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biologie

Que signifie l'expression "nature humaine" ? Trois notions prévalent mais posent problème : (1) Distinguer ce qui est biologique de ce qui est culturel/environnemental. Ici, le distinguo échoue. (2) Caractériser les traits caractéristiques de l'humanité, permettant ainsi de nous distinguer des autres espèces. Cette position est défendable mais elle n'apporte pas grand-chose. (3) Caractériser ce qui est universel ou typique de l'humanité, du à notre "héritage biologique évolué". Ici, le terme est défendable mais trompeur et donc contre-productif. La "nature humaine" est tout aussi réciproquement causée par la coévolution gène-culture et la construction de niches. Étant donné que tous ces termes n'ont qu'un faible pouvoir explicatif et qu'ils sont lourds de sens, nous suggérons de les abandonner. On peut les remplacer par des descriptions du comportement humain et de sa cognition qui sont le produit de processus constructifs internes et externes, socialement médiés, à apprécier à la fois sur des échelles de temps développementales et évolutives.

Auteur: Laland Kevin Neville

Info: écrit avec Gillian R Brown, Oxford Scholarship Online, 19 juillet 2018

[ humanité ] [ définition ]

 

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postérité

Tu sais bien que les humains, en éloignant les basiques problèmes de survie, ont développé quantité de disciplines vues comme inutiles ou même parasites, ce qui est une erreur puisqu'elles trouvent toutes leur justification. Pense à l'assassin destructeur de masse qui permet de reconstruire après sa chute - tout en améliorant une morale. Ou au glandeur jouissif, artiste ou pas, qui développe des techniques pour occuper le temps. Tous deux apportent de la matière à l'écrivain penseur, qui lui tente, génération après génération, d'affiner la description du monde et de ses interactions, pendant que de son côté le mathématicien mesure le cosmos donné à ses sens à l'aide de nombres abstraits, réputés immuables dans leurs attributs d'ordonnateurs des proportions.
Je crois pouvoir dire que ces deux spécialistes de l'abstraction et de l'imagination, en affinant les manières de nommer et décrire ce que nous appelons le réel, s'inscrivent, un peu plus que d'autres, dans une continuité évolutive.

Auteur: Mg

Info: 4 mai 2017

[ durabilité ] [ mathématiques ] [ langage ]

 

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gaïa matrice

Dans le cas du cytochrome C du papillon de nuit, il y a 30 différences et 74 similitudes. Pour la levure de pain et l'homme, il y a environ 45 acides aminés différents et 59 identiques. Pensez à la proximité entre l'homme et cet autre organisme, la levure de bière. Quelle est la probabilité que, dans 59 endroits, le même choix, parmi 20 possibilités, puisse se produire par accident ? Cette possibilité est incroyablement faible. Il y a, il doit y avoir, une explication évolutive à cela. L'explication développementale est que la levure de pain et l'homme ont un ancêtre commun, il y a peut-être deux milliards d'années. Nous constatons ainsi que non seulement tous les hommes sont frères, mais que les hommes et les cellules de levure sont au moins de proches cousins, sans parler des hommes et des gorilles ou des singes rhésus. Il est du devoir des scientifiques de dissiper l'ignorance de ces relations.

Auteur: Pauling Linus Carl

Info: The Social Responsibilities of Scientists and Science", The Science Teacher (1933), 33, 15

[ hémoprotéine ] [ famille terrestre ]

 

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spéculation

Mais quelle est donc la principale condition préalable pour que l'évolution suive son cours ? Dans une publication intitulée Physical Mode of the Biofield, Andrej Detela nous l'apprend: il s'agit de l'information. Cependant, il précise que des structures doivent être déjà en place ou se mettre en place pour que le processus évolutif ait lieu. Il faut donc:
• Une base d'information. Detela mentionne en particulier qu'il faut pouvoir emmagasiner d'énormes quantités d'énergie (bytes d'information).
• Une composante évolutive. L'aspect évolutif dépend de la capacité de la structure concernée à s'auto-organiser.
Toujours selon Detela, les deux processus sont inséparables et en symbiose, car il faut une source d'information primale pour que l'évolution s'effectue. Ce principe se retrouve à tous les niveaux structurels d'un organisme vivant. Donc, plus un organisme évolue, plus il se complexifie et plus il peut gérer de l'information, améliorer ses systèmes de communication et utiliser efficacement l'énergie des divers niveaux. Qui plus est, ce principe s'applique au-delà du champ biologique et vaut aussi pour toute structure énergétique subtile.

Auteur: Lapierre David P.

Info: Un monde de conscience

[ parapsychologie ]

 

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coévolution

Lorsque les changements d'un trait génétique sont source d'une sélection pour les changements d'un second, le taux de réponse de ce dernier dépend en partie du taux de changement du premier, qui, en règle générale, n'est pas rapide. Comparativement si une pratique culturelle modifie la sélection qui agit sur la variation génétique humaine, plus la proportion d'individus de la population présentant ce trait culturel est importante, plus la sélection sur le gène est forte. Par conséquent, la diffusion rapide d'une pratique culturelle améliore la sélection de la variante génétique dont la fréquence augmente rapidement. Les pratiques culturelles se répandent généralement plus vite que les mutations génétiques, tout simplement parce que l'apprentissage culturel se fait généralement à un rythme plus rapide que l'évolution biologique. De quoi dépend la vitesse de propagation d'un trait culturel ? Réponse : de la fidélité de sa transmission culturelle. Le facteur qui joue un rôle essentiel dans l'émergence d'une culture cumulative complexe chez l'homme est  en même temps un déterminant majeur des réponses évolutives pour cette culture.

Auteur: Laland Kevin Neville

Info: Darwin's Unfinished Symphony : How Culture Made the Human Mind

[ épigénétique ] [ sagesse grégaire ]

 

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Information

Mais quelle est donc la principale condition préalable pour que l'évolution suive son cours ? Dans une publication intitulée Physical Mode/ of the Biofield, Andrej Detela nous l'apprend: il s'agit de l'information. Cependant, il précise que des structures doivent être déjà en place ou se mettre en place pour que le processus évolutif ait lieu. Il faut donc: • Une base d'information. Detela mentionne en particulier qu'il faut pouvoir emmagasiner d'énormes quantités d'énergie (bite d'information). • Une composante évolutive. L'aspect évolutif dépend de la capacité de la structure concernée à s'auto-organiser. Toujours selon Detela, les deux processus sont inséparables et en symbiose, car il faut une source d'information primale pour que l'évolution s'effectue. Ce principe se retrouve à tous les niveaux structurels d'un organisme vivant. Donc, plus un organisme évolue, plus il se complexifie et plus il peut gérer de l'information, améliorer ses systèmes de communication et utiliser efficacement l'énergie des divers niveaux. Qui plus est, ce principe s'applique au-delà du champ biologique et vaut aussi pour toute structure énergétique subtile.

Auteur: Lapierre David P.

Info: Un monde de conscience

[ information ] [ conscience ] [ évolution ] [ collectivité ] [ oméga ]

 

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spiritualités

Qu'est-ce qui vous fait penser que les êtres humains sont sensibles et conscients ? Il n'y a aucune preuve. Les êtres humains ne pensent jamais par eux-mêmes, ils trouvent cela trop inconfortable. Pour la plupart, les membres de notre espèce se contentent de répéter ce qu'on leur dit et se fâchent s'ils sont exposés à un point de vue différent. Le trait caractéristique de l'homme n'est pas la prise de conscience mais le conformisme, et la conséquence caractéristique en est la guerre de religion. D'autres animaux se battent pour un territoire ou de la nourriture, mais, fait unique dans le règne animal, les êtres humains se battent pour leurs "croyances". La raison en est que les croyances guident le comportement, lequel a une importance évolutive chez les êtres humains. Mais à une époque où notre comportement pourrait bien nous conduire à l'extinction, je ne vois aucune raison de supposer que nous avons une quelconque conscience. Nous sommes des conformistes têtus et autodestructeurs. Toute autre vision de notre espèce n'est qu'un délire d'autosatisfaction.

Auteur: Crichton Michael

Info: The lost world

[ pouvoir sémantique ] [ animal particulier ] [ autodestruction ]

 

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indéterminisme

Dans un article publié dans The Monist de janvier 1891, je me suis efforcé de montrer quelles idées devraient constituer l’enchaînement d'un système philosophique, et j'ai particulièrement souligné celle de la chance absolue. Dans le numéro d'avril 1892, j'ai plaidé plus avant en faveur de cette façon de penser, qu'il conviendra de baptiser tychisme (de τύχη, chance). Un étudiant en philosophie sérieux ne doit en aucun cas se presser d'accepter ou de rejeter cette doctrine, mais il y verra l'une des principales attitudes que la pensée spéculative peut adopter, sentant bien que ce n'est pas à un individu, ni à une époque, de se prononcer sur une question philosophique si fondamentale. C'est une tâche à laquelle toute une ère doit s'atteler. J'ai commencé par montrer que le tychisme doit donner naissance à une cosmologie évolutive dans laquelle toutes les régularités de la nature et de l'esprit sont considérées comme produits d'un développement, et à un idéalisme à la Schelling qui considère la matière autant comme un esprit partiellement spécialisé que partiellement inerte.

Auteur: Peirce Charles Sanders

Info: The Law of Mind (1892) First published in The Monist Vol. II, No. 4 (July 1892), p. 533

[ hasard ]

 

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pessimisme

Qu'est-ce qui vous fait penser que les êtres humains sont sensibles et conscients? Il n'y a aucune preuve à ce sujet. Les êtres humains ne pensent jamais par eux-mêmes, ça les met trop mal à l'aise. Pour la plupart les membres de notre espèce ne font que répéter ce qu'on leur dit - et sont très dérangés s'ils sont exposés à une vision différente. Le trait humain caractéristique n'est pas la conscience, mais la conformité, et le résultat caractéristique en est la guerre religieuse. Les autres animaux se battent pour le territoire ou la nourriture; Mais, c'est exclusivement dans le règne animal, les êtres humains se battent pour leurs "croyances". La raison en est que les croyances guident le comportement, qui a une importance évolutive chez les êtres humains. Mais à un moment où notre comportement pourrait bien nous conduire à l'extinction, je ne vois aucune raison de supposer que nous ayons quelque conscience que ce soit. Nous sommes des conformistes obstinés et autodestructeurs. Toute autre vision de notre espèce est une simple illusion auto-félicitatrice.

Auteur: Crichton Michael

Info: The Lost World 1995

[ écologie ] [ inconscience ] [ bêtise ]

 

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bergsonisme

La Pensée serait à l'origine, bien que la pensée humaine ne se manifeste qu'au terme du mouvement. Car celui-ci tout entier serait la manifestation d'un élan créateur, d'essence spirituelle, qui dans l'homme atteindrait à la lucidité. [...]
Solution à la fois facile et vague. [...]
Certes, lorsque l'on dispose d'un élan spirituel, capable de créer, d'innover subitement, peu importe l'hétérogénéité des êtres rapprochés dans une série évolutive. La continuité est alors aussi facile à affirmer que difficile à démontrer et impossible à réfuter. Pour la science positive, la continuité véritable impliquerait la réduction du supérieur à l'inférieur, ou du moins l'explication de celui-là par celui-ci. Or le mécanisme de l'évolution des espèces nous reste mystérieux, nous ne comprenons pas davantage le surgissement de la vie à partir du non-vivant. Pas davantage la naissance de l'homme ou de l'intelligence. Dans ces conditions, même si l'on admet le fait de la succession, la vision historique n'impose ni n'implique aucune conséquence philosophique. Chacun a le droit d'interpréter le passé dont nous recueillons les traces et fixons les moments.

Auteur: Aron Raymond

Info: Dans " Introduction à la philosophie de l'histoire. Essai sur les limites de l'objectivité historique", Gallimard, 1986 (1938 pour la première édition), 521 pages, p.41

[ critique ] [ idéalisme ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson