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amour

L'amour n'est jamais perdu. S'il est non échangé, il reviendra, ramollira et épurera le coeur.

Auteur: Irving Washington

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[ inépuisable ] [ réutilisé ]

 

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décliner

Rien ne change autant qu'on croit; en soi-même moins encore. Cette distance du vieillissement sert à nous enseigner qu'il ne va jamais dans notre moule que ce qu'il est en mesure de contenir. Ce n'est point tant : "Fidèle à soi-même", que : "Réduit à soi-même".

Auteur: Calaferte Louis

Info: Rosa mystica

[ vivre ] [ épurer ]

 

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musique

Nous sommes la musique que nous jouons et notre engagement est pour la paix et la compréhension de la vie. Nous continuons d'essayer de purifier notre musique pour nous épurer nous même de sorte que nous puissions avancer - et ceux qui nous entendent - vers un niveau plus élevé de paix et de compréhension.

Auteur: Ayler Albert

Info:

[ jazz ] [ spiritualité ] [ pacifisme ]

 

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accueil

En prescrivant de façon répétée à l’analyste de "s’abstenir de mémoire et de désir", nous pensons que Bion fait référence au dernier facteur de la fonction symbolique : celui que le Zohar appelle mystère. Épurer la capacité d’observation et de contact est la condition préalable pour entrer dans le champ de O* ; la possibilité de s’auto-contenir activement est le prélude à une nouvelle expansion.

Auteur: Neri Claudio

Info: Dans "Lire Bion", page 89. *O = origine, chose en soi.

[ capacité de pensée négative ] [ laisser-faire ] [ impartialité ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

épurer

En littérature comme dans le reste, le premier mouvement est le mauvais. Ce qui vient à l’esprit d’abord est toujours médiocre, niais, comme parasité ou détrempé par l’horrible pensée des autres, leur vision en commun, leur communauté de stéréotypes. Ecrire, c’est chasser l’Autre de la page, méthodiquement, patiemment, le traquer ligne à ligne, d’adjectifs en adverbes, le déloger des métaphores, le mettre en fuite sous l’accumulation des antithèses astronomiques, le débusquer derrière chacune de ses propres idées, le balayer par des ironies plongeantes et des paradoxes vertigineux.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Exorcismes spirituels I - Rejet de greffe", pages 201-202

[ ennemi ] [ aliénation ] [ écriture ] [ religion ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

ouverture

Dans la vie matérielle, nous nous sentons impuissants si nous n'avons pas une certaine liberté de mouvement. C'est tout aussi vrai sur le plan spirituel : si la pensée n'y dispose pas d'un vaste champ, les efforts que fait l'adorateur ne jouent que dans d'étroites ornières et sont voués à l'échec. Sur la voie spirituelle que vous avez choisie, attachez-vous de toute votre énergie à épurer votre pensée et à élargir votre horizon. Au fur et à mesure que votre pouvoir de concentration visera plus exclusivement votre but, tout ce qui est nécessaire à votre progrès vous viendra peu à peu.

Auteur: Ma-Ananda Moyi

Info: Aux sources de la joie

[ étendue ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

protestantisme

Il est vrai, Caïetan reprochait autre chose à Luther : sa doctrine de la justification : neminem justificari posse nisi per fidem. Question capitale sans doute ; mais enfin, telle qu’il la formulait avant la dispute de Leipzig et dans l’été de 1518, la doctrine de Luther était-elle hérétique, sans hésitation ni scrupule quelconque ? Un historien n’est pas qualifié pour le dire. Il peut seulement, il doit rappeler un fait.

L’attention s’est portée dans ces dernières années sur l’activité doctrinale d’un groupe de théologiens, dont certains parvinrent, dans l’Église, à de hautes situations et qui, sur la justification, professèrent fort tard (en plein concile de Trente) des opinions toutes proches, pour un profane, des opinions luthériennes. Tel, ce Girolamo Seripando, général des Augustins de 1539 à 1551, qui reçut le chapeau (1561) et remplit jusqu’à sa mort (1563) les fonctions de cardinal-légat au concile. Là, à l’indignation de certains (ce n’étaient pas des Augustins !) il exposa et défendit avec acharnement des idées hardies, opposées à celles des thomistes, proches des idées luthériennes. Les tenait-il de Luther ?

Le chanoine Paquier, dans le Dictionnaire de théologie catholique, s’empresse de laver Seripando d’un tel soupçon. Peu nous chaut. Le fait demeure. Un légat pontifical, un cardinal romain, pouvait impunément, quarante ans après la condamnation de Luther par la bulle Exsurge, dix-sept ans après la mort de l’hérétique, soutenir en plein concile des doctrines telles que M. Paquier se croit tenu d’écrire : "La manière fort opposée dont l’Église a traité ces idées et ces hommes (Seripando, Luther) ne doit pas scandaliser... À toutes les époques de la vie de l’Église, certaines théories se côtoyant ont éprouvé ainsi, des traitements fort divers... La vraie raison de cette différence... tient à la doctrine elle-même... Seripando et les siens ont toujours maintenu la responsabilité de l’homme envers Dieu et l’obligation d’observer la morale. Luther au contraire a nié fougueusement la liberté. Et pour affirmer qu’à elle seule, la foi neutralise les péchés les plus réels, il a des textes d’une massivité déconcertante." Oui, mais ces textes, de quand datent-ils ? Ces déclarations "d’une massivité déconcertante" sont donc antérieures à la dispute de Leipzig ? Rappelons-nous les dates, et que Luther, quand il comparaît à Augsbourg devant Caïetan, du 12 au 14 octobre 1518, près d’un an avant son tournoi avec Eck — déjà ses juges romains, sans plus de façon l’ont déclaré hérétique ; déjà l’ordre a été transmis aux chefs des Augustins d’Allemagne d’avoir à incarcérer leur confrère pestilentiel ; déjà le bref du 23 août 1518 mobilise contre lui et l’Église et l’État...

Or, qu’on se reporte à l’écrit en allemand, Unterricht auf etliche Artikel, que Luther publia en février 1519, à la veille de la dispute de Leipzig. Des idées réformatrices, sans doute. Un effort hardi pour épurer la théologie du temps. Mais qu’il s’agisse du culte des saints, à travers qui l’on doit honorer et invoquer Dieu lui-même (p. 70) ; ou des âmes du Purgatoire qui peuvent être secourues par des prières et des aumônes, encore qu’on ne sache rien des peines qu’elles endurent et de la manière dont Dieu leur applique nos suffrages — weiss ich nit, und sag noch das das niemant genugsam weiss — qu’il soit question encore des commandements de l’Église : ils sont, écrit Luther, au Décalogue ce que la paille est à l’or, wie das Golt und edel Gesteyn uber das Holtz und Stroo ; qu’il vienne à traiter, enfin, de l’Église romaine qu’on ne saurait quitter en considération de saint Pierre, de saint Paul, des centaines de martyrs précieux qui l’ont honorée de leur sang, ou même du pouvoir papal qu’il faut respecter comme tous les pouvoirs établis, tous venant également de Dieu : rien dans tout cela que vingt, que quarante théologiens ou humanistes en vue de ce temps n’aient dit de leur côté, avec autant ou même parfois avec plus de vivacité et de hardiesse, sans qu’ils fussent traqués, cités en cour de Rome, réputés hérétiques et dénoncés d’avance aux pouvoirs séculiers... 

[…] Érasme avait raison pour une fois. Si Rome poursuivait Luther avec tant de hâte passionnée, c’est qu’il avait touché "à la couronne du pape et au ventre des moines". Et Hutten avait raison aussi : c’est que Luther était un Allemand qui, dangereusement, se dressant à la porte de l’Allemagne, prétendait en interdire l’exploitation fructueuse aux Italiens. Comment Luther, l’impulsif, l’impressionnable Luther aurait-il fermé les yeux à cette évidence ?

Ainsi Rome faisait tout pour le pousser, l’incliner dans la voie des Hutten et des Crotus Rubianus. En le classant sans répit et presque sans débat parmi ces hérétiques criminels dont il faut étouffer les idées dans l’œuf, elle le chassait peu à peu hors de cette unité, de cette catholicité au sein de laquelle pourtant, de toute son évidente sincérité, il proclamait vouloir vivre et mourir. Elle acceptait le schisme, elle courait au-devant de lui. Elle fermait, sur la route de Martin Luther, la porte pacifique, la porte discrète d’une réforme intérieure.

Auteur: Febvre Lucien

Info: Un destin : Martin Luther, PUF, 1968, pages 94 à 97

[ catholicisme ] [ politique ]

 

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