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punition

Avez-vous pratiqué la fessée vous ?

Jamais. D’abord, j’en aurais été bien incapable. Je bousculais mes enfants par moments en leur disant : "Attention ! Aujourd’hui, je suis panthère noire !" Ils souriaient et disaient : "Attention ! Maman panthère noire, ça va barder !", et ils s’en allaient dans une autre pièce. Il y a des jours où on est énervé, bien sûr : il faut le dire aux enfants, les prévenir, et les mettre hors de la pièce où l’on se trouve. Et si de temps en temps, on les bouscule un peu, ce n’est pas grave.

Auteur: Dolto Françoise

Info: Dans "Lorsque l'enfant paraît", tome 2, éditions du Seuil, 1978, page 56

[ méthode douce ] [ parents-enfants ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

anecdote

André Breton avait pris de haut les cris scandalisés du gardien de la grotte du Pech Merle. "Allons bon, s’était-il énervé. Savez-vous qui je suis ? Connaissez-vous le surréalisme ? Je suis Breton ! Le grand poète André Breton ! Le pape du surréalisme." Et l’autre de lui rétorquer : "Que vous soyez breton ou normand, le pape ou le bon Dieu, je m’en moque. Vous venez de profaner un chef-d’œuvre de l’humanité vieux de 20 000 ans ! Vous êtes une fripouille, monsieur ! Un vaurien. Une crapule. Voilà ce que vous êtes !"

Auteur: Bouillier Grégoire

Info: Le coeur ne cède pas

[ malentendu ] [ dérisoire arrogance ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

thérapie

La difficulté est de trouver l'endroit où l'on souffre. S'étant rassemblé, on se dirige dans cette direction, à tâtons dans sa nuit, cherchant à le circonscrire (les énervés n'ayant pas de concentration sentent le mal partout), puis, à mesure qu'on l'entame, le visant avec plus de soin, car il devient petit, petit, dix fois plus petit qu'une pointe d'épingle ; vous veillez cependant sur lui sans lâcher, avec une attention croissante, lui lançant votre euphorie jusqu'à ce que vous n'ayez plus aucun point de souffrance devant vous. C'est que vous l'avez bien trouvé.

Auteur: Michaux Henri

Info: "Magie", dans "Lointain intérieur" - éd. Poésie/Gallimard - p.12-13

[ douleur ] [ anesthésie ] [ opération de l'esprit ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

personnage

Ses longs cheveux dessinaient un gribouillage énervé qui aurait eu besoin d'un soin à l'huile chaude, son visage était un dessin compliqué avec trop de rides, mais il était grand, avait les épaules larges et aurait pu la prendre dans ses bras pour lui faire faire le tour du pâté de maisons, pour monter une volée de marches en cas de nécessité ou si l'envie lui en avait pris, une qualité qui avait malheureuse ment manqué à ses ex, et elle était raide dingue de ses yeux sombres à l'expression franche qui semblaient dire : Vous Êtes Ici.

Auteur: Beagin Jen

Info: On dirait que je suis morte

[ regard ] [ présence ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

humour

Me : c'est dingue le pouvoir de l'inconscient quand même !
L : what ?
Me : je voulais te poser une question qui me tracassait sur ta façon d'être et en fait je te l'ai déjà posée en rêve ; dedans tu t'es énervé et tu m'a dis "chacun est comme il est, pourquoi s'acharner à se baser sur un modèle unique?" alors je me suis dis "ah ouais pas con". Donc, comme j'ai pas trouvé de contre-argument à mon propre argument, je me suis dis que j'avais raison de te donner raison, donc c'est cool tout va bien :D
L : ...
L : euh...cool

Auteur: Internet

Info:

[ monologue ] [ dialogue-web ]

 

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rapports humains

Tout d'un coup, j'ai repensé à un incident, à la Poste. Fin de journée, tout le monde était énervé, fatigué. Un gamin hurlait, hurlait encore, ne s'arrêtait pas de hurler. La queue lançait de sales regards au sale mouflet, puis il y avait eu des murmures : "Sa mère pourrait lui dire de se tenir, tout de même." "Les gosses, de nos jours, on leur passe tous leurs caprices"... Alors la mère s'était mise à crier : "Mon fils est autiste, il ne supporte pas ni la foule ni les bruits, je n'y peux rien, il faut bien qu'il sorte de la maison, non ? Je dois le garder enfermé ?" D'un mur à l'autre, toute la Poste avait été envahie d'un silence immense. Moi j'étais écartelée, à moitié du côté de cette femme désespérée, et à moitié du côté des gens "normaux".

Auteur: Baussier Sylvie

Info: Condamnée à écrire

[ compréhension ] [ tolérance ] [ bruit ]

 

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intellection

Qu’est-ce que mon âme

sinon une nuit suspendue à la terre

parlant avec les scies des nuages

et de la sciure de paix

du corps des dieux jetée

sur les épaules des vierges.



Pendant le sommeil on entend couler la lumière

quand ta plaie bleue contourne l’espace

immaculé de la fleur et que ton front s’unit

avec le martèlement énervé de la constellation dans le ciel.



Je pressens que bientôt je serai tenté par le scintillement

de ton genou blanc dont surgissent des poissons uraniques

et que je m’effondrerai debout

vers la fontaine qui illumine mes yeux.



Et la vapeur de l’être torpille

le silence le retournant vers nous

et nous aimons nous traîner à genoux

jusqu’à ce que le jour lave la terre au moyen de tonnerres.

Auteur: Ulmeanu Radu

Info: Dix poètes roumains contemporains, Association Poemania. Qu’est-ce que mon âme ?

[ poème ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

rapports humains

Je m'appelle François Feldman, comme l'aut' con. Mais je suis pas chanteur. Et je suis pas juif. Depuis toujours quand je dis mon nom on me demande : "Comme le chanteur?" Quand je suis énervé je réponds : "Pis ta mère, tapette ?" Et quand je suis calme je dis que oui, c'est mon oncle. Là, les gens ne savent plus quoi dire et ils sourient bêtement. Ils sont écrasés par le poids de la célébrité et ils me regardent autrement. Sinon, on me demande souvent si je suis juif. "Feldman, Feldman... c'est juif, non ?" Quand je suis énervé je réponds : "Pis ta mère, tapette ?".  Et quand je suis calme je dis que oui, je suis feuj. Gros silence. Les gens n'ont rien contre les juifs mais ils n'aiment pas être avec eux, ils ignorent ce qu'il faut dire ou ne surtout pas dire, ils sont comme des cons et c'est ça qu'ils n'aiment pas : être comme des cons.

Auteur: Schwartzmann Jacky

Info: Demain c'est loin

[ ludiques ] [ identité ] [ assignation sémantique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

éducation

une ado. Un jour, maman m'a énervée, je voulais porter à l'école un vêtement qui était dans la corbeille de linge sale, et j'ai commencé à brailler qu'elle n'avait pas fait son boulot. [...] Elle a répondu que si je n'étais pas satisfaite de sa façon de s'occuper de mon linge, je savais où se trouvait la machine. Alors j'ai ouvert le lecteur de cassettes qui était dans la cuisine, arraché celle qui était dedans, et je l'ai jetée par terre. La cassette a éclaté en deux, le ruban s'est dévidé, et ce n'était pas récupérable. Je suis restée figée, horrifiée d'avoir fait une chose pareille. J'ai pensé qu'elle allait me tuer. Au lieu de quoi, elle a laissé tomber ce qu'elle était en train de faire, elle est venue ramasser la cassette, terriblement calme, a regardé laquelle c'était, et a dit : "James Taylor. C'est celle avec 'Your smiling face', ma préférée. Tu sais pourquoi je l'aime autant ? Parce que ça commence par 'Dès que je vois ton sourire, je souris aussi, car je t'aime.' [...]" Et elle a ajouté : "C'est ma chanson préférée parce que, chaque fois que je l'entends, elle me fait penser à toi, combien je t'aime. Et là, après ce que tu viens de faire, il faudrait plus que jamais que j'écoute cette chanson."

Auteur: Barclay Linwood

Info: Cette nuit-là, p. 170-171

[ enfance ] [ amour ] [ musique ] [ colère ]

 

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vacherie

Nietzsche est mâtiné de Slave et d'Allemand - il descendait des Nietski - et il a subi fortement l'influence des lettres françaises. J'ai étudié son cas ailleurs. Jules de Goncourt affirmait que "ce qui entend le plus de bêtise, c'est un tableau". Néanmoins, les oeuvres de cet énervé de Germanie et en particulier Zarathoustra ont déchaîné un flot d'insanités. Il fut un temps ou chaque revue française, chaque périodique contenait une apologie ou un abattage du "retour éternel", de la "morale des maîtres", du "oui encore une fois" de la "reclassification des valeurs". L'âne joue un grand rôle dans Zarathoustra, un plus grand rôle encore dans la bibliographie du nietzschéisme. Les uns lui ont reproché d'être un thuriféraire de la force, ce qui n'a positivement aucun sens ; car une application de la force est nécessaire à toutes les opérations salutaires ici-bas, et le dédain de la force mène tout bonnement les dédaigneux à l'esclavage. Il faut que la force de ceux qui ont raison l'emporte sur la force de ceux qui ont tort, voilà tout. L'imbécile, le libéral, qui croit que personne n'a tout à fait raison ni tout à fait tort, peuvent seuls se permettre de mépriser la force outil du droit. D'autres ont exalté Nietzsche à cause de ses blasphèmes et de son anticatholicisme, qui sont ce qu'il y a de plus niais, de plus inopérant dans son oeuvre. Sur ce point, il est Homais II. Sa conception de la Rome papale est dérivée de celle de Fischart et des pamphlétaires allemands de la Réforme. Sa Généalogie de la morale est bête à pleurer. Sans compter le mortel ennui qui se dégage de ses plaisanteries épaisses, à la lisière de la paralysie générale.

Auteur: Daudet Léon

Info: Souvenirs, Robert Laffont, Bouquins 1992 <p.342>

[ philosophie ]

 

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