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bipolarité

le principe du tiers exclu
En logique, il s'agit de mettre en évidence non seulement les conditions d'un jugement vrai, mais encore les règles du raisonnement juste, universellement valable. Un certain nombre de principes rationnels, vérités fondamentales et évidentes par elles-mêmes, servent de base à tous nos raisonnements et démonstrations.
Parmi ces principes figure le principe du tiers exclu qui remonte aux travaux d'Aristote et selon lequel "de deux propositions contradictoires, si l'une est vraie, l'autre est fausse et réciproquement". Notons toutefois que ce principe n'exclut nullement que deux propositions contraires ("Tout P est S"; "Nul P n'est S") soient fausses simultanément (notamment si "Quelque P est S").
D'autre part, en logique intuitionniste (l'une des alternatives à la logique classique), la loi du tiers exclu n'est pas nécessairement valide. En effet, selon la philosophie intuitionniste, on ne peut admettre p ‰øp que dans le cas fini, celui où il est possible de vérifier effectivement et de construire p ou øp. Dans le cas infini, cette vérification n'est pas possible.

Auteur: Internet

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intelligence collective

Comment s'étonner alors que les comètes, spectacle si rare dans l'univers, ne soient pas connues, alors que leur récurrence est très grande ? ... Le temps viendra où des recherches assidues sur de longues périodes mettront en lumière des choses aujourd'hui cachées. Une seule vie, même entièrement consacrée au ciel, ne suffirait pas à l'étude d'un sujet aussi vaste... Aussi cette connaissance ne se dévoilera-t-elle qu'à travers de longs âges successifs. Il viendra un temps où nos descendants s'étonneront que nous n'ayons pas su des choses qui leur paraissent si évidentes .... De nombreuses découvertes sont réservées pour des âges encore à venir, lorsque notre mémoire aura été effacée. Notre univers est une bien piètre affaire s'il ne contient pas quelque chose à découvrir à chaque époque... La nature ne révèle pas ses mystères une fois pour toutes. Un jour, il y aura un homme qui montrera dans quelles régions les comètes ont leur orbite, pourquoi elles voyagent si loin des autres corps célestes, quelle est leur taille et quelle est leur nature.

Auteur: Sénèque

Info: Questions naturelles, livre 7. Traduit par Thomas H. Corcoran dans Seneca in Ten Volumes : Naturales Quaestiones II (1972), 279 et 293.

[ trans-époque ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

duplicité

Qui plus est le mensonge, le mensonge gratuit, sans même un véritable but, fait naturellement partie du style de l'homme fuyant, on est ici en présence d'un de ses traits spécifiquement "féminins". Et si l'on fait remarquer à un représentant de cette race de l'homme fuyant un tel comportement, l'individu s'étonne, tant ce comportement lui semble naturel, ou bien se sent agressé et réagit de manière quasiment hystérique. Car on ne veut pas être "dérangé". Chacun pourra constater, dans le cercle de ses relations, cette sorte de névrose, pour peu qu'il y prête attention. Et pourra ainsi remarquer combien certaines personnes qu'on avait l'illusion de considérer comme des amis sont devenues aujourd'hui, après la guerre, absolument méconnaissables. Quant à l'univers de la politique avec ses combines et la corruption qui ont toujours caractérisé les démocraties parlementaires mais qui sont encore plus évidentes aujourd'hui, ce n'est même pas la peine d'en parler, tant la race de l'homme fuyant, identique au-delà de toutes les étiquettes et des partis s'y meut à son aise.

Auteur: Evola Julius

Info: L'arc et la massue (1971, 275p., éditions Pardes, p.20)

[ dévirilisation ] [ attitude néfaste ]

 

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évolution

Réponse à la question d'un fils à son père : Quel monde avez-vous transmis, vous : les gens de ta génération ?

- La biologie s’est jouée de nous. Elle pratique la "dépendance de chemin" à grande échelle : ce qui est arrivé est irréversible et ne va aucunement en arrière. D’où le risque de nombreux excès, cataclysmes, épidémies, extinctions, etc.
Ce qui fonctionne dans le vivant réel, 99% du temps, ce sont des "compromis" qui stabilisent le système "malgré" ses risques de grands emportements. Exemple de base : seuls les virus les "moins" virulents font des épidémies, les plus virulents ont le bon goût de tuer les malades trop tôt et sont au finish (modulo les déplacements des humains) moins contagieux.
L’idée d’un "monde qu’on transmet" à nos enfants ne donne donc pas plus de choix que ceux de notre libre arbitre quotidien, toutes les actions ont des portées peu évidentes et des intrications qui modifient sans cesse la portée que nous leur attribuerions si nous pensions en terme de conséquence unique.

Auteur: Timiota

Info: Bog de Paul Jorion, 18 NOVEMBRE 2018 À 21 H 09 MIN

[ complexité ] [ hystérésis ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

récurrence

Pour tenir et contrôler le pouvoir il faut soit une mentalité de gangster, soit en utiliser. La seconde proposition est la moins risquée. Les exemples sont multiples, comme aux USA lorsque Roosevelt installa Joseph Kennedy Sr. au contrôle des finances (SEC). Il mettait le plus connaisseur et le plus retors au meilleur endroit. De même on engage de nos jours les meilleurs hackers pour développer la sécurité informatique...
La première proposition a été exposée avec cynisme par Cioran, qui prétend que l'Eglise catholique tenait mieux son monopole alors que ses haut dignitaires organisaient des partouzes tous azimuts.
Nous avons là toutes les problématiques du pouvoir, de sa conservation, et des garde-fous qu'il nécessite ou génère. Nous sommes ici dans un domaine où les forces et faiblesses humaines sont les plus évidentes, mises à profit par les plus malins et les plus travailleurs. Un monde ondoyant où naïveté et bonne volonté sont des termes creux. Un monde où règnent des notions comme cautèle, ambiguïté, trahison, astuce, duplicité, fausseté, finesse, méfiance.
Le monde des hommes.

Auteur: Mg

Info: 29 mai 2014

[ domination ] [ influence ] [ rapports humains ] [ machiavélisme ] [ manipulation ]

 

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idolâtrie

On peut donc voir émerger des religions et des systèmes de pensée différentes selon le type de société où ils ont vu le jour. La façon dont les gens se nourrissent détermine leur façon de penser et leur type de croyance. Les sociétés agricoles croient aux dieux des pluies, aux dieux des semences, et généralement à tous les dieux affectant d'une manière ou d'une autre le travail des récoltes. Les peuples qui élèvent du bétail croient en un dieu berger, unique. Dans chacune de ces deux cultures transparaît la notion primitive de dieux aidant, tels des géants qui observeraient les hommes du haut des nuages, ou des parents choisissant au gré de leurs caprices qui récompenser, qui punir. Ce n'est que dans les sociétés les plus sûres et les plus avancées que l'on trouve des religions susceptibles d'affronter la réalité de l'univers, et de reconnaître qu'il n'y a pas de manifestations évidentes de dieu, sinon l'existence du cosmos même, ce qui veut dire que tout est sacré, qu'il y ait un dieu ou non pour nous regarder.

Auteur: Robinson Kim Stanley

Info: Chroniques des années noires

[ variées ] [ miroir ] [ sciences ]

 

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femmes-par-femme

L’énonciation de jugements est donc l’une des manifestations les plus importantes de l’Animus. Celui-ci se comporte de la même manière avec les pensées d’ordre général, c’est-à-dire que, venant du plus profond de nous-même, ces dernières s’imposent à nous d’une manière définitive et pour ainsi dire inébranlable. Lorsqu’elles sont dictées de l’extérieur, nous les adoptons parce qu’elles nous paraissent d’une certaine façon évidentes ou attirantes. Mais ces pensées qu’elle adopte et même propage à son tour, la femme ne se sent généralement pas tenue de les approfondir pour les comprendre réellement. Une capacité de discernement peu développée la conduit ainsi à approuver toute idée avec le même enthousiasme et le même respect, qu’elle ait ou non de la valeur, parce que tout ce qui lui paraît venir de l’intellect lui en impose énormément et exerce sur elle une étrange fascination ; l’homme, en revanche, rendu méfiant et intolérant par son esprit critique développé, a souvent besoin d’un certain temps pour déterminer ce qui a de la valeur.
[...]
D’une manière générale, on peut dire que l’intellect de la femme a un aspect sous-développé, naïf ou primitif. Chez elle, il n’y a pas de soif de s’instruire, mais de la curiosité ; pas de jugement, mais des préjugés ; pas de pensée, mais de l’imagination et du rêve ; pas de volonté, mais des souhaits.
Là où l’homme s’attaque à des problèmes, la femme se contente de réponses, là où il acquiert du savoir et des connaissances, elle se satisfait de croyances ou de superstitions, ou alors elle se livre à des suppositions. Il est évident que ce sont là les premiers stades, ceux que l’on constate dans l’esprit des enfants ou des primitifs.

Auteur: Jung Emma

Info: Dans "Anima et Animus", pages 80-81

[ machisme intériorisé ] [ intelligence ] [ hommes-femmes ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

archétypes narratifs

Si tous les contes merveilleux sont aussi uniformes, cela ne signifie-t-il pas qu’ils proviennent tous de la même source ? […] il semble en effet qu’il en soit ainsi. Cependant, le problème des sources ne doit pas être posé de façon étroitement géographique. Dire "une source unique" ne signifie pas forcément que les contes ont pour origine, par exemple, l’Inde, et qu’à partir de là ils se sont répandus dans le monde entier, prenant au cours de leurs voyages des formes différentes, – selon ce que certains admettent. La source unique peut-être, aussi bien, psychologique, sous un aspect historico-social. […]

Enfin, la source unique peut se trouver dans la réalité. Entre la réalité et le conte, il existe certains points de passage : la réalité se reflète indirectement dans les contes. Un de ces points de passage est constitué par les croyances qui se sont développées à un certain niveau de l’évolution culturelle ; il est très possible qu’il y ait un lien, régi par des lois, entre les formes archaïques de la culture et la religion d’une part, et entre la religion et les contes d’autre part. Une culture meurt, une religion meurt, et leur contenu se transforme en conte. Les traces des représentations religieuses archaïques que conservent les contes sont si évidentes qu’on peut les isoler avant toute étude historique, comme nous l’avons déjà indiqué plus haut. Mais étant donné qu’il est plus facile d’expliquer une telle hypothèse historiquement, nous établirons, en guise d’exemple, un bref parallèle entre contes et croyances. Les contes présentent les transporteurs aériens d’Ivan sous trois formes fondamentales : le cheval volant, les oiseaux, le bateau volant. Ces formes représentent justement les porteurs de l’âme des morts, le cheval dominant chez les peuples pasteurs et agriculteurs, l’aigle chez les peuples chasseurs, et le bateau chez ceux qui vivent au bord de la mer. On peut donc penser qu’un des principaux fondements structurels des contes, le voyage, est le reflet de certaines représentations sur les voyages de l’âme dans l’autre monde.

Auteur: Propp Vadimir

Info: Morphologie du conte, À l'origine des contes, p. 131

[ réel-imaginaire ] [ historique ] [ psychopompes ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

citation s'appliquant à ce logiciel

Tout d'abord FLP, de par la puissance et la souplesse de son moteur de recherche et ses presqu'infinies possibilités d'investigations croisées, s'essaye à épuiser les possibilités d'expression de la langue au sens où l'outil permet de traquer les formulations les plus ramassées et les plus efficaces (classement par défaut en partant du plus petit outcome) à partir de mots combinés, quel que soit le domaine exploré. C'est donc un dispositif d'exploration sémantique, de recherche statistique aussi, sans but consumériste, appelé à développer et améliorer ses fonctionnalités au fur et a mesure du développement de sa base de données.

