Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 6
Temps de recherche: 0.0322s

escroc

Il suffit parfois d'être épaté par quelqu'un pour lui faire totalement confiance.

Auteur: Kourkov Andreï

Info: Le pingouin

[ rapports humains ]

 

Commentaires: 0

langue française

Élu, ce Laval a épaté la Léona ; elle m'a gâté, David, à la carte, René retraça la Diva de ta gamelle à Noël, à l'étape à Laval, éculé.

Auteur: Massot David P.

Info:

[ palindrome ]

 

Commentaires: 0

écrivain

C’est pas une lumière, ce Mashimi [lapsus : Mishima]. Et pour nous dire que c’est Saint Sébastien qui lui a donné l’occasion d’éjaculer pour la première fois, il faut vraiment que ça l’ait épaté, ct’éjaculation.

Auteur: Lacan Jacques

Info: La Troisième, 1er novembre 1974

[ vacherie ] [ masturbation ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

aube

Quelques silhouettes s'arrachent aux ténèbres. On voit leur profil de sabre, leurs yeux écarquillés. Ils jaillissent de leurs maisons basses, niches de parpaings et de torchis que les pluies chaudes durcissent, ils s'alignent, quelque chose de royal émane de leurs poses, de leurs gestes sacrés, faciès épatés, cous graciles, ils se logent dans l'anfractuosité de leurs portes : sacrificateurs de la nuit qui s'éclipse, veilleurs incertains du jour qui s'annonce, eux les migrants, les terrassiers, minables employés, dockers en surnombre qui se précipitent chaque matin au port pour vider les soutes du premier navire de passage.

Auteur: Le Guillou Philippe

Info: Le dieu noir, p 17

[ matin ] [ Afrique ] [ aurore ]

 

Commentaires: 0

captivés

La télévision. Elle est entrée chez les géologues l'an passé et l'on imagine avec quelle impatience on attendait la prochaine visite à la base du vieux et de sa fille. "Le spectacle était double, se souvient Erofeï. Pour les Lykov, c'était la télévision; pour tous les autres c'étaient les Lykov devant la télévision". Ils s'intéressaient à tout : un train qui passe, des moissonneuses-batteuses dans un champ, les gens dans la rue ("Seigneur, qu'ils sont nombreux ! Comme un nuage de moustiques !"), de grands immeubles, un navire. Le cœur d'Agafia chavira à l'image d'un cheval. "Un cheval ! Petit papa, un cheval !" Elle n'en avait jamais vu et ne les imaginait que par les récits. Le vieux fut épaté par un hydroglisseur. "Comme c'est bien ! En voilà une barque!" En voyant sur une scène un ensemble amateur de vieilles danseuses cosaques du Kouban, Karp s'indigna :"Ah ! Les pécheresses ! Voilà qu'elles dansent quand il faut prier !" Des boxeurs en lice horrifièrent Agafia. Elle se leva d'un bond et se sauva. Et comme je la comprends : torses nus, deux mastocs se tapaient dessus avec leurs poings énormes sous les regards de tous.
"C'est un péché", dirent la fille et son père de la télévision. Mais ce péché-là se révéla pour eux d'un attrait insurmontable. En visite à la base ils ne manquaient jamais de prendre place devant le poste et de le regarder.

Auteur: Peskov Vassili

Info: Ermites dans la taïga

[ découverte ] [ progrès ]

 

Commentaires: 0

peintre-sur-écrivain

Il y a un truc qui m’a toujours épaté, c’est quand il a fait un mois de griffe, un mois de front, pas plus. Ça a été héroïque, y a eu des reproductions, on en a parlé dans Le Petit journal, toutim, médaillé militaire... Mais il avait la bonne blessure. Ça n’empêche pas qu’il a rempilé pour Londres. Il était patriote, quoi. Il l’a toujours été. Quand il avait sa médaille militaire, il était très fier de la porter. Un jour, il y a Ferdine qui dit à Geoffroy : "Bon, je t’invite à dîner ce soir.". L'autre répond : "C’est pas possible. T’as hérité ?". Il dit : "T’en fais pas.".

Ils vont dans une "French soupe", un restaurant français, et ils bouffent toute la carte. Geoffroy l'attendait, [ se disant ] : "Il va sortir son mornifle.". Il appelle le patron. Il s'était mis en uniforme, Ferdine, et il dit au tôlier : "Est-ce qu’on paie avec une médaille comme ça ?". Alors, l’autre, il a donné le coup de chapeau, tu comprends. Ferdine avait gagné. [ ... ]

Enfin, il aimait le panache... C’est marrant, physiquement, il avait une belle gueule quand il était jeune, mais il avait un corps de gonzesse, dis donc, pas un muscle ! Et des fois, il jouait, il allongeait la jambe comme ça, disant : "J’aurais pu jouer les fées." Puis, il avait une grosse tronche, il chaussait du 60 comme tronche. Il n'a jamais pu mettre un chapeau. Il m'a dit : "Moi, j’ai une bouille à porter la couronne, j’ai une tête de roi.". Je peux pas en dire autant. On m'a toujours dit que j'avais une tête d'épingle. C'est un peu l'esprit de Ferdine, ça lui réussissait pas mal..."


Auteur: Paul Gen Eugène

Info: A propos de Céline - Destouche, recueilli au cours de l'émission Bibliothèque de poche de Michel Polac, diffusée sur l'O.R.T.F. les 8 et 18 mai 1969

[ anecdote parigotte ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel