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abstraction

Le début de la vie consciente a été la fin de l'illusion, l'illusion du non-être, et le surgissement du réel. Le triomphe du réalisme sur la magie, de l'être sur le paraître.

Auteur: McEwan Ian

Info:

[ envol ] [ éloignement ] [ réflexion ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

vieillir

Dans la lumière froide du matin, il se retrouve face à son grand-père, devenu brusquement un étranger. Jadis, cet homme le prenait sur ses genoux et lui parlait pendant des heures. Ses propos, sa voix évoquaient les rois et les dieux peuplant la mythologie hindoue, qui devenaient vivants et réels grâce aux convictions de dada et à l'imagination de Ram. Même son nom, Ram, vient de lui.

Auteur: Sundaresan Indu

Info: Au couvent des Petites Fleurs

[ éloignement ] [ famille ]

 

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blabla

On dirait que le langage même de nos parloirs perd de son énergie pour dégénérer tout à fait en parlote, tant nos existences passent loin de ses symboles, tant nécessairement ses tropes et métaphores sont apportés de loin, par des passes et monte-plats, pour ainsi dire ; en d’autres termes, tant le parloir est loi de la cuisine et de l’atelier. Le dîner même n’est, en général, que la parabole d’un dîner.

Auteur: Thoreau Henry David

Info: Walden ou La vie dans les bois

[ éloignement du réel ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

liberté mensongère

Même si, à de nombreux égards, l’individu a grandi, s’est développé mentalement et émotionnellement, et contribue aujourd’hui à la réussite culturelle à un niveau jamais atteint auparavant, le décalage entre "libération de" et "libéré de" s’est accru. Le résultat de cette disproportion entre l’émancipation de tout lien et l’absence de débouchés positifs pour la réalisation de la liberté et de l’individualité a produit en Europe une fuite accélérée hors de la liberté, une fuite vers de nouveaux liens ou, tout au moins, vers l’indifférence.

Auteur: Fromm Erich

Info: Dans "La peur de la liberté", page 42

[ illusion des alternatives ] [ régression ] [ involution ] [ éloignement du réel ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

progrès technologique

On en vient à penser que si la pensée rationnelle semble avoir donné un recul supplémentaire à l’homme – quelque chose qui serait au-delà de la prudence de l’instinct – on va ici en arrière. Tout ça parce que la culture de l’Epic Fail*, alliée aux procédés neuro-linguistiques (PNL) mis en oeuvre dans les techniques de gamification font directement appel aux pulsions de nos cerveaux reptiliens… et puis mammaliens… On pourra éventuellement voir ici une régression de "l’intelligence distanciée", cette intégration de l'humain au réel de Gaïa. Un éloignement.

Auteur: Mg

Info: mars 2019. *Captage de l’attention en utilisant de courtes séquences efficaces, drolatiques ou autre, comme pour les émissions genre vidéos-gag... l'effet de caisse de résonance du web et des réseaux sociaux faisant le reste.

[ limite anthropologique ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

refuges

J'aurais pu parler de la hutte en argile et en joncs de Yeats à Innisfree; de la cabane de Dylan Thomas à Laugharne; de la " hutte sur roulettes " de George Bernard Shaw: du -faré- de Gauguin; de l'atelier cabane d'Emil Nolde; de bien d'autres encore. Toutes huttes , réelles ou rêvées, traduisant en manière de vivre le petit nécessaire des écrivains, des peintres, des faiseurs de mondes: éloignement, isolement, retranchement. Toutes compagnes d'immenses tournoiements ascétiques menés à distance des choses afin de mieux en éprouver le goût. 


Auteur: Doumet Christian

Info: Trois huttes : Thoreau, Patinir, Bashô, p 10

[ écrivains ] [ tanières ] [ peintres ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

superficialité

Le chichi se caractérise d’abord, bien entendu, par un goût de la complication, qui traduit lui-même un dégoût du simple. Mais il faut comprendre le double sens de ce refus du simple, dût-il sembler qu’on tombe ainsi soi-même dans le travers qu’on prétend étudier de l’extérieur. En un premier sens, le dégoût du simple exprime seulement un goût de la complication […]. Mais en un second sens, qui n’élimine pas le premier mais au contraire l’approfondit et l’élucide, le dégoût du simple désigne un effroi face à l’unique, un éloignement face à la chose même : le goût de la complication exprimant d’abord un besoin de la duplication, nécessaire à l’assomption en dérobade.


Auteur: Rosset Clément

Info: Le réel et son double

[ chiqué ] [ fla-fla ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

être humains

Le solipsime individuel est une évidence qui tend à nier le réel (bytié). Je meurs, l'univers s'éteint... Alors qu'il se poursuit avec les descendants, la famille, la collectivité, etc.

De fait l'humano-centrisme qui a piloté et conduit encore une grande partie de nos comportement d'hommes "dominants" est un solipsisme racial puisque sa description du réel n'est que la représentation consensuelle des multiples points de vue de ses membres. Miroir des sens discriminants d'une espèce.

Si l'homme disparaît, ce réel là disparaît aussi.

Une humanité solipsiste est-elle un cul de sac ? Il semble que oui. Dès le moment où elle s'est mise à développer une "mémoire sur support externe" (FLP en est un bon exemple) elle s'est renforcée dans sa force grégaire. Anthropocentrisme qui signifia simultanément une forme d'éloignement des autres entités vivantes puisque l'homme, n'ayant plus d’adversaires à sa taille, en vint à se considérer comme supérieur.

Auteur: Mg

Info: 19 sept. 2017

[ environnement ] [ écologie ] [ planète ] [ question ] [ intersubjectivité anthropomorphe ]

 
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éloignement du principe

[...] le fait que le premier cycle polaire était régi pleinement et réellement (et non plus virtuellement comme dans un cycle mineur), par le Brahâtma ou chef suprême de la hiérarchie initiatique, ce fait implique une société en quelque sorte initiatique, c'est-à-dire dont tous les hommes sont au-delà des castes ; ce que la tradition hindoue exprime en disant qu'il n'y avait alors qu'une seule caste "hamsa". Et comme une telle caste est adonnée essentiellement à la contemplation, il s'ensuit nécessairement qu'il ne subsistera d'elle aucune chronique guerrière, aucun récit glorieux de hauts faits d'armes ou de constructions de grands monuments, mais seulement le souvenir doré d'une ère de bonheur : "Les peuples heureux n'ont pas d'histoire".

Dans ces conditions, le passage du premier cycle polaire ou du Brahâtma au second cycle, régi à son tour par le Mahâtma ou Grand Prêtre (chef de la hiérarchie sacerdotale), suppose que la caste primordiale "Hamsa" est en train de se différencier en quatre castes, sacerdotale, royale, mercantile et servile, avec cette réserve qu'à l'origine les deux dernières castes sont encore "non manifestées". Au fond, le fait capital, ici, c'est que la caste sacerdotale a remplacé, sur la scène du monde, l'antique caste "Hamsa" dont le rôle était révolu, et cela parce que, les hommes ayant cessé de voir Dieu "face à face", ont besoin maintenant d'intermédiaires pour communiquer avec la divinité, d'où l'apparition du sacerdoce.

Auteur: Georgel Gaston

Info: Dans "Les Quatre Âges de l'Humanité", Archè Milano, 1976, page 95

[ conception védique du temps ] [ dégénérescence ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

mystique

Cette félicité, d’abord, est sans objet. À la différence des joies "mondaines" qui saluent un succès, une découverte, l’éloignement d’un danger où l’accomplissement d’un souhait, celle-ci ne plonge pas ses racines dans la terre grasse du désir. Elle ressemble à la floraison d’un cactus en plein désert : inopinée, improbable, magique. Et si elle semble parfois venir couronner de longs efforts, récompenser de durs sacrifices, elle peut tout aussi bien dédaigner l’ascète et visiter celui qui paraissait le moins digne de l’accueillir. Elle n’est pas une chose qui se mérite et pas davantage chose qui se justifie et donne ses raisons. Ne commettons pas l’imprudence de l’assimiler trop vite à la " joie de comprendre", par exemple ! Sans doute certains des témoignages apportés ici y inciteraient-ils — ceux de RM Bucke ou de R Jefferies entre autres —, qui esquissent une métaphysique, voire une théodicée. Mais, à les relire avec attention, on remarque que ce moment intellectuel est réellement second chez eux. D’abord il y a la joie brute, massive, suffocante, indicible. Pendant un bref instant, l’intellect est mis hors circuit, aucune "pensée" déterminée n’est possible. Ensuite, très vite sans doute, se manifeste le besoin de "respirer", de prendre un peu de distance par rapport à l’événement, de comprendre ce qui vous arrive. C’est alors que le sujet renoue avec son monde familier, retrouve son bagage culturel, ses croyances, ses catégories et qu’il tente, avec "les mots de la tribu", d’y intégrer ce qu’il vient de vivre.

Auteur: Hulin Michel

Info: La mystique sauvage p 50

[ extase ] [ océanique ] [ illumination ] [ éblouissement ] [ hasard mystère ]

 

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Ajouté à la BD par Plouin