Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 3
Temps de recherche: 0.034s

piratage

Que voulez-vous dire par "Devrions-nous nous inquiéter de l'entrée des cyber-attaquants dans les bases de données électorales de l'État?" Il vendent déjà des données d'inscription électorale exfiltrées sur le dark web! Le prochain cycle électoral les chapeaux noirs* en vendront l'accès "comme un service".

Auteur: Scott James

Info: *black hat : hacker mal intentionné

[ informatique ] [ illégalité ] [ manipulation ] [ métadonnées ]

 

Commentaires: 0

pouvoir

La civilisation est fragile et nos démocraties sont des blagues . Sont élus ceux qui dépensent le plus pour leurs campagnes électorales, les pires démagogues. Ca se résume à du marketing et de la finance. Quatre ou cinq industriels contrôlent la quasi-totalité des médias français. Quelle objectivité, indépendance, honnêteté, peut-on attendre de leurs employés ? La plupart des journalistes ne sont ni plus intelligents, ni plus cultivés, ni plus honnêtes que le commun des mortels, et ils sont comme tout le monde : ils ont besoin de bouffer deux ou trois fois par jour, de préférence dans de bons restaurants, ils préfèrent voyager en business class et être bien sapés. Qu'est-ce qui est le pire ? Des lèche-culs mielleux qui viennent nous bourrer le mou avec des conneries tous les jours, ou une presse officiellement contrôlée ? Est-ce que ce n'est pas pire de croire qu'on est informés alors qu'on ne l'est pas ?

Auteur: Matz Alexis Nolent

Info: Le Tueur, Tome 7 : Le commun des mortels

[ fric ] [ manipulation ]

 

Commentaires: 0

totalitarisme

Cette concentration des pouvoirs aux mains d’une assemblée ou d’un homme, à laquelle aboutit involontairement le régime représentatif, l’avènement de la démocratie vient la rendre plus facile et plus redoutable. Moins étroit est le cercle des franchises électorales, moins restreint le nombre des citoyens admis à choisir les délégués du peuple, et plus les représentants de la nation, s’autorisant de leur origine, tendent à se confondre avec elle, à s’approprier sa souveraineté, à tout se croire permis au nom de ce peuple, qu’ils prétendent incarner. Erigeant à leur profit les volontés supposées de la nation en loi absolue et en vérité infaillible, ils ne tolèrent aucune résistance aux caprices passagers de majorités omnipotentes. Sous l’aveugle impulsion de la démagogie radicale, on peut voir ainsi le régime représentatif dégénérer pratiquement en absolutisme impersonnel d’autant plus impérieux qu’il s’exerce au nom de la nation entière, d’autant plus dangereux et difficile à secouer qu’il conserve les formes extérieures des institutions libres et que, sous ce déguisement, il peut faire illusion aux yeux grossiers, se couvrir devant le peuple du masque du bien public et des intérêts mêmes de la liberté. "Quand une fois, dit Bossuet, on a trouvé le moyen de prendre la multitude par l’appât de la liberté, elle suit en aveugle, pourvu qu’elle en entende seulement le nom." Trop souvent, en effet, l’apparence lui en suffit. Elle se vante de la posséder quand elle n’en garde que l’ombre. Elle ne la comprend même pas toujours. Elle identifie la liberté avec le pouvoir, et s’imaginant être libre dès qu’elle peut tout, elle traite en ennemis de la liberté les hommes assez osés pour braver sa puissance.

Contre ce despotisme du nouveau souverain collectif, contre cette menaçante absorption des pouvoirs publics, les pays les mieux prémunis sont naturellement les états à constitution fédérative ou à forte vie locale. Ceux-là puisent dans les institutions ou dans les mœurs de quoi résister au joug niveleur des maîtres changeants que se donne la faveur populaire. J’oserai donc dire que, sous le gouvernement représentatif, tout comme dans les monarchies d’ancien régime, avec la démocratie non moins que dans les sociétés hiérarchiques, la première condition de la liberté, ou mieux l’unique garantie quelque peu efficace des institutions libres, c’est encore la décentralisation et le renforcement de la vie locale. Or, cette vie locale, là même où elle a le plus de racines dans les traditions, la démocratie et son complaisant auxiliaire, le pseudo-libéralisme bureaucratique, semblent travailler d’instinct à l’affaiblir, à l’énerver, à l’étouffer, comme si leur idéal, aussi bien que celui de nos anciens rois, était de tout abattre et de tout uniformiser pour être mieux à même de tout régenter.

Auteur: Leroy-Beaulieu Anatole

Info: Les mécomptes du libéralisme, Revue des Deux Mondes, 3e période, tome 69, 1885

[ politique ] [ conséquences ] [ remède ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson