d'êtres humains dont la principale marque distinctive est l'incapacité à comparer et peser des idées, voire à comprendre les plus élémentaires - des hommes dont la pensée fonctionne en termes d'émotion et de crainte de ce qu'ils ne peuvent comprendre. Ainsi, dans cette compétition, le candidat doit soit aboyer avec le peloton soit aller à sa perte... Tout concourt donc en faveur de l'homme intrinsèquement le plus sournois et le plus médiocre - celui qui sait le mieux dissimuler le fait que son esprit est un vide virtuel. La présidence tend, année après année, vers de tels individus. À mesure que la démocratie se perfectionne, le bureau ovale représente, de plus en plus, l'âme intérieure du peuple. Nous évoluons vraiment vers un idéal élevé. Par une grande et glorieuse journée, les gens ordinaires du pays auront enfin ce que leur coeur désire : la Maison Blanche s'ornera d'un crétin.

Auteur: Mencken Henry Louis

Info:

[ élections ] [ bêtise ] [ présidentielles ]

 

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pouvoir

Soulevons donc la grande question : pourquoi maintenant ? Un nom explique tout, me semble-t-il : Cambridge Analytica. Un nom qui résume tous les combats de Julian Assange – qui consistent à divulguer les liens entre de grands consortiums privés et les structures gouvernementales –, un nom qui représente tout ce contre quoi il se bat. Souvenez-vous de tout le tapage fait autour de l’ingérence russe dans les élections américaines, de cette véritable obsession pour ce sujet. Nous savons maintenant que ce ne sont pas les hackers russes (et Assange) qui ont poussé le peuple américain dans les bras de Trump mais des sociétés spécialisées dans le traitement des méga données et entretenant des relations particulièrement étroites avec le pouvoir politique. Cela ne signifie pas que la Russie et ses alliés sont innocents : ils ont probablement tenté d’influer sur l’issue de ces élections de la même manière que les Etats-Unis s’efforcent de le faire dans d’autres pays (mais cela s’appelle alors venir en aide à la démocratie…). Mais cela veut dire que le grand méchant loup qui dénature notre démocratie se trouve bien ici, parmi nous, et non au Kremlin. Voilà précisément ce que Assange affirmait constamment tout haut.

Auteur: Zizek Slavoj

Info: Il n’y a que nous pour aider Assange ! Nouvelobs.com, 12 avril 2019

[ manipulation ] [ ingénierie sociale ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

intradusible

Uhljeb (croate) : partisan pistonné, apparatchik stipendié

Le néologisme croate uhljeb (dérivé de hljeb, le pain) a eu un succès fulgurant, même à l’échelle internationale. Teinté d’une couche ironique d’argotle mot dépeint le phénomène du népotisme et du copinage politique. 

Uhljeb désigne une personne dépourvue de compétences professionnelles dotée d’un poste dans l’administration locale ou celle d’État, ou bien dans une entreprise publique. “D’ailleurs, pour obtenir un poste d’uhljeb, on n’a besoin ni de compétences ni d’expérience, mais plutôt d’affiliation politique à un parti, quand ce n’est pas du copinage ou des liens de parenté avec les responsables”, explique-t-on sur le site uhljeb.info, consacré à ce phénomène.

L’uhljeb est un opportuniste, loyal à son parti, ses chefs ou son entreprise tant qu’ils lui assurent son existence moyennant un salaire bien confortable et les privilèges qui vont avec. 

Ce mot est en train d’entrer dans le patrimoine mondial linguistique au même titre que pizza, omerta ou perestroïka”, se vante Novi List. Ce n’est pas la peine de le traduire en anglais, ironise le quotidien de Rijeka qui explique : A Londres, Atlanta ou Sydney il n’existe pas d’équivalent pour quelqu’un qui entre dans l’administration grâce à un parti politique et bénéficie d’un salaire confortable jusqu’à la retraite, tout en quittant son travail à midi sous prétexte d’une réunion urgente ou d’un déjeuner d’affaires.”

Les journaux croates organisent régulièrement des élections de l’uhljeb de l’année.

Auteur: Internet

Info: https://www.courrierinternational.com/ 26 déc. 2016

[ magouille ] [ pantouflage ] [ favoritisme ] [ définition ] [ emploi fictif ] [ sinécure ]

 
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homme-animal

- Dieu est grand ! répondit le mendiant. Mais qu’importe les affaires. Il y a tant de joie dans l’existence. Tu ne connais pas l’histoire des élections ?

- Non, je ne lis jamais les journaux.

- Celle-là n’était pas dans les journaux. C’est quelqu’un qui me l’a racontée.

- Alors je t’écoute.

- Eh bien ! Cela s’est passé il y a quelque temps dans un petit village de Basse-Égypte, pendant les élections pour le maire. Quand les employés du gouvernement ouvrirent les ruines, ils s’aperçurent que la majorité des bulletins de vote portaient le nom de Barghout. Les employés du gouvernement ne connaissaient pas ce nom-là ; il n’était sur la liste d’aucun parti. Affolés, ils allèrent aux renseignements et furent sidérés d’apprendre que Barghout était le nom d’un âne très estimé pour sa sagesse dans tout le village. Presque tous les habitants avaient voté pour lui. Qu’est-ce que tu penses de cette histoire ?

Gohar respira avec allégresse ; il était ravi. "Ils sont ignorants et illettrés, pensa-t-il, pourtant ils viennent de faire la chose la plus intelligente que le monde ait connue depuis qu’il y a des élections." Le comportement de ces paysans perdus au fond de leur village était le témoignage réconfortant sans lequel la vie deviendrait impossible. Gohar était anéanti d’admiration. La nature de sa joie était si pénétrante qu’il resta un moment épouvanté à regarder le mendiant. Un milan vint se poser sur la chaussée, à quelques pas d’eux, fureta du bec à la recherche de quelque pourriture, ne trouva rien et reprit son vol.

- Admirable ! s’exclama Gohar. Et comment se termine l’histoire ?

- Certainement il ne fut pas élu. Tu penses bien, un âne à quatre pattes ! Ce qu’ils voulaient, en haut lieu, c’était un âne à deux pattes.

Auteur: Cossery Albert

Info: Mendiants et orgueilleux

[ conte ] [ humour ]

 

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conte électoral

- Dieu est grand ! répondit le mendiant. Mais qu’importe les affaires. Il y a tant de joie dans l’existence. Tu ne connais pas l’histoire des élections ?

- Non, je ne lis jamais les journaux.

- Celle-là n’était pas dans les journaux. C’est quelqu’un qui me l’a racontée.

- Alors je t’écoute.

- Eh bien ! Cela s’est passé il y a quelque temps dans un petit village de Basse-Égypte, pendant les élections pour le maire. Quand les employés du gouvernement ouvrirent les ruines, ils s’aperçurent que la majorité des bulletins de vote portaient le nom de Barghout. Les employés du gouvernement ne connaissaient pas ce nom-là ; il n’était sur la liste d’aucun parti. Affolés, ils allèrent aux renseignements et furent sidérés d’apprendre que Barghout était le nom d’un âne très estimé pour sa sagesse dans tout le village. Presque tous les habitants avaient voté pour lui. Qu’est-ce que tu penses de cette histoire ?

Gohar respira avec allégresse ; il était ravi. "Ils sont ignorants et illettrés, pensa-t-il, pourtant ils viennent de faire la chose la plus intelligente que le monde ait connue depuis qu’il y a des élections." Le comportement de ces paysans perdus au fond de leur village était le témoignage réconfortant sans lequel la vie deviendrait impossible. Gohar était anéanti d’admiration. La nature de sa joie était si pénétrante qu’il resta un moment épouvanté à regarder le mendiant. Un milan vint se poser sur la chaussée, à quelques pas d’eux, fureta du bec à la recherche de quelque pourriture, ne trouva rien et reprit son vol.