On peut aussi voir FLP comme un wikipédia littéraire francophone, extrêmement ouvert, étoffant sans cesse un corpus qui, appréhendé par un esprit curieux,  pourra se révéler comme une pâte linguistique susceptible, au fur et à mesure de sa progression, de "montrer des choses". Par exemple que le langage, mémoire externe des hommes (oui l'humain est augmenté), ne se fonde que sur des conventions/consensus éphémères et qu'un axe important de la recherche sémio/sémantique devrait être de traquer certaines illusions en ce sens (Peirce sera d'une grande aide ici).

Un autre domaine à étudier sera celui de la communication pure, au sens où le langage humain a créé ses propres oeillères, évidentes dès qu'on réalise que n'existent que bien peu de manières de conceptualiser "en parallèle", (c'est à dire avec possibilité de traduction de l'un vers l'autre) les constructions d'ordre sémiotique issues d'autres "univers communicants", les codages de la communication des abeilles par exemple. Même si ici la musique semble aller trop vite pour la partition. 

Il y a donc une volonté de s'appuyer et de trifouiller un idiome en principe correctement orthographié, vu lui-même comme le codage de nos réalités solipsistes mélangées. Il s'agit d'une codification spirituelle (au sens de Peirce), qui ne veut être limitée que par l'imaginaire des participants et les limites de leurs conceptualisations communicables. En bref le langage veut aussi ici, si possible, s'analyser lui-même.

En mettant l'accent, autant que faire se peut, sur la clarté et donc la transmissibilité des notions dans un but d'exploration et d'élargissement collectif. Avec quelques mots valeurs clés à la base : ouverture, humour, tolérance, bon sens...

Auteur: Mg

Info: 6 oct 2020

[ quête ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

questions

L'homme moderne a cru pouvoir circonscrire le monde en projetant toute son énergie sur lui. Il a dilapidé son âme aux quatre coins de la terre, voulant tout voir d'elle et se faire payer de retour en l'exploitant. La conscience objective du monde extérieur voudrait nous faire croire qu'à son image, il n'existe qu'une conscience objective du mode intérieur et qu'à défaut de la penser, nous devrions l'exploiter. Comment peut-on se laisser persuader par une idée qui dénie outrageusement nos intuitions les plus évidentes ? Comment arrivons-nous à croire que notre pensée ne peut être que consciente ? Que faisons-nous de l'évidence de nos rêves et des expériences psychiques singulières ou extraordinaires comme celles des E.M.I. ? Par quelle force de persuasion finissons-nous par nous détourner de ces possibles auxquels les messages de l'inconscient nous invitent à nous abandonner ? Pourquoi refusons-nous d'éprouver ces numina et de leur donner une forme, ce qui nous ferait artistes de notre destinée ? Qu'est-ce qui se dissimule derrière les arguments d'autorité affirmant que notre âme n'est qu'une conscience, sinon la terreur face à l'étendue infinie de l'inconscient ? Que craignons-nous en nous-mêmes ? Nous qualifions d'obscurantistes les siècles derniers pour éloigner de nous le souvenir de massacres et de comportements terrifiants et nous brandissons une conscience que l'on imagine raisonnable pour se garder du retour de tels débordements. Mais ce comportement n'est pas celui d'hommes sages qui ont conscience de leurs démons, qui peuvent les identifier et qui restent vigilants lorsque ceux-ci se réveillent, c'est le comportement d'hommes qui refusent de voir leur part sombre, qui la répriment ou la projettent sur d'autres hommes qu'un jour, ils voudront combattre faute d'avoir su s'affronter eux-mêmes. L'inconscient est chargé de tous les maux et pourtant, il est un allié du conscient. De leur dialectique peut se développer un conscient plus fort, plus sûr de son existence, moins suggestible et moins malléable. Par le mythe de l'E.M.I., nous apprenons que le monde extérieur n'est pas tout et qu'il peut être bon de renoncer à nous en faire le maître pour que notre conscient s'abandonne aux messages de l'inconscient, pour qu'il en comprenne les numina. Au lieu que ce soit le destin qui nous attrape, peut-être arriverons-nous à suivre notre destinée à l'endroit où elle souhaite nous conduire.

Auteur: Arcé Alexandra

Info: Expérience de mort imminente : L'approche jungienne

[ rationalisme triomphant ] [ anthropocentrisme ]

 

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