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lecture

Pendant tant d’années, elle avait cru que si une femme était assez dévouée, assez obéissante, elle pouvait espérer gagner l’amour d’un homme. Mais à présent qu’elle s’était remise à lire, elle découvrait une nouvelle forme d’amour. Un amour qui naissait au fond d’elle-même, un amour qu’elle éprouvait lorsqu’elle lisait toute seule à la fenêtre. Et grâce à cet amour, elle commençait à croire, pour la première fois de toute son existence, qu’en fin de compte, elle valait quelque chose.

Auteur: Etaf Rum

Info: Le Silence d'Isra

[ femme-par-femme ] [ réconfort ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

jungle

Elle n'éprouvait aucune appréhension à se retrouver seule dans cette forêt ténébreuse, au milieu de la végétation exubérante. Elle fit la découverte de fleurs incroyables, énormes, dont les corolles aux teintes éclatantes semblaient n'être là que pour s'approprier toutes les couleurs possibles sur la tapisserie sombre des arbres et des fougères, ou le velours bronze des mousses. Leur parfum était légèrement enivrant, et Ménuisel se demanda vaguement si ces effluves capiteux n'étaient pas responsables de cette impression de bien-être qui l'accompagnait.

Auteur: Hermant Martine

Info: Le rêve de la Licorne

[ nature magique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

richesse

Maintenant qu'il pouvait tout avoir, il ne prenait plus de plaisir à concrétiser ses envies. La grande maison californienne, la belle voiture de sport, la piscine immense, tout cela ne lui apportait que peu de satisfaction. Certains voeux ne sont pas faits pour être exaucés. Dans sa nouvelle vie, il s'était baissé pour récolter les fruits d'années de travail qu'il n'avait pas vécues. Sa vie antérieure était peut-être morne, mais il n'éprouvait pas, à l'époque, ce sentiment de vide et de gâchis.

Auteur: Faucheux Vincent

Info: Le prix à payer

[ ennui ]

 

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état d'esprit

Sans savoir pourquoi, il pensa aux nombreuses similitudes entre la peur et l’amour. Il avait lu quelque part que, quand on était amoureux, on éprouvait l’étrange hallucination que le monde était rempli de petits signes directement adressés à soi. C’était pareil avec la peur : le moindre détail entrevu la ravivait, la soulignait. La peur se multipliait et le son le plus léger – un aboiement de chien, une fenêtre qui se ferme, une feuille de papier froissée – semblait un nouveau signal de menace.

Auteur: Méndez Guédez Juan Carlos

Info: Les valises

[ relativité ] [ humeur ] [ analogie ]

 

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visage

Elle n'était pas repoussante - du moins aux yeux d'un passionné de chevaux. Elle avait de grandes incisives très saines, une bouche lippue et sensuelle ainsi qu'un nez bien formé, évoquant tout juste des naseaux. Aucune de ces caractéristiques - pas même son étonnante chevelure rousse - n'était laide en soi. Mais l'ensemble rappelait immanquablement un cheval. Quand elle s'apercevait dans un miroir, elle avait parfois l'impression qu'elle allait se mettre à hennir. Et le pire c'est qu'elle éprouvait de temps à autre le BESOIN de hennir

Auteur: Remin Nicolas

Info: Gondoles de verre

[ animal ] [ humour ]

 

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illumination

En cet instant merveilleux, tandis que, dévoré du désir de la mer, il aimait en réalité l'univers entier, parce qu'il lui appartenait et qu'il savait qu'il lui appartiendrait jusqu'à son dernier souffle, il ne se doutait même pas que ses pieds et ses chevilles lacérés laissaient derrière lui dans l'herbe foulée une trace de sang rougeâtre. Il n'avait plus mal aux yeux et n'éprouvait plus le besoin de leur faire écran avec sa main ; et dans l'espace ondoyant, dont les limites ne cessaient de s'élargir, il ne se sentait plus, comme avant, seul, sans défense et minuscule.

Auteur: Scepanovic Branimir

Info: La Bouche pleine de terre

[ littérature ]

 

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morale

Devant le cadavre de la personne aimée prirent naissance non seulement la doctrine des âmes, la croyance à l'immortalité, mais aussi, avec le sentiment de culpabilité humaine, qui ne tarda pas à pousser une puissante racine, les premiers commandements moraux. Le premier et le plus important commandement qui ait jailli de la conscience à peine éveillée était : tu ne tueras point. Il exprimait une réaction contre le sentiment de satisfaction haineuse qu'à côté de la tristesse on éprouvait devant le cadavre de la personne aimée et s'est étendu peu à peu aux étrangers indifférents et même aux ennemis détestés.

Auteur: Freud Sigmund

Info: Essais de psychanalyse, <Considérations actuelles sur la guerre et sur la mort, 1915 p.261

 

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mourir

... cette inquiétude subliminale qui affleurait chez lui quand il volait, ce souvenir qu'il était à dix mille mètres d'altitude - dix kilomètres -, glissant à une vitesse de neuf cents ou mille kilomètres à l'heure, et que, dehors, la température était de moins cinquante ou soixante degrés. Ce n'était pas exactement de la peur qu'il éprouvait en vol, mais quelque chose de plus intense, la certitude que ce serait à tout moment la fin, la désintégration de son corps en un fragment de seconde, et, peut-être, la révélation du grand mystère, savoir ce qu'il y avait au-delà de la mort, si tant est qu'il y eût quelque chose.

Auteur: Vargas Llosa Mario

Info: Le héros discret, p. 475

[ avion ] [ réponse ] [ au-delà ]

 

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musique

Sugar Ray était un bon professeur parce qu'il ne savait pas enseigner. Il me racontait des histoires et me disait comment aimer le saxo, comment en tirer les sons mêmes de la vie. Il suffisait que j'en sorte une note pour que cela lui évoque un souvenir et lui rappelle une histoire. Je savais bien que je ne serai jamais bon mais je venais deux fois par semaine passer une heure avec lui a écouter ses histoires sur le jazz et sentir la passion qu'il éprouvait encore pour cet art immortel. Sans que je sache trop comment, elle m'envahissait et s'exprimait dans mon souffle chaque fois que je portais l'instrument à mes lèvres.

Auteur: Connelly Michael

Info: lumière morte p.90

[ pédagogie ] [ flamme ]

 

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comportement au quotidien

Jung avait un côté rabelaisien qui déroutait passablement son entourage. De Toni et Emma à ses enfants et petits-enfants, tout le monde éprouvait une certaine répulsion devant sa façon de se tenir à table, surtout au petit-déjeuner. Tous les jours, il prenait des œufs à la coque qu’il mélangeait dans son bol avec du pain en se pourléchant avant d’aspirer le tout bruyamment, sans même se soucier de mettre une serviette. Emma détournait les yeux et faisait comme si elle ne voyait rien, et les enfants mouraient d’envie de demander à leur père d’enlever les croûtes jaunes restées collées à sa moustache ou à son menton, mais bien sûr personne n’osait ouvrir la bouche.

Auteur: Bair Deirdre

Info: Dans "Jung", trad. de l’anglais par Martine Devillers-Argouarc’h, éd. Flammarion, Paris, 2007, page 482

[ repas ] [ anecdote ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson