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crépuscule

Le soleil volait bas, aussi bas que l'oiseau. La nuit les éteignit tous les deux, je les aimais.

Auteur: Char René

Info: La parole en archipel

[ poésie ]

 

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s'endormir

Il éteignit la lampe. Il s'allongea sur les sacs dans le noir, ... et laissa toutes ses pensées s'apaiser comme les cailloux quand ils touchent le fond du fleuve...

Auteur: Sepúlveda Luis

Info: Le Vieux qui lisait des romans d'amour

[ assoupissement ] [ pré-sommeil ]

 

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ordinaire

Il se leva et éteignit le néon resté allumé depuis la nuit précédente. Il s'arrêta un instant devant la fenêtre et observa la via Fatebenefratelli et son pavé brûlant, son goudron désert, puis ce ciel au-dessus de la ville, un ciel gris, phosphorescent et métallique. Il retourna s 'asseoir.

Auteur: Genna Giuseppe

Info: Sous un ciel de plomb

[ machinal ] [ rituel ]

 

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crépuscule

...Au moment où cette traînée de feu rouge, qui entrait par ce sabord de navire, s'éteignit, où le soleil équatorial disparut tout à fait dans les eaux dorées, on vit les yeux du petit-fils mourant se chavirer, se retourner vers le front comme pour disparaître dans la tête. Alors on abaissa dessus les paupières avec leurs longs cils, et Sylvestre redevint très beau et calme, comme un marbre couché...

Auteur: Loti Pierre

Info: Pêcheur d'Islande

[ mort ] [ enfant ] [ simultanéïté ]

 

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solitude

Elder acheta une bouteille de Jameson et la rapporta dans sa chambre d'hôtel. Il alluma le téléviseur, puis l'éteignit aussitôt. Quatre murs. Chez lui en Cornouailles, le soir venu, il enfilait sa veste et allait marcher à travers champs, où les têtes de bétail se pressaient les unes contre les autres dans l'obscurité grandissante, alors que les derniers rayons du soleil se dispersaient en un anneau pâle qui frangeait l'océan, à l'horizon.

Auteur: Harvey John

Info: D'ombre et de lumière

[ crépuscule ]

 

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nature

Mais il n'était pas pressé d'interrompre le charme exercé par la rivière; l'homme et le chien s'assirent côte à côte et il promena le faisceau de sa lampe sur l'eau, à travers la brume qui s'était levée à la surface. Il n'était pas certain de ce qu'il cherchait, mais il scrutait l'eau ainsi depuis son enfance. Au bout d'un moment, il éteignit la lampe et se contenta d'écouter, intériorisant le bruit du courant jusqu'à ce que ce ne soit plus la rivière qu'il entende, mais le rythme de son coeur.

Auteur: McCafferty Keith

Info: La Vénus de Botticelli Creek

[ contemplation ] [ intégration ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

hétérosexuel inquiet

À Auckland, Stan a réservé dans un immeuble de rapport de Symonds Street. Il a payé dix shillings d’avance, et il doit dormir dans un grand lit à côté d’un autre homme. L’idée de devoir partager un lit avec un inconnu dans un logement bon marché ne l’avait jamais effleuré, et ça le rend nerveux de se retrouver dans cette situation. L’autre homme paraissait jeune, mais grand avec des épaules lourdes. Il portait des vêtements bizarres. Stan éteignit la lumière avant de retirer sa chemise et son pantalon, et il grimpa prudemment dans le lit, en s’accrochant au bord.

L’homme lui dit qu’il s’appelait Johnny McBride et ajouta : "Te bile pas. Je préfère les filles."

Auteur: Kidman Fiona

Info: Albert Black

[ peur de l'homosexuel ]

 
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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

perdu

Il se déshabilla, s'allongea, éteignit la lumière. Il murmura deux noms dans son oreiller, les quelques chastes syllabes nordiques qui signifiaient pour lui sa façon véritable et native d'aimer, de désirer et d'être heureux ; qui signifiaient pour lui la vie et le foyer, qui impliquaient des sentiments simples et sincères. Il se remémora les années écoulées. Il pensa aux aventures merveilleuses des sens, des nerfs et de l'esprit dans lesquelles il avait été impliqué ; il se vit rongé par l'intellect et l'introspection, ravagé et paralysé par la perspicacité, à moitié épuisé par les fièvres et les frimas de la création, impuissant et dans l'angoisse d'un conscience entre deux extrêmes, ballotté entre rigueur et volupté ; raffiné, appauvri, épuisé par des extases glaciales et artificiellement renforcée ; égaré, abandonné, martyrisé, malade -- sanglotant de nostalgie et de remords.

Auteur: Mann Thomas

Info: Tonio Kröger

[ solitude ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

agonie

- Il ne faut pas pleurer, mon amour. Il faut se résigner à l'inévitable. - Chut, dis-je. Repose-toi, tu vas aller mieux. - Il suffit que j'étende la main, dit-il, pour sentir le froid de la mort. Veux-tu me prendre dans tes bras quand le moment sera venu ? Je suis en paix. Ne pleure pas. - Si je pleure, dis-je, ce n'est pas sur toi, c'est sur moi, mon bien-aimé, comment pourrai-je supporter l'existence sans toi qui est mon amour et ma vie? - Tu n'es pas seule, dit-il. Je vis dans mes enfants. Il se tut. Puis je l'entendis murmurer mon nom et je me penchai vers lui. - Nous avons été heureux ensemble, n'est-ce pas ? - Toujours, mon amour, toujours. - Tout se précipite, dit-il. Etends-toi un peu à côté de moi. Je mis mon visage contre le sien : son souffle caressait ma joue, doux et léger comme un pétale de rose ; puis il soupira, comme de fatigue, et tourna vers moi son visage ; et c'est ainsi que s'enfuit son âme si tendre et que la lumière s'éteignit dans ses yeux.

Auteur: Markandaya Kamala Purnaiya Taylor

Info: Le Riz et la mousson, p. 243

[ couple ] [ au revoir ] [ mort ] [ séparation ]

 

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insurrection

Quand la "Commune" […] prit des décisions gouvernementales, ce fut pour tenter, dans des conditions de ville cernée (par les versaillais et par les troupes ricanantes de Bismarck) et pour proclamer le premier gouvernement "fédéraliste" : un gouvernement du peuple de Paris par le peuple de Paris ; du peuple de Paris souverain : c’était, à l’échelle d’une ville, sans prétention sur les autres souverainetés urbaines, le souverain de Jean-Jacques ; ce n’était pas là une aberration. Ce gouvernement expérimental qui n’osa pas toucher au trésor de la Banque de France, par respect de "la propriété", suscita une panique sans précédent, que nourrit la rumeur : son principe parut menacer "la Propriété". […] La répression judiciaire fut à la mesure de la peur, s’étalant sur plusieurs années ; la répression immédiate, sauvage et aveugle, extermina au fusil et au "moulin à café" (la nouvelle mitrailleuse) des milliers d’hommes […]. On éteignit la Commune et les répressions des communards dans l’apologie de Thiers "achetant" (5 milliards) la "libération du territoire" : voir les manuels d’histoire de la IIIe République. On purifia la colline de Montmartre avec un Sacré-Cœur blanc. C’était bien le peuple de Paris, présent dans la commune, qu’il fallait punir pour de longues années (la ville, pendant un siècle, n’eut pas le droit, reconnu aux autres villes de France et à toutes les capitales du monde, d’élire un Maire : elle eut une préfecture de police. 

Auteur: Bellet Roger

Info: Préface de "L'Insurgé", Librairie Générale française, 1986, pages 9-10

[ résumé ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson