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vieillesse

L'expérience est utile, elle est féconde; oui, mais comme un fumier qui aide à pousser des blés et des fleurs. Mon étable est pleine; cela sent bien mauvais.

Auteur: Sainte-Beuve Charles-Augustin

Info: Mes Poisons

[ pédant ] [ puante ]

 

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guerre

Je vous écris d'un ex-village, d'une très étroite étable à cochon tendue de couvertures. Je suis avec les soldats anglais. Ils ont avancé sur le parti ennemi beaucoup par ici. C'est très bruyant. Voilà.

Auteur: Vaché Jacques Pierre

Info:

[ vécue ] [ ww1 ]

 

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gamine

Vers le soir, le vent se leva et vint chanter dans les sapins. Cette musique réjouit à nouveau tellement Heidi qu'elle se mit à sauter et à danser sous les arbres comme un lutin malicieux. Debout devant l'étable, son grand-père la regardait et une petite lumière dansait aussi dans ses yeux.

Auteur: Spyri Johanna

Info: Heidi, la merveilleuse histoire d'une fille de la montagne

[ joie ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

odeur

Les portes des étables sont pour moi comme celles des églises; elles ouvrent sur un mystère et un silence à peine troublé de souffles et de mouvements lents, d'haleines chaudes, de poésie d'encens ici, de rumination repue là. Un recueillement. Dans l'ombre se joue l'Eucharistie. Parfum de crèche bien sûr, où l'aigrelet fumet du nouveau-né s'adoucit de l'haleine de l'âne et de celle du boeuf bienveillants.

Auteur: Claudel Philippe

Info: Parfums

[ campagne ]

 

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être humain

Laissons le paysan ou l'éleveur de porc dans une étable sombre mesurant un mètre carré, engraissons-le sans jamais le laisser sortir, jetons-lui de temps à autre quelques brins de paille sans presque jamais retirer celle qui est souillée sous prétexte qu'il aime se vautrer dans sa merde, et nous verrons l'air qu'il a au bout de quinze jours ; nous saurons alors qui est le plus grand cochon, du paysan ou de son animal.

Auteur: B.Traven

Info:

[ animal ] [ oppression ] [ végétarien ]

 

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sculpture

(...) je savais qu'un jour pris au travail ne me rendais pas heureuse. J'ai juste l'impression d'être en accord avec les bonnes vibrations de l'univers quand je suis en train de travailler. Je me suis toujours bien quand j'étais juste ici. Et même si je ne voulais pas composer, alors je composais, ou j'empilais des morceaux ou quelque chose. Dans mon studio je suis aussi heureuse qu'une vache dans son étable. C'est le seul endroit où tout est OK.

Auteur: Nevelson Louise

Info:

[ création ]

 

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réconfort

Pendant que je m'occupais de l'étable, la vache était dans le pré et paissait. C'était un bel animal aux os fins, aux formes arrondies et d'un gris-brun. En quelque sorte elle produisait une impression gaie et juvénile. La façon qu'elle avait de tourner la tête de tous côtés, en arrachant les feuilles des buissons, me faisait penser à une jeune femme coquette qui regarde par-dessus son épaule avec des yeux bruns et humides. Cette vache m'alla droit au cœur, son aspect était vraiment trop réjouissant.

Auteur: Haushofer Marlen

Info: Le Mur invisible

[ bovidé ] [ homme-animal ]

 

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religions

Au XVIIIe, le voyageur Allemand Kaempfer (qui visite le Japon) conclut "que le système tout entier des Dieux du Shinto est un tissu si ridicule de fables monstrueuses et inacceptables que ceux-là même dont l'affaire est de les étudier ont vergogne de révéler ces inepties à leurs propres sectateurs et encore bien plus aux bouddhistes ou aux membres de quelques autre religion". Et je vous devine bien près de lui donner raison.
Question d'habitude et de latitude. Après tout, un Homme-Dieu né d'une vierge dans une étable, réchauffée par un âne et un bœuf, et cloué sur deux poutres entre deux voleurs par la volonté d'un père miséricordieux... Mettez-vous à la place du premier japonais qui a entendu cette histoire pour nous si familière!

Auteur: Bouvier Nicolas

Info: Chronique japonaise, p 20

[ comparées ]

 

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ferme

Durant ces jours d'été solitaires, alors que mes grands-parents travaillaient aux champs, j'avais l'impression de prendre part à un rêve.
J'entrais dans l'étable et refermais soigneusement la porte de bois brut. L'intérieur était plongé dans la pénombre. L'étable avait un toit de chaume et il y faisait frais même les jours de canicule. Des rais de lumière obliques passaient entre les planches du bâti. Une poussière dorée y virevoltait. En m'avançant dans l'espace obscur, je brisais l'une après l'autre les surfaces tremblantes de lumière qui se reformaient immédiatement après mon passage. Cela sentait le blé et le foin. Les poules grattaient le sol jonché de tiges à la recherche de graines. Un chat guettait une souris. Des moineaux s'étaient posés sur les poutres, sous le toit, et attendaient que le chat disparaisse pour se joindre aux poules.

Auteur: Stasiuk Andrzej

Info: Fado, p 167

[ campagne ] [ enfance ] [ saison ] [ basse-cour ]

 

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agonie

Une bête mourait dans une étable. J'allumai une lampe qui éclaira faiblement les murs lavés au grésil. Je pris la bête dans mes bras et me couchai près d'elle. Les yeux grands ouverts elle tremblait, ne luttant plus contre la mort et s'abandonnait avec une sorte de ravissement au sommeil inconnu qui ne l'effrayait pas. Depuis deux jours, elle n'avait rien mangé, n'en souffrant pas. La fièvre la nourrissait. Une colique sanglante maculait son arrière-train. Elle bêla, ferma les yeux: pas un cri de douleur, un cri d'appel. Je la berçais. Elle vomit dans mes mains, je la savais condamnée. Son cœur battait à coups rapides: le bruit même de la vie. Qu'avait-elle connu de la vie, cette brebis née en décembre ! Je chantai doucement, pour elle. Elle ne bougea plus. Avait-elle passé ? La vie reprit dans son corps chaud, mais faiblement, comme soutenue par ma présence; il me semblait mourir moi-même.
Elle mourut à six heures du soir, ses yeux grands ouverts.

Auteur: Augiéras François

Info: Le Voyage des morts

[ animal ]

 

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