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silhouettes

Juan Cabezon et Gonzalo Davila repartirent en toute hâte et leurs ombres immenses couraient sur l'immense chaussée, dans la lumière du matin.

Auteur: Aridjis Homero

Info: 1492, mémoires du Nouveau Monde

[ allongées ] [ étirées ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

science-fiction

Contrairement aux plantes, les animaux devaient lutter contre le champ magnétique de l'étoile. Les plantes ne se déplaçaient pas, il leur importait peu d'être étirées en une longue élipse alignée sur les lignes de force du champ magnétique.

Auteur: Forward Robert L.

Info: L'oeuf du dragon

[ planète ] [ extraterrestre ]

 

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sciences physiques

La mécanique quantique a apporté un flou inattendu dans la physique à cause de l'indéterminisme quantique, le principe d'incertitude de Heisenberg. La théorie des cordes fait de même à nouveau parce qu'une particule ponctuelle est remplacée par une corde, qui est plus étirée.

Auteur: Witten Edward

Info:

[ théorique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

encéphale

Si toutes les cellules et les fibres d'un cerveau humain étaient étirées et reliées bout à bout, elles feraient plus du double de la distance terre lune. Mais le fait qu’elles ne soient pas disposées ainsi a permis à l'homme d'y aller lui-même. L'étonnant enchevêtrement dans notre tête fait de nous ce que nous sommes.

Auteur: Blakemore Colin

Info: Le signal

[ outil ] [ matière grise ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

secte

Quand j'avais cru qu'on m'avait enfin accepté. Cette sensation s'est étirée. Comme une caresse. C'est pour ça que je n'ai pas réagi au contact de cette main sur mon sexe. J'étais sous l'empire de cette autre sensation, qui venait d'éclore en moi. J'étais trop occupé à la couver. Et d'un seul coup, j'ai réalisé que c'était l'obscurité qui l'avait fait naître. J'ai pensé à la mort. Je ne sais pas pourquoi.

Auteur: Carré François

Info: Quarantaine, p.125

 

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tourments

L'eau s'oppose à la rame comme une glu. La douleur vous donne mal au coeur. Chaque doigt ne semble plus tenir à la main que par une jointure amollie, étirée, boyau pourri. La main se défait en ses osselets. Et chacun d'eux est un élancement de souffrance. Mais le pire, c'est la jointure du poignet : comme si la main était prête à se détacher, mûrie par la douleur et même blette. Tels ces fruits qui ont pris la couleur du cuir, la mollesse de la purée, le goût du savon.

Auteur: Dumitriu Petru

Info: L'homme aux yeux gris

[ galérien ] [ galère ]

 

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entame

La mer a de nombreuses voix. Celle que cet homme cherche à entendre est la voix de sa mère. Il lève la tête, tend son visage à l'air glacial qui arrive du golfe, et goûte l'âcreté du sel sur ses lèvres. Le ventre de l'eau s'enfle et scintille, bleu-argent moiré, membrane étirée jusqu'à la claire transparence où naguère, durant neuf changements de lune, il a flotté, recroquevillé dans un rêve de préexistence, été bercé et réconforté. Il s'accroupit maintenant sur les galets en pente douce du rivage, ramène les pans de son manteau entre ses genoux. Menton baissé, épaules voûtées, attentif.

Auteur: Malouf David

Info: Une rançon, premier paragraphe

[ début ] [ commencement ]

 
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macchabées

-  Qu'est-ce que Simmons ne m'a pas dit ?

[...]

Il fallu un bon moment à Wolf pour identifier ce qui était le plus déconcertant dans la scène surréaliste qui s'offrait à ses yeux : une jambe noire attachée à un torse blanc. Incapable de comprendre ce qu'il contemplait, il s'avança. Peu à peu, il remarqua les énormes points de suture qui reliaient des morceaux de corps mal assortis, la peau étirée là où elle avait été percée ; une jambe d'homme noir, une jambe blanche ; une grande main d'homme d'un côté, une main fine et hâlée de l'autre ; une chevelure noir de jais emmêlée qui retombait de manière perturbante sur la poitrine menue et couverte de taches de rousseur d'une femme. Baxter vint se placer auprès de lui, se délectant sans complexe de son écoueurement.

- Il ne t'a pas prévenu... Un cadavre certes, mais... six victimes ! [...]

Auteur: Cole Daniel

Info: Ragdoll

[ assemblage ] [ serial killer ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

perdu

Il vient d’entrer dans une réalité parallèle, dans une réalité bardique, dans une mort magique et bredouillée, dans un bredouillis de réalité, de malveillance magique, dans une tumeur du présent, dans un piège de Solovieï, dans une phase terminale démesurément étirée, dans un fragment de sous-réel qui risque de durer au moins mille sept cent neuf années et des poussières, sinon le double, il est entré dans un théâtre innommable, dans un coma exalté, dans une fin sans fin, dans la poursuite trompeuse de son existence, dans une réalité factice, dans une mort improbable, dans une réalité marécageuse, dans les cendres de ses propres souvenirs, dans les cendres de son propre présent, dans une boucle délirante, dans des images sonores où il ne pourra être ni acteur ni spectateur, dans un cauchemar lumineux, dans un cauchemar ténébreux, dans des territoires interdits aux chiens, aux vivants et aux morts. Sa marche a commencé et maintenant, quoi qu’il arrive, elle n’aura pas de fin.

Auteur: Volodine Antoine

Info: Terminus Radieux

[ égaré ] [ désorienté ] [ déphasé ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

nationalisme

[…] la photographie qui, de toute la collection de photos de guerre, impressionnait le plus Kiyoaki était celle intitulée "Abords du temple de Tokuri : cérémonies commémoratives des morts de la querre", datée du 26 juin 1904. l’an trente-septième de l’ère Meiji. Cette photo, tirée en couleur sépia, n’avait rien de commun avec le fatras ordinaire des souvenirs de guerre. Elle avait été composée d’un œil d’artiste habile à agencer les volumes : on aurait cru réellement que les milliers de soldats présents avaient été mis en place de propos délibéré, comme les personnages d’un tableau, pour concentrer toute l’attention sur le haut cénotaphe de bois naturel au milieu d’eux. […]

Il émanait de ces hommes une émotion tangible dont le flot se brisait contre le petit autel blanc, les fleurs, le cénotaphe au milieu. De cette masse énorme, étirée jusqu’au bord de la plaine, une pensée unique qu’aucun langage humain n’aurait pu exprimer, tel un grand et lourd anneau de fer, se rabattait sur le centre.

Auteur: Mishima Yukio

Info: Confession d'un masque, pp 14-15

[ romantisme ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste