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rapports humains

J’ai la tête aussi vide et morte qu’un théâtre où l’on vient de jouer […]. Je rentre à l’instant d’une soirée dont j’étais l’âme : les saillies volaient de ma bouche, tout le monde riait, m’admirait –mais je partis, et le trait à tirer ici doit être aussi long que le rayon terrestre […] et je voulais me tirer une balle dans la tête

Auteur: Kierkegaard Søren Aabye

Info:

[ insatisfaction ] [ mécontent de soi ] [ frime ]

 

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science-fiction

A y repenser, le premier choc en cet instant avait été pour lui de découvrir qu’il possédait effectivement une âme. / A vrai dire, il avait toujours plus ou moins supposé en avoir une –tout comme il possédait un assortiment complet de tout le reste, et même certaines pièces en double –mais découvrir, comme ça, à l’improviste, la chose tapie au fond de lui, ça lui avait flanqué une sacrée secousse.

Auteur: Adams Douglas

Info: Le Guide galactique, tome 3 : La vie, l'univers et le reste

[ conscience ] [ atman ] [ frousse ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

sagesse

À la maison, nous n’avions pas l’habitude de nous rendre dans les cimetières. Les morts étaient morts, disait ma mère... La messe et la prière étaient le moyen d’accéder aux morts... Cette attitude n’était pas fondée sur des superstitions ataviques –la crainte des morts, par exemple, à l’origine de toute une mauvaise littérature gothique, ou une prévention contre les cimetières –mais était une façon d’affirmer la force de la vie face à la mort.

Auteur: Llop José Carlos

Info: Solstice

[ deuil ]

 

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séparation

Père ! dis-je. Chacun suit son destin, mon petit ; les hommes n’y peuvent rien changer. Tes oncles ont étudié. Moi –mais je te l’ai déjà dit : je te l’ai dit, si tu te souviens quand tu es parti pour Conakry…moi, je n’ai pas eu la chance et moins encore la tienne…mais maintenant que cette chance est devant toi, je veux que tu la saisisses ; tu as su saisir la précédente, saisis celle-ci aussi, saisis-la bien ! Il reste dans notre pays tant de choses à faire…Oui, je veux que tu ailles en France ; je le veux aujourd’hui autant que toi-même : on aura besoin ici sous peu d’hommes comme toi…Puisses-tu ne pas nous quitter pour trop longtemps ! Nous demeurâmes un long bout de temps sous la véranda, sans mot dire et à regarder la nuit ; et puis soudain mon père dit d’une voix cassée : promets-moi qu’un jour tu reviendras ? Je reviendrai ! dis-je. Ces pays lointains…dit-il lentement. Il laissa sa phrase inachevée ; il continuait de regarder la nuit. Je le voyais, à la lueur de la lampe-tempête, regarder comme un point dans la nuit, et il fronçait les sourcils comme s’il était mécontent ou inquiet de ce qu’il y découvrait. Que regardes-tu ? dis-je. Garde-toi de jamais tromper personne, dit-il ; sois droit dans ta pensée et dans tes actes ; et Dieu demeurera avec toi. Puis il eut comme un geste de découragement et il cessa de regarder la nuit.

Auteur: Laye Camara

Info: L'enfant noir

[ voyages ] [ afrique ] [ douleur ] [ espoir ] [ dernières paroles ]

 

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