Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 2
Temps de recherche: 0.0258s

rythme circadien

Le matin, c’est la jeunesse du jour: tout y est gai, frais et facile; nous nous sentons vigoureux et nous disposons de toutes nos facultés. Il ne faut pas l’abréger en se levant tard, ni le gaspiller en occupations ou en conversations vulgaires; au contraire, il faut le considérer comme la quintessence de la vie et, pour ainsi dire, comme quelque chose de sacré. En revanche, le soir est la vieillesse du jour: nous sommes abattus, bavards et étourdis. Chaque journée est une petite vie, chaque réveil et chaque lever une petite naissance, chaque frais matin une petite jeunesse, et chaque coucher avec sa nuit de sommeil une petite mort.

Auteur: Schopenhauer Arthur

Info: Aphorismes sur la sagesse dans la vie – II/ Concernant notre conduite envers nous-mêmes

[ cycle ] [ emploi du temps ] [ optimisation ] [ journée-vie ] [ nycthémère ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

routine

Il se réveillait à neuf heures, et restait au lit jusqu’à dix heures et demie, lisant, tripotant les chats, et se farfouillant dans le nez. A honze heures, il faisait un tour dans le quartier jusqu’à l’heure du déjeuner, et alors rentrait. Après le déjeuner, il lisait un peu, puis se promenait dans Paris de trois à sept, bouquinant chez les revendeurs, et allant de café en café. Jamais il ne prenait un repas au restaurant, malgré l’envie qu’il en avait parfois, parce que sa pension était payée à la maison. Jamais il ne fit un voyage de huit jours. Jamais il ne sortait le soir, et jamais n’était invité. Par sauvagerie et horreur de se contraindre, il avait quitté le monde, n’avait plus été voir les gens qu’aux heures où il savait ne les trouver pas ; ensuite, comme il arrive, le monde le quitta, et tandis qu’au début il n’y allait pas par fantaisie d’humeur, un temps vint où s’y ajouta cette raison, qu’il craignait d’y être humilié.

Auteur: Montherlant Henry de

Info: Dans "Les Célibataires", éditions Grasset, Paris, 1934, page 51

[ isolement ] [ emploi du temps ]

 
Commentaires: 2
Ajouté à la BD par Coli Masson