- Admirable ! s’exclama Gohar. Et comment se termine l’histoire ?

- Certainement il ne fut pas élu. Tu penses bien, un âne à quatre pattes ! Ce qu’ils voulaient, en haut lieu, c’était un âne à deux pattes.




Auteur: Cossery Albert

Info: Mendiants et orgueilleux

[ humour ] [ homme-animal ]

 

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intuition

Nouvelle de la Science, 23 Octobre 2007 : Comment gagner une élection ? En faisant une bonne première impression (en moins de 250 millisecondes).
Le jugement instantané des électeurs prévoit les gagnants des élections.
Compétent ? : Des étudiants qui ont jugé instantanément la compétence entre des paires de candidats au gouvernement ont montré que leurs choix prédisait les gagnants de l'élection réelle.
Hé, les candidats !!! Vous voulez gagner une élection ? C'est simple. Ayez juste l'air compétent - c'est égal si vous ne l'êtes pas. Un nouveau rapport confirme ce qui pourrait être le pire cauchemar de certaines personnes intéressées par la politique : le look est très important. Ainsi les chercheurs de l'université de Princeton ont demandé à des étudiants volontaires lequel parmi deux candidats dans une élection au gouvernement leur semblait le plus compétent. A la surprise des scientifiques, leurs sélections se sont avérées correspondre au choix des électeurs.
On a montré aux participants de l'étude des photos des gagnants et des perdants dans 89 élections politiques qui eurent lieu entre 1996 et 2002. Les sujets avaient 100 millisecondes, 250 millisecondes ou un temps illimité pour choisir le candidat qu'ils percevaient comme le plus compétent ; dans tous les cas ils devaient donner leur sentiment instinctif. Les choix des étudiants furent les gagnants des élections dans 64 pour cent des cas.
Dans une deuxième épreuve, on donna aux volontaires soit 250 millisecondes soit deux secondes de réflexion pour leurs décisions. Avec un plus grand temps de réflexion, les différentes réponses des étudiants devinrent de 5 à 7 pour cent moins prédictives, mais le taux global de succès a atteint jusqu'à 69.1 pour cent de moyenne. Dans une troisième expérience, utilisant des élections à venir, le groupe eut aussi de très bons résultats (68.6 pour cent quand on leur demanda de suivre leur première impulsion, mais en prenant autant temps qu'ils le voulaient pour répondre, leur permettant d'y réfléchir.
"Toute se passe dans les 250 premières millisecondes d'exposition, et après il ne se passe plus grand chose" dit Alexandre Todorov, professeur auxiliaire de psychologie et co-auteur de l'étude, qui est parue dans "Proceedings of National Academy of Sciences USA", notant que ces épreuves de 250-millisecondes eurent le plus grand des succès prédictif. Ajoutant : "s'il y a délibération, elles deviennent légèrement plus mauvaises. Cependant, les résultats sont toujours bien supérieurs à la chance pour détecter le gagnant."
Moshe Bar, principal chercheur du laboratoire visuel de Neurocognition de l'école de médecine de Harvard, indique que les impressions très rapides sont souvent plus appropriées aux jugements qui affectent la survie, comme si quelque chose que nous voyons pose une menace. "Je pense qu'il y a un répertoire de caractéristiques qui sont inscrites dans les dispositifs faciaux" dit-il. Bien que n'étant pas dans une logique de survie, nous faisons souvent des prévisions - par exemple quand à l'intelligence ou la capacité d'une personne pour gouverner - selon l'aspect de son visage. "Seulement pour nous protéger nous collons souvent à ces premières impressions" continue-t-il. "Nous tendons à nous tromper en modifiant plutôt rapidement notre avis, réalisant alors notre première impression était juste.

Auteur: Nikhil Swaminathan

Info: Fortean time

[ apparence ] [ choix ] [ première impression ] [ votations ]

 

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