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langage

Les couleurs se fanent, les temples s'émiettent, les empires tombent, mais les paroles sages demeurent.

Auteur: Thorndike Edward

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[ citation s'appliquant à ce logiciel ] [ immortel ]

 

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écriture

Le fragment me permet de passer sans cesse de l'idée à l'image, et de l'image à l'idée, d'ajouter au fur et à mesure de ma progression des éléments nouveaux, parfois contradictoires. Il me permet de changer de cap, d'arrêter mes travaux, de rêver, de me perdre. Une écriture par fragments suppose la pulvérisation du discours, son émiettement, la dispersion des idées. Le fragment va à la rencontre du poème qui se situe aux limites du nomadisme, quelque part sur l'autre versant.

Auteur: Hons Gaspard

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[ poésie ] [ création ]

 

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corps

[...] Jean Riolan prétend en 1661 que la graisse est unie par une membrane disposés sous la peau, véritable "tunique" permettant d'agréger ses émiettements, tout en recouvrant le corps "comme un habit". Alors que Diemerbroeck insiste en 1672 sur l'aspect diffus de cette "huile" infiltrée sans limité précise, ou que Fabrice de Haldan suggère au contraire, en 1682, l'existence de boules de graisse accentuant le volume du ventre en flottant libres dans l'abdomen, comme autant d'objets "autonomes", susceptibles d'être rejetés tel un déchet.

Auteur: Vigarello Georges

Info: Les métamorphoses du gras : Histoire de l'obésité du Moyen Age au XXe siècle

[ morphologie ] [ gros ]

 

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portrait

Seul l’âge, qui chez la plupart des hommes dissout les traits personnels et les émiette en argile grise, seule la vie patriarcale, la vieillesse et la maladie, de leur ciseau créateur, donnent au visage de Freud un caractère spécial indéniable. Depuis que les cheveux grisonnent, que la barbe n’encadre plus aussi richement le menton obstiné, que la moustache ombrage moins la bouche sévère, depuis que s’avance le soubassement osseux et cependant plastique de sa figure, un quelque chose de dur, d’incontestablement offensif, se découvre : la volonté inexorable, pénétrante et presque irritée de sa nature. Plus profond, plus sombre, le regard, jadis simplement contemplateur, est maintenant aigu et perçant ; un pli amer et méfiant fend comme une blessure le front découvert et sillonné de rides. Les lèvres minces et serrées se ferment comme sur un "non" ou un "ce n’est pas vrai". Pour la première fois on sent dans le visage de Freud la rigueur et la véhémence de son être, et l’on devine que ce n’est point là un good grey old man, que l’âge a rendu doux et sociable, mais un analyste impitoyable, qui ne se laisse duper par personne et n’admet point de duperie.

Auteur: Zweig Stefan

Info: Dans "Freud", page 42

[ révélateur ] [ effet du temps ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson