femmes-hommes
La femme est marquée par :1/ la multiplicité de ses zones érogènes et 2/ par la nécessité plus grande de son implication, en résumé, de son accord pour l'acte sexuel, alors que l'homme est plus facilement excitable et qu'il est entièrement dominé par son seul organe érogène, le pénis, et entièrement dominé par la qualité de son érection.
Auteur:
Witag Dr Ronald
Années: 1???
Epoque – Courant religieux: ?
Sexe: H
Profession et précisions: ?
Continent – Pays: ?
Info:
Centre de recherches sur l'Impuissance, à Nimbus, FR3
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sexuels
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obsédés
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stimuli
L'endroit le plus érotique d'un corps n'est-il pas là où le vêtement bâille ? Dans la perversion (qui est le régime du plaisir textuel) il n'y a pas de "zones érogènes" (expression au reste assez casse-pieds) ; c'est l'intermittence, comme l'a bien dit la psychanalyse, qui est érotique : celle de la peau qui scintille entre deux pièces (le pantalon et le tricot), entre deux bords (la chemise entrouverte, le gant et la manche) ; c'est ce scintillement même qui séduit, ou encore : la mise en scène d'une apparition-disparition.
Auteur:
Barthes Roland
Années: 1915 - 1980
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: philosophe, critique littéraire et sémiologue
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Le plaisir du texte
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suggestion
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imagination
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rapports humains
La famille interdit à ses membres de se toucher, de se sentir, de se goûter. Les enfants peuvent s’ébattre avec leurs parents, mais une stricte ligne de démarcation est dessinée autour de leurs zones érogènes. Ainsi, les garçons âgés ne peuvent embrasser leur mère que d’une façon très mesurée, oblique et guindée. Les étreintes et les attouchements entre sexes opposés deviennent vite, dans l’esprit de la famille, une dangereuse sexualité. […] En famille, la tendresse peut être ressentie –certes- mais en aucun cas exprimée, à moins d’être formalisée jusqu’à perdre pratiquement toute réalité. On peut se souvenir du jeune homme dont parle Grace Stuart et qui, voyant son père dans son cercueil, se pencha sur lui, l’embrassa sur le front et lui dit : "Père, je n’ai jamais osé faire cela de ton vivant." Peut-être que si nous sentions à quel point sont morts les hommes vivants, le désespoir que nous en ressentirions nous inciterait à prendre plus de risques.
Auteur:
Cooper David
Années: 1931 - 1986
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: psychiatre
Continent – Pays: Afrique du sud
Info:
Mort de la famille
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tactiles
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famille
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haptiques
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pudeur
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