Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 9
Temps de recherche: 0.0433s

extraterrestre

Le mythe des soucoupes volantes doit nous faire prendre conscience qu'au sein même d'une société fondée sur le rationnel, la construction mythique ne peut pas être évacuée.

Auteur: Haugel David

Info: Science & Fiction n° 2

[ quête ]

 

Commentaires: 0

perdu

On dira que la postmodernité est une culture de sensations fragmentaires, de nostalgie éclectique, de simulacre jetable et de promiscuité superficielle... au sein de laquelle les qualités traditionnellement valorisées de profondeur, de cohérence, de sens, d'originalité et d'authenticité sont évacuées ou dissoutes dans le tourbillon aléatoire de signaux vides.

Auteur: Baudrillard Jean

Info:

[ décalage générationnel ]

 
Commentaires: 3
Ajouté à la BD par miguel

maman-enfant

Tout appareil psychique, à la naissance, a besoin d’un autre appareil psychique pour pouvoir se développer. […] Les angoisses et la sensorialité primitive sont évacuées dans l’appareil psychique de la mère (identification projective) puis, une fois "traitées et bonifiées" par la fonction-alpha de la mère, elles sont rendues à l’enfant transformées en éléments pouvant être figurés (éléments-alpha) ; en même temps lui est fournie la méthode pour les traiter (fonction-alpha).

Auteur: Ferro Antonino

Info: Facteurs de maladie facteurs de guérison

[ réconfort ] [ grégaire ] [ éducation ]

 

Commentaires: 0

oppression

Au-delà, nous avons toutes deux rapidement mesuré à quel point le poids de la présence israélienne restait capital pour comprendre les dynamiques internes à la société palestinienne. Les mobilités quotidiennes, les demandes de permis de construire, les départs en voyage, les inscriptions à l'école : tous les actes, jusqu'au plus banal de la vie des Palestiniens, restaient déterminés par l'Etat d'Israël.
C'est la raison pour laquelle la restitution du vécu et ressenti de la situation sur le terrain ne pouvait être évacuée si facilement de nos recherches : acteurs de la vie publique comme habitants ordinaires avaient à traiter au jour le jour avec les multiples contraintes d'une occupation étrangère qui ne disait plus son nom.

Auteur: Bontemps Veronique

Info: Vivre sous occupation : Quotidiens palestiniens. Ecrit avec Aude Signoles

[ sionisme ] [ judaïsme ]

 

Commentaires: 0

advaita vedanta

Si l’on traduit ce terme (Brahma) par "l’Absolu" on sera fatalement amené à conclure à l’inexistence pure et simple du relatif, c’est-à-dire du monde créé dans sa totalité […]. L’antinomie (Créateur-créature), complètement évacuée par l’emploi du mot "Absolu" comme équivalent de Brahma, se trouve au contraire préservée si, au lieu de parler d’Absolu, on parle de l’infini. En effet, si le fini se distingue évidemment de l’Infini, celui-ci par définition […] comprend tout et ne laisse rien en dehors de Lui. Il faut seulement se garder de commettre l’erreur ou la méprise assez courante, et qui consiste à concevoir l’Infini comme un tout formé par l’addition de parties. Le véritable Infini est sans parties (akhanda) ou autrement dit, le fini n’est pas une partie de l’Infini.

Auteur: Source MO

Info: Dans "Doctrine de la non-dualité"

[ terminologie ] [ traduction ] [ orient-occident ] [ réel indiscriminé ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

déprime

L'école, déjà évacuée par les enfants mais pourtant encore occupée d'une certaine façon par des vestiges d'agitation, de cris, de pas, de cavalcades dans les escaliers, par un reste d'odeurs enfantines et adolescentes répandues dans l'air. Un air qui, quand elle le respirait, lui semblait usé ou fatigué, aussi usé que le mobilier ou les livres ou les installations sanitaires, aussi fatigué que tous, les instituteurs, si épuisés à la fin de la journée en comparaison de l'incontrôlable énergie physique des élèves. Tous les après-midi à cette heure-là, quand elle se disposait à quitter l'école en longeant les couloirs plongés dans la pénombre, en descendant les escaliers déserts, elle remarquait en elle-même une fatigue montante qui était pas exactement physique pas non plus complètement mentale un mélange d'épuisement ancien et de découragement intime qui durait d'habitude jusqu'à qu'elle rentre chez elle.

Auteur: Muñoz Molina Antonio

Info: Pleine lune

[ lassitude ] [ crépuscule ] [ littérature ]

 

Commentaires: 0

cadavre

Ainsi, portées par l'obéissance extrême que leur imposent les phéromones, dans le terrain vague de la rue Ortega y Gasset, sous une température de quarante-deux degrés, se meuvent des milliers de fourmis en quête des traces laissées par leurs camarades évacuées avec le corps de Dionisio Grandes Guimerâ. Elles tissent un réseau mobile toujours plus ample, elles marchent sur un sol surchauffé, évitent les morceaux de plastique ramollis par le soleil, avancent parmi des gravats aux proportions gigantesques, les mauvaises herbes, les forêts incendiées, les fragments et les debris de bâtiments d'une autre civilisation. Une archéologie composée d'agglomérats de béton, de grumeaux de plâtre, de mégots desséchés, de bouts de verre, de canettes de soda, d'aluminium écrasé où s'étalent les restes déteints d'un étrange abécédaire sur sa vieille carcasse de navire échoué. Elles pullulent, elles montent, descendent, pistent, communiquent entre elles et au plus profond de leurs connexions nerveuses souffrent obscurément de ce qui ressemble à de la frustration et à de l'inquiétude. Cet aliment pour plusieurs années, cette réserve inépuisable qu'était le corps de Dioniso Grandes Guimerâ, s'est évaporé et, telles les cellules d'un organisme unique, elles cherchent une réparation à cette tromperie, le retour à la vie de ce mirage.

Auteur: Soler Antonio

Info: Sud

[ insectes ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

postmodernité

Cette dépressivité chronique du sujet, que j’appelle [...] la mélancolisation du sujet postmoderne, a plusieurs conséquences possibles. Soit le sujet [...] prend à son compte cette carence de l’Autre, et c’est alors sur le moi que tombe l’ombre de l’objet perdu, amenant les effets de la dépression vraie que sont l’inhibition à penser et agir, la tristesse dévalorisatrice et dans les cas extrêmes le passage à l’acte suicidaire par identification à l’objet perdu. Soit le sujet tente désespérément de retrouver une figure de l’Autre qui tienne le coup. C’est en ce point de panne de l’Autre que les parlottes modernes trouvent leur point d’accrochage avec la dynamique subjective individuelle. La parlotte de la technologie en proposant la direction de la vie du sujet à partir d’un savoir scientifique semble proposer une réponse adéquate à la panne de l’Autre. Cependant, [...] l’arrimage de ce savoir n’est en rien enraciné dans une subjectivation, il est produit par des démonstrations d’énoncés. Le sujet reste alors soumis au savoir de la technique et n’a plus comme solution que de se conformer en acte aux prescriptions de la science. Quand celle-ci, comme la science médicale, propose en sus une réparation de la mélancolisation par une prise de médicament, la boucle, celle du circuit ∞, est bouclée. Le sujet devient consommateur d’antidépresseurs, et la cause initiale de sa dépression, la vacance de l’Autre, se trouve radicalement évacuée.

Mais le sujet peut aussi trouver une autre fausse issue à la rencontre de la panne de l’Autre dans les parlottes modernes. Face à sa plainte, le sujet peut croire que ceux qui construisent leur propre savoir, les gourous modernes, tiennent place d’incarnation imaginaire de l’Autre. [...] Le savoir du gourou prend la place du savoir de l’Autre, la place de la garantie. La secte devient ainsi pour le sujet mélancolisé, un lien où l’Autre retrouve d’une part une figure identifiable et admirable, d’autre part un lieu où l’individu peut être reconnu par les pairs et par l’incarnation de l’Autre, s’il se soumet aux règles de la secte. Là encore, la boucle en ∞ est bouclée, et le sujet aliéné à la parlotte du gourou peut se croire guéri de sa mélancolie par recréation de l’Autre complet. La dépression grave qui suit la sortie des adeptes des diverses sectes qui fleurissent dans le lien social postmoderne témoigne de l’effet masque que possède la secte et son fonctionnement sur le fonctionnement psychique des sujets qui s’y engagent.

Auteur: Lesourd Serge

Info: Dans "Comment taire le sujet ?", éditions Érès, 2010, pages 206-207

[ théorie des discours ] [ chute du nom-du-père ] [ société sans références ] [ modalités de suppléance ] [ souffrance ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

homme-animal

Les mouches auraient-elles des émotions ?
Les insectes seraient-ils des êtres sensibles comme les autres ? Des chercheurs ont en tout cas prouvé que des mouches présentaient tous les signes de la peur.
Les drosophiles ouvrent de nouvelles perspectives sur les sentiments ou leurs ébauches chez les non-mammifères.Les drosophiles ouvrent de nouvelles perspectives sur les sentiments ou leurs ébauches chez les non-mammifères.
C'est au coeur des comportements des mammifères que nous cherchons bien souvent émotions et sentiments. Tristesse, peur, bonheur, amitié… sont autant de noms qui quand ils s'appliquent aux animaux non-humains soulèvent des débats passionnés. L'affaire devient encore plus brûlante quand on touche à ces bêtes que l'on écrase sans remords et avec lesquels nous livrons un bras de fer à base d'armes chimiques : les insectes. Nous faudra-t-il accepter que même ces petits êtres sont doués d'émotions, voire de sentiments ? C'est ce qu'ont voulu savoir des chercheurs de l'université de Pasadena (États-unis) en observant la drosophile (Drosophila sp.), une petite mouche des fruits très étudiée en génétique.
Pister les traces de la peur
L'équipe de William T. Gibson a cherché chez l'insecte des traces d’émotions, aussi appelées émotions primitives. Trois de celles-ci ont été étudiées :
• l’évolutivité, le fait que la réponse de l'animal, face au danger, est graduelle et augmente avec le nombre d'éléments menaçants ;
• la valence, l'impact négatif ou positif sur l'organisme de l'émotion et la persistance ;
• la présence de reliquats d'émotions une fois l'alerte passée.
10 mouches ont été soumises à un stimulus effrayant : une ombre qui survolait la boîte les contenant. Elle passait plus ou moins souvent et à des intervalles plus ou moins longs, déterminés par les chercheurs. Puis, les mouches ont été testées individuellement. Tout cela sous l'œil attentif d'une caméra vidéo.
Au passage de l'ombre, les drosophiles s'agitaient subitement. Lors d'assombrissements répétés espacés d'une seconde, la réponse des mouches (les envols) augmentait progressivement avec le nombre d'épisodes d'obscurité. Cependant cet effet cumulatif disparaissait quand ces derniers étaient plus espacés. À 3 secondes d'intervalle, les mouvements que généraient la menace étaient bien moindre qu'à 1 seconde. Un autre facteur influait sur l'envol : le nombre d'individus présents. Isolées, les drosophiles ont en effet montré une plus grande sensibilité à l'alerte qu'en groupe. La mouche seule fuyait dès le premier passage ombrageux (ce qui n'était pas le cas en présence de 9 autres individus) ; ou adoptait une posture figée qualifiée de "freezing" conservée pendant le passage de l'ombre et après plusieurs secondes. Dans les deux cas, 20 secondes environ étaient nécessaires pour que le comportement des mouches retourne à la normale.
Les émotions primitives sont bien là
Dans une dernière expérience, les chercheurs ont proposé de la nourriture à des mouches ayant subi une diète de 24 à 60 heures. Tout cela dans une boîte elle aussi survolée par une ombre. Les mouches ont difficilement déserté la zone de nourrissage mais l'ont d'autant plus évacuée que les ombres se multipliaient. Le besoin de se sustenter rentre donc en compétition avec celui de fuir.
Que peut-on en conclure ? Persistance, évolutivité, valence négative de l'émotion suscitée par un danger... Les émotions primitives sont bien présentes chez les drosophiles. Et si la crainte de l’anthropomorphisme retient les chercheurs d’assimiler leur comportement à de la peur ou de l'anxiété, les résultats de Gibson et ses collègues ouvrent malgré tout une nouvelle voie : celle de l’étude des émotions chez les insectes. Nos conceptions n’attendent que d’être bousculées.

Auteur: Internet

Info: Horvath Louise, 22.05.2015 à 14h30

[ bouleversement ] [ émoi ]

 

Commentaires: 0