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femmes-hommes

Je suis infirmière et je travaille pour un chef de service qui est un vrai tyran. Je faisais des cauchemars en rêvant à lui. Et un beau jour, j'ai commencé à fantasmer sur lui. C'est rigolo, parce que, depuis, je le déteste toujours autant, mais il me fait rire ! Quand il est infect, je m'en vais en pensée dans mes fantasmes et je le regarde se mettre en colère ou s'énerver en restant très zen ! Cela m'est très bénéfique, et, en plus, ça a boosté ma libido avec mon ami ! Comme si j'avais réussi à apprivoiser un taureau furieux ! Je me sens plus sûre de moi. Et mon chef de service n'arrive plus à me stresser comme avant. Je sais bien que mes fantasmes, c'est uniquement imaginaire, mais ça me fait du bien. Alors, pourquoi s'en priver ?

Auteur: témoignage de Lucie

Info: http://www.aufeminin.com

[ pensée-de-femme ] [ phantasme ]

 

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énervement

Avez-vous remarqué le curieux accroissement de l’exaspération

Des nerfs humains ces dernières années ? Pas seulement en Europe,

Où des raisons existent, mais partout ; une corde ou un filet

Est déployé, une tension plus resserrée ;

Peu d’esprits sont aujourd’hui sains ; presque personne

Ne semble écouter le fracas, écouter...

Et le souhaiter, avec une sorte de furieuse

Sensibilité.

          Ou alors est-ce que nous ressentons

Dans l’air une concentration de quelque chose qui haïsse

L’humanité ; et dans l’éclair de la tempête nous nous voyons

Nous-mêmes avec trop de pitié et les autres trop clairement ?



Bon, c’est février, dix-neuf cent trente-neuf.

Nous comptons maintenant les mois ; nous devons compter les jours.

Il semble temps de trouver quelque chose hors de nos

Propres nerfs pour trouver un appui.

Auteur: Jeffers Robinson

Info: Dans "Mara ou Tu peux en vouloir au soleil", Préface, trad. de l’anglais (États-Unis) par Cédric Barnaud, éditions Unes, 2022

[ agitation généralisée ] [ modernité ] [ trouble mental ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

surdité

Un mois entier seule avec des entendants, c'est dur.
L'effort est constant. On se demande jusqu'où on va pouvoir tenir. La différence est là, inévitable. On a vraiment besoin de voir des sourds J'ai fait l'expérience une fois, en Espagne, avec mes parents. A la fin du mois, c'était l'angoisse, le sentiment d'étouffer. J'avais atteint la dernière limite. Plusieurs mois sans les sourds, seule dans un milieu d'entendants, c'est inimaginable. Je me demande comment je supporterais. Est-ce que je crierais à nouveau comme une mouette? Est-ce que je m'énerverais? Est-ce que je les supplierais de me regarder, de ne pas m'oublier?
Retrouver le monde des sourds, c'est un soulagement. Ne plus faire d'efforts. Ne plus se fatiguer à s'exprimer oralement. Retrouver ses amis, son aisance, les signes qui volent, qui disent sans effort, sans contrainte. Le corps qui bouge, les yeux qui parlent. Les frustrations qui disparaissent d'un seul coup.
Communication velours.

Auteur: Laborit Emmanuelle

Info: Le cri de la mouette

 

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torture

Je peux rarement voir quelqu'un sans le battre. D'autres préfèrent le monologue intérieur. Moi non. J'aime mieux battre.

Il y a des gens qui s'assoient en face de moi au restaurant et ne disent rien, ils restent un certain temps, car ils ont décidé de manger.

En voici un.

Je te l'agrippe, toc.

Je te le ragrippe, toc.

Je le pends au portemanteau.

Je le décroche.

Je le repends.

Je le décroche.

Je le mets sur la table, je le tasse et l'étouffe.

Je le salis, je l'inonde.

Il revit.

Je le rince, je l'étire (je commence à m'énerver, il faut en finir), je le masse, je le serre, je le résume et l'introduis dans mon verre, et jette ostensiblement le contenu par terre, et dis au garçon: "Mettez-moi donc un verre plus propre."

Mais je me sens mal, je règle promptement l'addition et je m'en vais.

Auteur: Michaux Henri

Info:

[ défouloir ] [ mise en scène imaginaire ] [ agressivité ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

saison estivale

La fin de l'été, aux Solovki, fait penser à un rêve : l'horizon émerge des brumes comme une histoire interrompue au milieu d'un mot, le ciel est gris cendré, la mer d'un gris nacré, et dans l'air c'est l'été de la Saint-Martin. Çà et là, les bouleaux s'enflamment, les herbes jaunissent, la mousse embaume. La terre est recouverte d'une brume grise où dorment prés et marécages ; les lacs aussi semblent sommeiller, rêvant des arbres et des gens penchés au-dessus d'eux. Les gens s'attristent de voir l'été finir et boivent pour prolonger ce rêve. Seulement parmi les oiseaux retentit le vacarme qui précède le voyage : les canards apprennent à nager à leurs petits, les vanneaux pressent au départ, les canards mandarins s'énervent, et les plongeons manigancent quelque chose. Brusquement l'automne est là... ... Nous salons harengs et bolets. Les nuits, sur l'archipel rallongent, comme les ombres des jours, et il fait noir comme dans un four. On aperçoit seulement par moments, tout à coup, des éclats de lumière dans le ciel, comme si elle sourdait de l'autre monde. C'est une sévernoïe sïanié, une aurore boréale...

Auteur: Wilk Mariusz

Info: Le Journal d'un loup, p85-86

[ été indien ] [ littérature ]

 

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non-voyante

Il arrive que mes amis me signalent certaines attitudes non audibles afin de m'aider à les corriger (lorsque l'enfant s'essuies sur ses manches au lieu d'utiliser la serviette). Je perçois des choses avec retard, ce qui quelquefois énerve les voyants. Exemple : un enfant qui fait des saletés à table sera immédiatement repéré dès qu'il a fait une bêtise. Moi je le verrai au moment de débarrasser.
Élever seule des enfants, est déjà complexe. Le handicap rend la chose un peu plus difficile. La cécité, n'exclut en aucun cas la possibilité d'être une mère assumant toutes ses responsabilités. Cela demande des adaptations parfois simples, parfois plus complexes, mais ce sont là des faits qui nous sont coutumiers que nous soyons parent ou non. L'enfant d'une personne aveugle n'encourt pas plus de danger qu'un autre, peut-être sans doute moins car le parent s'assure des conditions de sécurité optimales. Vous allez sourire : lorsque nous allons au bois, je protège mes enfants en les rassurant, en étant présente, en poussant la balançoire. Par contre, lorsqu'ils vont à l'autre bout du parc, ils changent leur mère de banc, me guident à travers les sentiers.... C'est une réelle complicité et un échange formidable.

Auteur: Anonyme

Info: Internet

[ maman ]

 

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triades

" Tu as écrit un recueil de tercets, brefs et condensés comme ta vie. Tu n'en parlas à personne. Ta femme les découvrit après ta mort dans le tiroir de ton bureau: [...] Le jour m'éblouit, Le soir m'apaise, La nuit m'enveloppe. Dominer m'oppresse, Subir m'asservit, Etre seul me libère. La chaleur me gêne, La pluie m'enferme, Le froid m'éveille. Le tabac m'irrite, L'alcool m'endort, La drogue m'isole. Le mal me surprend, L'oubli me manque, Le rire me sauve. L'envie me porte, Le plaisir me déçoit, Le désir me reprend. [...] L'équilibre me tient, La chute me révèle, Le rétablissement me coûte. [...] Le temps me manque, L'espace me suffit, Le vide m'attire. [...] Le bord me tente, Le trou m'aspire, Le fond m'effraie. Le vrai m'émeut, L'incertain me gêne, Le faux me fascine. Le bavardage m'égare, La polémique m'enflamme, Le silence me rachète. L'obstacle m'élève, L'échec m'endurcit, Le succès m'adoucit. [...] L'offense me surprend, La répartie me tarde, L'affection me rédime. [...] Le sermon m'irrite, L'exemple me persuade, L'acte me prouve. Nettoyer m'ennuie, Ranger m'apaise, Jeter me délivre. [...] Savoir me grandit, Ignorer me nuit, Oublier me libère. Perdre m'énerve, Gagner m'indiffère, Jouer me déçoit. Nier me tente, Affirmer m'exalte, Suggérer me contente. [...] Dire m'engage, Ecouter m'apprend, Taire me tempère. Naître m'advient, Vivre m'occupe, Mourir m'achève. Monter m'est difficile, Descendre m'est facile, Stationner m'est inutile. [...] La menace me trompe, L'angoisse me meut, La peur m'exalte. [...] La fatigue me calme, La lassitude me décourage, L'épuisement m'arrête. Construire m'obsède, Conserver m'apaise, Détruire m'allège. [...] Le groupe m'oppresse, La solitude me tient, La folie me guette. Plaire me plaît, Déplaire me déplaît, Indifférer m'indiffère. L'âge me gagne, La jeunesse me quitte, La mémoire me reste. Le bonheur me précède, La tristesse me suit, La mort m'attend.

Auteur: Levé Edouard

Info: Suicide

[ autodestruction ] [ dernières paroles ]

 

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rapports humains

OK, maintenant amusons-nous un peu. Parlons de sexe. Parlons des femmes. Freud a dit qu'il ne savait pas ce que les femmes voulaient. Je sais ce que veulent les femmes. Elles veulent plein de gens à qui parler. De quoi veulent-elles parler? De tout.
Que veulent les hommes? Ils veulent beaucoup de copains, et ils aimeraient que les gens ne s'énervent pas autant contre eux.
Pourquoi tant de gens divorcent aujourd'hui? C'est parce que la plupart d'entre nous n'avons plus de famille élargie. Autrefois, quand un homme et une femme se mariaient, la mariée avait beaucoup plus de gens à qui parler de tout. Le marié augmentait les copains à qui raconter des blagues débiles.
Actuellement quelques Américains, mais très peu, ont encore des familles élargies. Les Navajos. Les Kennedy.
Mais la plupart d'entre nous, si nous nous marions de nos jours, ne sommes qu'une personne de plus pour l'autre. Le marié a un ami de plus, mais c'est une femme. La femme peut parler de tout avec une personne de plus, mais c'est un homme.
Lorsqu'un couple se dispute, on peut penser que c'est pour une question d'argent, de pouvoir ou de sexe, ou encore de la façon d'élever les enfants, etc. Mais ce qu'ils se disent vraiment, les uns les autres, sans s'en rendre compte, c'est ceci: "Vous n'êtes pas assez nombreux!"
Un jour j'ai rencontré un homme au Nigeria, un Ibo, il avait six cents parents qu'il connaissait bien. Sa femme venait d'avoir un bébé, la meilleure nouvelle possible dans une famille élargie.
Ils allaient l'emmener à la rencontre de toute sa famille, Ibos de tous âges et de toutes tailles et formes. Il allait même rencontrer d'autres bébés, des cousins pas beaucoup plus âgés que lui. Et puis tous ceux qui étaient assez grands et assez stables allaient pouvoir le porter, le câliner, gargouiller et lui dire à quel point il était beau et tout.
N'aimeriez-vous pas être ce bébé?

Auteur: Vonnegut Kurt

Info: God Bless You, Dr. Kevorkian

[ tribus ] [ femmes-hommes ]

 

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abrutissement

On rejette toujours quelque peu ce qu'on a aimé. Roger Federer n'y échappe pas. Ne représente-t-il pas la standardisation du business à l'américaine, avec tous ses poncifs rebattus, abrutissants ?
Federer est et restera comme un des plus grands joueurs de tennis de l'histoire, mais son côté lisse, amasseur de succès et de pognon "comme les autres", son rôle de créateur de rêve télévisuels - pour les fans de son jeu ou de sa personne (encore plus pour les helvètes dont je fait partie), sa réussite professionnelle.. tout ceci n'est pas si idyllique que cela. Le recul permet d'analyser un peu mieux son "rôle". Un rôle qui dissimule en fait une réalité moins réjouissante.
Sans vouloir dénigrer la personne par des attaque ad hominem du genre "RF est né une cuillère d'argent dans la bouche.. ou encore : RF a établi sa base arrière à Dubaï, un pays qui se comporte de manière peu sympathique avec les travailleurs, hindous, bengalis et népalais principalement, qui viennent y travailler et se faire exploiter sans que jamais le champion ne l'évoque..."
Je voudrai simplement expliquer que Roger Federer est en fait un pion du système global de propagande et de profit industriel mis en place après la victoire des américains en 1945. L'image m'est apparue en voyant la dernière vidéo promo pour ses raquettes Wilson.
Depuis la fin de la seconde guerre mondiale rien n'a changé. Les US ont standardisé tellement de choses, leur fonctionnement interne semble immuable... "be adjusted".. et voilà, les reste tourne tout seul. Pollution, virtualisation de l'argent, épuisement des ressources terrestres, déséquilibre grandissant, etc... nous sommes tous les participants/témoins d'un grand train qui fonce dans la falaise toutes sirènes dehors.
RF est agréable, équilibré, un bon papa qui change les couches de ses jumelles et écourte ses nuits... talentueux, travailleur, égocentré - c'est nécessaire, mais combien faut-il l'être pour accomplir ce qu'il a fait ?... - de surcroit animateur d'une fondation pour aider les jeunes africains du sud, aidé par sa maman qui est originaire de ce pays. Bref rien à dire.
Roger Federer m'énerve, il est le parangon de la réussite matérielle imbécile, celle des gens qui roulent en 4x4, celle qui fait la promotion des arguments pousse-à-jouir de la société de consommation. Il fait partie de la division spectacle de l'industrie des vendeurs d'armes, il est le "décoratif aliénant" d'un monde qui ne réfléchit pas.
Nous avons besoin de "dépaysant libérateur".

Auteur: Mg

Info: 15 oct 2009

[ divertissement ] [ nationalisme ]

 

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paroles-de-bite

Vingt ans de silence vingt ans sans dire la pauvre pomme comprend rien à rien elle me sert elle m’use pige que pouic m’enfile sans comprendre que l’homme et la femme c’est la guerre la guerre oui pauvre pomme rampant se traînant de bonne femme en bonne femme sans rien comprendre à son corps à ce qui faut à ce qui doit que les corps les corps les corps corpent bien quittant pauvre pomme quittant des merveilles pour des femelles qui ne sont pas des corps seulement un peu de viande froide sans âme qui cachent tout ça dans des nuages de brouillards de mots qui mystifient cet âne oui des mal culées qui pensent plus haut que leur tête et baisent plus bas que leur cul quitter Lola pour cette Vera pauvre pomme à côté de sa vie à côté de ses pompes à côté de tout de la vie de l’homme de la femme car l’homme la femme c’est la guerre oui elle veut le tuer me couper depuis le début regarder voir crève les yeux les souvenirs de leur duo les premiers mois quand elle voulait bien quand elle ne lui châtrait pas sa folie quand il s’extasiait sur elle qui regardait cool cool dans l’œil son extase mais laissait faire faisait la galipette partout dans les parkings dans les toilettes des restaurants des trains au cinéma comme ce deutsche film au dernier rang contre le mur sa jupe bouffante sa culotte arrachée le bruit de zip dans l’enfer des deutsche mitrailleuses le vava le vavient Zob inondé inondé et après la mairie la mariée la marade triste triste triste pauvre pomme la peur de son corps elle reprise par la peur l’enfance zwingli eau de javel l’a reprise à la gorge plus jamais son cul plus la prendre par-derrière oh que ça fait mal la colonne là oui là mal au dos fragile puis pas permis verboten forbidden lécher chatte la belle juteuse poilue chatte pas bon goût pas propre pas giénique dégueu non pas ça pas ça pas ça puis plus titiller le cli pas énerver oh énerver le bonbon nerfs à vif nerfs en pelote puis plus caresses plus gouzigouzi du tout du tout oui fini interdit ça chatouille touille touille beaucoup trop alors vieux couple pas copule non couple ménage amour calme calme chiant bientôt visiter son cra seulement quand elle n’aura pas la barre là la tête qui fume là oh là là là migraine bientôt presque plus dans sa touffe sèche qui corche qui trompe personne oui lui mais pas moi quand elle vibre comme un transformateur quand elle brr quand elle brr quand elle joue au parkinson pour faire semblant d’avoir des orgasmes faire comme si ooorgaasme manman monman pour que Zob frétille plus tôt pour que Zob crache plus tôt encore plus tôt sa purée yerk qu’elle puisse s’arrêter de remuer sa croupe son cul son cra c’était bien monchéri ouiii et moi hypragénial mais maintenant fatiguée oh que fatiguée si tant morte morte morte rrron qu’il perde encore plus de terrain pauvre pomme que dans six mois que dans un an dans cinq ans qu’il reste avec cette entrecôté devra s’aplatir paillasson prier supplier à genoux pour qu’elle le laisser adorer le diamant qu’elle a entre les jambes elle sera la forte lui le faible et Zob le mort mort comme un fruit mort sec sec sec tombera boum de son entrejambe elle fera de lui ce qu’elle voudra il ne sera plus un homme plus un homme plus un homme n’ira pas bien pauvre pomme et Zob sera mal c’est tout il sera tellement malheureux, triste triste triste qu’il attrapera le cancer qu’il mourira mort tout mort qu’il aura l’air malin dans son trou au fond de son trou là en bas malin oui basta. JETTE-LA !!!

Auteur: Zufferey Jean-Gabriel

Info: Dans "Le livre de Zob" pages 24-26

[ castration ] [ éloignement sexuel ] [ verge ] [ phallus ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson