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répartie

Pendant quarante ans, j'ai demandé la permission de pisser. Je sors pas une goutte si j'ai pas demandé.

Auteur: King Stephen

Info: réplique dans : Les Évadés. Ecrit avec Darabont Frank

[ réplique ] [ film ]

 

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femmes-par-hommes

Je croise des femmes transportant sur leur tête la corvée de bois sec pendant que les hommes traînent de tasse de thé en tasse de thé leur propre corvée : la vie. L'homme est le fardeau de la femme indienne.

Auteur: Tesson Sylvain

Info: L'axe du loup : De la Sibérie à l'Inde, sur les pas des évadés du Goulag

[ esclaves ]

 

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progrès

Vous vous êtes évadés du monde biologique, de ses limites et de la lenteur de son histoire, vous avez fait un monde où les structures par vous organisées supplantent les organismes, prennent des dimensions non biologiques et sont sujettes à une évolution prodigieusement accélérée.

Auteur: Jouvenel Bertrand de

Info: la civilisation de puissance

[ surpopulation ] [ vitesse ] [ danger ]

 
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tempête

Les orages sont à la mesure des steppes : titanesques. Ici, les nuages ont la taille de royaumes. Et quand vient l'orage, on dirait que, crevés par un glaive, ils s'ouvrent d'un coup, comme des outres, pour s'écrouler tout entiers sous leurs propre poids, vidés de leurs eaux en quelques instants, laissant sous eux la steppe étourdie de violence.

Auteur: Tesson Sylvain

Info: L'axe du loup : De la Sibérie à l'Inde, sur les pas des évadés du Goulag

[ pluie ]

 

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refus

Ils ont dit que rêvasser était hors la loi, mais certains d'entre nous se sont évadés, échappant aux fenêtres et aux des clôtures pare cyclones, d'autres laissant voler leurs têtes comme des ballons. Nous avons enseigné à nos chiens à aimer la saveur des devoirs et sommes devenus experts en fausses signatures des parents. Nous savions qu'ils nous enseignaient comment mourir, mais certains d'entre nous ont dit non de furtive et têtue manière.

Auteur: Rutsala Vern

Info:

[ liberté ] [ évasion ] [ poème ]

 

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lecture

La solution (il m'a fallu dix ans pour parvenir à l'évidence) est dans la poésie. Dire les vers en marchant. Rythmer la récitation. Accorder la stance à la cadence nomade : Péguy dans la steppe, Apollinaire en haute altitude, Shakespeare sous l'orage. Avoir sur soi une anthologie poétique, trois cents grammes de papier : c'est idéal, inépuisable. En outre, le soir, seul au bivouac, dans la nuit, on peut arracher la page qui a nourri l'âme tout le jour durant, et construire avec elle un gentil petit feu auquel on récite le poème appris.

Auteur: Tesson Sylvain

Info: L'axe du loup : De la Sibérie à l'Inde, sur les pas des évadés du Goulag

[ nature ]

 

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mégapole

Dans Tombouctou 2, la ville souterraine à plus de huit cents mètres de profondeur, Pat flânait. Il suivait le boulevard O à P dont la voûte d’émail blanc offusquait moins son regard que les voûtes en béton. Flanqué d’immeubles de douze étages, avec leurs rez-de-chaussée transformés en vitrines brillamment éclairées à la lumière froide, le boulevard O à P, de cent mètres de large et de soixante-quinze mètres de haut, était une des plus importantes artères. Le long des monorails suspendus au sommet de la voûte parabolique glissaient sans bruit les trains électriques urbains, et de trois cents mètres en trois cents mètres s’élevaient les colonnes de marbre des stations nichées dans le creux des grands arcs de soutien. Le courant de ventilation qui balançait légèrement les robes des passantes, était chargé d’une légère odeur de verveine. À ce signe Pat reconnut qu’il était cinq heures, l’heure élégante. À six heures, soufflerait la brise marine, plus énergique et plus salubre pour ventiler la foule sortant des ateliers.

Auteur: Spitz Jacques

Info: Les évadés de l'an 4000, 1936, Gallimard

[ futur-ancien ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

têtes brûlées

Je le comparerais peut-être à un gentleman du passé, dont notre société conserve certains souvenirs légendaires. On disait, par exemple, du décembriste Lunin, qu'il avait recherché le danger toute sa vie, qu'il s'en était délecté, qu'il en avait fait un élément nécessaire de sa nature. Dans sa jeunesse, il se battait en duel sans raison. En Sibérie, il s'attaquait à un ours avec un simple couteau, et dans les forêts sibériennes, il aimait rencontrer des prisonniers évadés, qui, je le note en passant, étaient plus terrifiants que n'importe quel ours. Il ne fait aucun doute que ces gentlemen légendaires étaient capables d'éprouver, et peut-être même à un haut degré, un sentiment de peur ; sinon, ils auraient été beaucoup plus calmes, et le sens du danger ne serait pas devenu un élément nécessaire de leur nature. Mais vaincre la lâcheté en soi, c'est bien sûr ce qui s'est avéré si séduisant. La satisfaction constante de la victoire et la conscience que personne ne peut vous vaincre, voilà ce qui les attirait.

Auteur: Dostoïevski Fédor Mikhaïlovitch

Info: Les démons

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste