Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 48
Temps de recherche: 0.0509s

société

Parmi les Indiens il n'y a eu aucune loi écrite. Les coutumes transmises de génération à génération ont été les seules lois pour nous guider. Chacun pouvait agir différemment de ce qui était considéré comme bien. Mais s'il choisissait de le faire ces actes amenaient sur lui la censure de la nation.... Cette crainte de la censure agissait comme un levier puissant. Cela nous liait tous dans un contrat social honorable.

Auteur: Copway George Kah-GE-ga-bowh

Info:

[ . ]

 

Commentaires: 0

dégout

Je fus alors confronté, pour la première fois de ma vie, à l'une des choses les plus redoutables en ce bas monde : l'haleine de chameau. Représentez-vous l'odeur du contenu d'un estomac de vautour, celle d'un pauvre chat mort depuis des lustres dans une fosse d'aisances et celle d'un curry indien en décomposition quatre jours après avoir été ingurgité. Combinez toutes ces odeurs et le résultat évoquera un Chanel n°5 comparé à une haleine de chameau.

Auteur: Cook Kenneth

Info: Le koala tueur : Et autres histoires du Bush, p.118

[ exagération ]

 

Commentaires: 0

maturité

Oui, c'est bien ce que je pensais que l'âge adulte m'apporterait, une sorte de long été indien, un état de quiétude, d'incuriosité paisible, totalement purgé des impatiences tout juste supportables de l'enfance, où tout ce qui m'avait intrigué autrefois était enfin réglé, tous les mystères révélés, toutes les questions résolues et où les moments s'écoulaient un à un, presque à mon insu, goutte d'or après goutte d'or, en attendant, à mon insu ou presque, l'ultime coup de grâce.

Auteur: Banville John

Info: La mer, Robert Laffont, 2007, page 92

[ dégustation ]

 

Commentaires: 0

automne

L'été indien est semblable à une femme mûre, animée de passions ardentes. Mais c'est une femme volage, qui va, vient à sa guise, si bien qu'on ne sait jamais si elle s'apprête à surgir, ni combien de temps elle restera. (...) Une année, dans les premiers jours d'octobre, l'été indien apparut ainsi dans une petite ville appelée Peyton Place. Comme une femme jolie et rieuse, il s'étendit sur la campagne et rendit toutes choses si belles que les yeux en étaient éblouis.

Auteur: Metalious Grace

Info: Peyton Place

[ sérénité ]

 

Commentaires: 0

colonialisme

Je pense que la réponse à ces questions non posées, est que la communauté du cinéma a été aussi responsable de la dégradation de l'Amérindien et se moque de ses qualités, le décrivant comme sauvage, hostile et diabolique. Il est déjà assez difficile pour des enfants de grandir dans ce monde. Lorsque les enfants des Indiens regardent la télévision, et ils regardent des films, et quand ils voient leur race, comment elle est représentée dans les films, leurs esprits sont blessés, de ces manières que nous ne pourrons jamais connaître.

Auteur: Brando Marlon

Info: Lettre de Brando lue par Sacheen Littlefeather expliquant son refus pour l'Oscar du meilleur acteur

[ cinéma ] [ Usa ] [ médias ]

 
Mis dans la chaine

Commentaires: 0

animal

Bizarrement, le garçon-rat me fait penser à l'ours que j'avais vu un jour avec le père Timothy sur Connaught Place. Il portait un collier serré autour du cou et un masque noir sur le museau. Son propriétaire le poussait avec une canne pointue, et il se levait sur les pattes arrière pour saluer le public massé autour de lui. Les gens lui jetaient alors des pièces. Le propriétaire ramassait l'argent et l'entraînait avec lui pour un nouveau spectacle. J'avais été frappé par le regard de l'ours ; il semblait si triste que j'avais demandé au père Timothy :
- Est-ce que les ours pleurent ?

Auteur: Swarup Vikas

Info: Les fabuleuses aventures d'un Indien malchanceux qui devint milliardaire, Belfond, p.112

[ torture ]

 

Commentaires: 0

aliment

Les glands ont été prisés comme source de nourriture pour leur abondance et leur valeur nutritionnelle. Dans l’Ouest américain, par exemple, plusieurs variétés de chêne appréciées par les tribus indiennes pouvaient donner entre 227 et 450 kilos de glands par arbre et par an. Bien que la saison de production des glands ne dure que quelques semaines, il a été estimé qu’un ouvrier assidu et travaillant huit heures par jour, est capable de ramasser plus de quatre tonnes de fruits. Une telle récolte pourrait nourrir une famille de cinq personnes pendant plus d’un an, fournissant plus de 5000 kilocalories et 50 grammes de protéines par jour par personne.

Auteur: Hegland Jean

Info: Dans "Dans la forêt", page 222

[ famine ] [ solution ]

 
Mis dans la chaine

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

usa

Nous tenons à prévenir le lecteur afin qu'il ne suppose pas que notre histoire traite du "savoir indien", car elle commence en mentionnant cette race. Le vrai concept du "savoir indien" implique un abime sans pont, entre l'histoire des hommes rouges et blancs de ce continent ; et la saga du chemin de la paix, est un effort pour construire un pont au-dessus de ce vide. Il ne traite ni de la race rouge ni de la blanche en tant que telles, mais de l'Amérique, quel qu'ait été son peuple à n'importe quel moment. Nos légendes ne sont pas nécessairement d'origine indienne, et, quand elles le sont, une continuation au-delà [...]

Auteur: Sidis William James

Info: issu de l'unique fragment restant du Chemin de la paix

[ colonialisme ]

 

Commentaires: 0

colonialisme

Nous étions tous les deux à Wounded Knee quand les Danseurs des Esprits ont été massacrés. Nous avons été massacrés à Wounded Knee. Je sais qu'il s'agissait d'une autre tribu, et que ce n'étaient ni des Spokanes ni des Flatheads, mais d'une manière ou d'une autre, nous étions présents. C'est le sang de tous les Indiens qui coulait dans la neige. Les soldats nous ont tués au nom de Dieu, pas vrai ? Ils criaient "Jésus-Christ" en nous plongeant leurs sabres dans les entrailles. Tu ne sens pas encore la douleur la nuit quand tu essayes de dormir, quand [toi, Indienne] tu pries un Dieu dont on a utilisé le nom pour justifier le carnage ?

Auteur: Sherman Alexie

Info: Indian Blues, p. 170

[ religion ] [ usa ]

 

Commentaires: 0

seventies

Je sais que cette année-là [1975] j'ai dû voir au cinéma pas loin de douze fois le 'Rocky Horror Picture Show', de Jim Sharman, et au moins autant 'Phantom of Paradise', de Brian de Palma. Je me souviens qu'on dansait des slows sur 'Angie', des Rolling Stones, et sur 'L'été indien', de Joe Dassin. On se moquait du tube 'J'ai encore rêvé d'elle', par le groupe 'Il était une fois', surtout à cause du refrain qui disait "Je l'ai rêvée si fort que les draps s'en souviennent", même si la nature de ce souvenir n'était pas tout à fait claire pour moi frère de dix ans - ni pour moi, d'ailleurs*, mais il aurait fallu me torturer pour que je le reconnaisse.

Auteur: Thiébaut Elise

Info: Ceci est mon sang, p. 26, *treize ans

[ adolescence ] [ Gaule ]

 

Commentaires: 0