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écriture

En rentrant, je me suis plongé dans mon roman et j’ai fait mourir deux salopards, je me suis senti mieux après, mais j’étais vidé.

Auteur: Djian Philippe

Info: Zone érogène

[ fatigue ]

 

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cérébraux

Pour les intellectuels [..] la principale zone érogène se situe dans le cerveau. Leur libido est par conséquent coordonnée et non sublimée. Les intellectuels ne tombent pas amoureux. Ils jugent tout selon une échelle de valeur.

Auteur: Boyd John Bradfield Upchurch

Info: la planète fleur

[ calcul ] [ sexe ] [ froideur ]

 

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femmes-hommes

La femme est marquée par :1/ la multiplicité de ses zones érogènes et 2/ par la nécessité plus grande de son implication, en résumé, de son accord pour l'acte sexuel, alors que l'homme est plus facilement excitable et qu'il est entièrement dominé par son seul organe érogène, le pénis, et entièrement dominé par la qualité de son érection.

Auteur: Witag Dr Ronald

Info: Centre de recherches sur l'Impuissance, à Nimbus, FR3

[ sexuels ] [ obsédés ]

 

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femmes-par-hommes

Plus tard, je me suis tourné tout doucement, il y avait toujours de la musique et j'ai fait semblant de dormir, j'ai ouvert à peine les yeux et je l'ai regardée, elle dansait juste pour elle, seulement pour le plaisir et elle semblait touchée par la grâce. C'était quelque chose de formidable à voir. Toutes les merdes qui vous arrivent dans la vie sont balayées par ça.

Auteur: Djian Philippe

Info: Zone érogène

[ émerveillement ]

 

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stimuli

L'endroit le plus érotique d'un corps n'est-il pas là où le vêtement bâille ? Dans la perversion (qui est le régime du plaisir textuel) il n'y a pas de "zones érogènes" (expression au reste assez casse-pieds) ; c'est l'intermittence, comme l'a bien dit la psychanalyse, qui est érotique : celle de la peau qui scintille entre deux pièces (le pantalon et le tricot), entre deux bords (la chemise entrouverte, le gant et la manche) ; c'est ce scintillement même qui séduit, ou encore : la mise en scène d'une apparition-disparition.

Auteur: Barthes Roland

Info: Le plaisir du texte

[ suggestion ] [ imagination ]

 

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libido

L’état de besoin, qui exige le retour de la satisfaction, se révèle de deux manières : d’abord par un sentiment particulier de tension, qui a quelque chose de douloureux, ensuite par une excitation d’origine centrale, un prurit projeté dans la zone érogène périphérique. On peut donc dire que le but de la sexualité est de substituer à la sensation d’excitation projetée dans la zone érogène une excitation extérieure qui l’apaise et crée un sentiment de satisfaction. 

[…] il est seulement quelque peu étonnant qu’une excitation, pour être apaisée, doive faire appel à une autre excitation appliquée au même endroit.

Auteur: Freud Sigmund

Info: Trois essais sur la théorie sexuelle

[ désir ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

bouche

Tous les enfants ne suçotent pas. Il est à supposer que c’est le propre de ceux chez lesquels la sensibilité érogène de la zone labiale est congénitalement fort développée. Si cette sensibilité persiste, l’enfant sera plus tard un amateur de baisers, recherchera les baisers pervers, et, devenu homme, il sera prédisposé à être buveur et fumeur. Mais s’il y a refoulement, il éprouvera le dégoût des aliments et sera sujet à des vomissements hystériques. En vertu de l’utilisation commune de la zone bucco-labiale, le refoulement se portera sur l’appétit. Nombre de femmes que j’ai soignées, et qui présentaient des troubles de l’appétit, la boule hystérique, le sentiment de constriction de la gorge, le vomissement, s’étaient passionnément livrées à la succion pendant leur enfance.

Auteur: Freud Sigmund

Info: Trois essais sur la théorie sexuelle

[ langue ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

rapports humains

La famille interdit à ses membres de se toucher, de se sentir, de se goûter. Les enfants peuvent s’ébattre avec leurs parents, mais une stricte ligne de démarcation est dessinée autour de leurs zones érogènes. Ainsi, les garçons âgés ne peuvent embrasser leur mère que d’une façon très mesurée, oblique et guindée. Les étreintes et les attouchements entre sexes opposés deviennent vite, dans l’esprit de la famille, une dangereuse sexualité. […] En famille, la tendresse peut être ressentie –certes- mais en aucun cas exprimée, à moins d’être formalisée jusqu’à perdre pratiquement toute réalité. On peut se souvenir du jeune homme dont parle Grace Stuart et qui, voyant son père dans son cercueil, se pencha sur lui, l’embrassa sur le front et lui dit : "Père, je n’ai jamais osé faire cela de ton vivant." Peut-être que si nous sentions à quel point sont morts les hommes vivants, le désespoir que nous en ressentirions nous inciterait à prendre plus de risques.

Auteur: Cooper David

Info: Mort de la famille

[ tactiles ] [ famille ] [ haptiques ] [ pudeur ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

concept psychanalytique

Les pulsions de vie, toujours liées à une représentation, peuvent être actives ou passives, alors que les pulsions de mort, repos du sujet, sont toujours sans représentation, ni actives ni passives. Elles sont vécues dans un manque d’idéation. Les pulsions de mort prévalent pendant le sommeil profond, les absences, le coma. Ce n’est pas le désir de mourir, mais celui de se reposer.

Les pulsions de mort se caractérisent d’être sans représentation résiduelle de relations érotiques à l’autre. Elles sont le fait d’un corps non alertable par le désir. Les pulsions de mort incitent régulièrement le sujet à se retirer de toute image érogène, comme dans le sommeil profond, comme dans l’évanouissement qui fait suite à une émotion très forte, comme aussi dans l’énurésie ou l’encoprésie secondaire, apparaissant chez un enfant qui était déjà continent, dont le schéma corporel avait acquis la continence naturelle à tout mammifère, et qui, confronté à un état émotionnel inassimilable pour son image du corps et l’éthique s’y rapportant, un état que son narcissisme ne peut se représenter, en revient à la mise en sommeil ou d’une image de fonctionnement ou d’une image de zone érogène, ici la zone érogène urétrale ou anale.

Auteur: Dolto Françoise

Info: "L'image inconsciente du corps", éditions du Seuil, 1983, pages 34-35

[ définition ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

érotisme

Que le pied, le doigt, le nez ou quelque autre partie du corps puissent jouer comme métaphore du pénis, ce n’est pas en vertu de leur forme saillante (selon un schème d’analogie entre ces divers signifiants et le pénis réel) : ils n’ont de valence phallique que sur la base de cette coupure phantasmatique qui les érige – pénis châtrés, pénis parce que châtrés. [...] Le corps ne se distribue pas en "symboles" masculins ou féminins : il est bien plus profondément le lieu de ce jeu et de ce déni de la castration, illustré par l’usage chinois (cité par Freud dans Le fétichisme) de commencer par mutiler le pied de la femme, puis de vénérer comme un fétiche ce pied mutilé. Le corps tout entier est disponible, sous des formes innombrables, pour ce marquage/mutilation suivi de vénération phallique (exaltation érotique). C’est là son secret, et non pas du tout dans l’anamorphose des organes génitaux. 

Ainsi la bouche fardée est phallique (fard et maquillage font éminemment partie de l’arsenal de mise en valeur structurale du corps). Une bouche maquillée ne parle plus : lèvres béates, mi-ouvertes, mi-fermées, elles n’ont plus pour fonction de parler, ni de manger, ni de vomir, ni de baiser. [...] la bouche maquillée, objectivée comme bijou, dont l’intense valeur érotique ne vient pas du tout, comme on l’imagine, de son soulignement comme orifice érogène, mais, à l’inverse, de sa fermeture – le fard étant en quelque sorte le trait phallique, la marque qui l’institue en valeur d’échange phallique – bouche érectile, tumescence sexuelle par où la femme s’érige, et où le désir de l’homme viendra se prendre à sa propre image.

Médiatisé par ce travail structural, le désir, d’irréductible qu’il est lorsqu’il se fonde sur la perte, sur la béance de l’un à l’autre, devient négociable, en termes de signes et de valeurs phalliques échangées, indexées sur une équivalence phallique générale – chacun jouant contractuellement et monnayant sa jouissance propre en termes d’accumulation phallique – situation parfaite d’une économie politique du désir.

Auteur: Baudrillard Jean

Info: Dans "L'échange symbolique et la mort", éditions Gallimard, 1976, pages 167-168

[ interdit ] [ manque ] [ artifices ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson