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prédation

Les sots, les ignorants, les gens malhonnêtes, vont prendre dans les livres des idées, de la raison, des sentiments nobles et élevés, comme une femme riche va chez un marchand d'étoffes s'assortir pour son argent.

Auteur: Chamfort Nicolas de

Info: Maximes et pensées

[ citation s'appliquant à ce logiciel ] [ béquille ]

 

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étymologie

Satin est emprunté (1351) à l'arabe zaytûnî, littéralement "de la ville de Zayntun", c'est-à-dire de Tsia Toung, en Chine, où l'on fabriquait des étoffes dites de satin. Le mot désigne une étoffe de soie à l'aspect brillant et sans trame apparente.

Auteur: Bertrand George A.

Info: Dictionnaire étymologique des mots français venant de l'arabe, du turc et du persan

[ . ]

 

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littérature

Il n'y avait là que bergers et routiers au sommeil, enveloppés d'étoffes à la vérité lamentables, sales, effilochées, déchirées, guenilleuses, mais que la magie de la pénombre changeait en molles et nobles draperies de même qu'elle suspendait soies et velours aux murs délabrés. Et si, parfois, dans un visage indistinct, se levait une paupière, l'oeil avait la densité d'un bijou obscur.

Auteur: Kessel Joseph

Info: Les cavaliers

[ beauté ] [ relatif ] [ obscur ]

 

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complexité

Il avait appris de sa mère la magie des choses tissées, appris des araignées et des chenilles, des oiseaux nidificateurs, des serpents entortillés, des fils et des étoffes. Et puis, il avait dépassé cette connaissance, pour percevoir la structure des êtres vivants, pour reconnaître qu'ils étaient également modélisés, mais à un niveau très profond sous la surface, trop profond pour ce que ce l'oeil humain peut voir. La vie elle-même était l'entrelacement d'une multitude de brins entortillés, de pièces intriquées, avec l'évidence d'une cotte de mailles, aussi incontestable qu'une tapisserie tressée.

Auteur: Eisenstein Phyllis

Info: The Crystal Palace 1988

[ existence ] [ simultanéité ]

 

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écriture

Le matin, Mamoune s'asseyait dans la cuisine, sur le fauteuil orange qu'elle avait fait sien, avec sa tasse de café à la main, les yeux dans le vague, la tête penchée sur le côté, dans une sorte de ravissement. Ensuite, elles partageaient un petit-déjeuner avant que Jade ne se remette à la correction de son livre. Elle avait l'impression d'être une couturière qui, partie pour raccourcir une jupe, avait au final décider de la transformer en robe du soir. Cela méritait réflexion et nouvelles étoffes mais désormais cela ne lui faisait plus peur.

Auteur: Deghelt Frédérique

Info: La grand-mère de Jade

[ routine ]

 

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couturière

Elle cousait de nombreuses heures d'affilées et conservait dans une pièce des coupons et des étoffes. Des femmes venaient prendre les mesures pour des jupes et des châles ; mais parfois aussi des hommes, pour des pantalons et des chemises destinés aux jours de fêtes. Les hommes ne franchissaient pas le seuil de la pièce aux étoffes ; Bonaria les accueillait dans la salle à manger, où ils demeuraient debout sans bouger. À genoux, armée de son mètre en cuir, elle se mouvait aussi rapidement qu'une araignée, tissant autour de ses proies une mystérieuse toile de mesures.

Auteur: Murgia Michela

Info: Accabadora

[ courtepointière ] [ métrer ]

 

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cosmos

L'Univers n'est pas ce que les Hommes croient; l'âme est infinie, et l'espace un gigantesque cristal reflétant, dans tous les temps possibles, la Lumière Primordiale, que l'Occident s'obstine à vouloir appeler Dieu.
Je monte sur une avancée de la pierre pour voir de plus près mes grandes étoffes peintes, dont la présence insolite dans cette caverne oubliée des Hommes me fait pénétrer dans une éternité de rêves. Je pose délicatement la main sur tel personnage, en un geste de reconnaissance et d'amour, mes lèvres sur tel visage, mon front contre un ciel criblé d'astres, puis mes yeux contre l'or.

Auteur: Augiéras François

Info: Domme ou l'Essai d'occupation

[ solipsisme ]

 

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enfance

Mais cette armoire continue à l'impressionner comme la première fois qu'il la ouverte pour chercher un mouchoir, il s'en souvient très bien. Maintenant encore, il est retenu par cette provocation : les couleurs joyeuses, les robes qui suggèrent son corps et surtout, surtout, l'odeur, les odeurs qui dilatent ses narines.
Cette armoire n'est pas qu'une grosse boite, elle est beaucoup plus. Ces portes s'ouvrent sur une chambre secrète, un temple aux trésors mystérieux. Les étoffes pendues lui rappellent les passes d'oiseaux dans la montagne où on tend les filets pour attraper les pigeons ramiers; comme un un ramier, son cœur s'empêtre dans une telle promesse, dans ces révélations intime.

Auteur: Sampedro José Luis

Info: Le sourire étrusque

[ sensations ] [ imagination ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

souvenir maternel

Dans le dernier tiroir, le plus profond, je gardais les écharpes et les foulards de ma mère : ils étaient de toutes les étoffes et de toutes les couleurs, car Anita aimait les porter à chaque saison. Lorsque je les ai pris à pleine mains et que j'y ai plongé mon visage en poussant un grand soupir, j'ai pu sentir le parfum de sa mère : des rouges à lèvres qui coloraient ses lèvres, et des parfums qu'elle mettait derrière ses oreilles tendres et sur le creux de son cou, et, plus intensément encore, je pouvais sentir sa peau, qui me pénétrait droit dans le cœur. Puis un étourdissement de souffrance s'empara de moi, un manque si proche du désespoir que je du me forcer pour ne pas y céder.  

Auteur: Di Lascia Maria Teresa

Info: Passaggio in ombra, p 177

 

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Ajouté à la BD par miguel

teintes

[...] Elle retrouve sa merveilleuse boîte aux cinquante crayons de couleur, répartis sur deux rangées d'arc-en-ciel. Toutes les couleurs de l'univers y sont, l'univers entier en pourrait sortir ; un monde plus beau que le monde y dort : toutes les couleurs des ciels, des fleurs, de la terre, toutes les nuances des choses et des figures, des étoffes et des yeux. La pourpre impériale, le rouge vénitien, le rose géranium, le bronze, le vert émeraude, l'ocre brun, l'outremer et le jaune citron, le vert de jade et le jaune paille, le vermillon pâle, le bleu ciel et l'or. Il y a de quoi corriger les lumières imparfaites, les adoucir jusqu'aux limbes ou les forcer jusqu'à l'éclat ; il y a de quoi donner chair aux spectres, illuminer sa peur, transfigurer les remords. Humides sont ses joues, son menton, sa gorge fripée, et tout le haut de son crasseux chemisier. Sans ressentir le chagrin qu'épanchaient ses yeux, ont coulé d'abondantes larmes, tandis qu'elle tient dans sa serre cette longue boîte cartonnée qu'elle a ouverte, et dans quoi, la lâchant, elle laisse dormir de longues allumettes. [...]

Auteur: Delsaux Aurélien

Info: Madame Diogène, p. 97

[ coloris ] [ outils ]

 

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Ajouté à la BD par miguel