Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 21
Temps de recherche: 0.0302s

paliers

Chaque œuvre scientifique suffisamment grande pour qu'on s'en souvienne pendant quelques générations offre un certain exemple de l'état défectueux de l'art du raisonnement de l'époque où elle a été écrite ; et chaque pas essentiel dans les sciences constitua une leçon de logique.

Auteur: Peirce Charles Sanders

Info: Inquiry and Belief. The Popular Science Monthly, Volume 12, 1877–1878 The Popular Science Monthly, Volume 12, 1877-1878

[ savoirs rationnels ] [ progrès ] [ historique ] [ nouveau paradigme ] [ raisonnement ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

instinct

- Ne te fie pas tant à tes pensées. Fie-toi plus, comme je te le disais hier, à ton flair. À ton observation, ton écoute, ton intuition. Je sais que pour les humains c'est difficile à comprendre, mais votre tête en ébullition vous fait tout confondre.

Auteur: Jauregui Eduardo

Info: Conversations avec mon chat

[ raisonnement ]

 

Commentaires: 0

présentation

On n'est pas séduit quand on est forcé d'accepter une vérité mathématique via une chaîne compliquée de conclusions formelles et de calculs, qu'il faut traverser à l'aveugle, lien par lien, suivant notre chemin quasiment en le touchant. Nous voulons d'abord un aperçu du but et de la route. Nous voulons comprendre l'idée de la preuve, le contexte plus profond.

Auteur: Weyl Hermann

Info:

[ convaincre ] [ raisonnement ] [ exactitude ]

 

Commentaires: 0

enquête

En un certain sens, les indices sont des symptômes compliqués, puisqu'il faut d'abord relever la présence nécessaire d'un agent causant indéterminé, puis prendre ce symptôme comme indice qui renvoie à un agent si possible plus déterminé, conventionnellement reconnu comme le possesseur le plus probable de l'objet laissé sur les lieux. Voilà pourquoi un roman policier est en général plus complexe et, par conséquent, plus passionnant que le diagnostic d'une pneumonie.

Auteur: Eco Umberto

Info: Les limites de l'interprétation, p 270.

[ raisonnement rétroductif ] [ inférence abductive ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

cohérence

Le terme principe logique directeur doit être pris comme une notion supposée vraie avec pour but de soutenir la validité logique de tout argument. Un tel principe stipule que parmi tous les états de choses qui peuvent être supposés sans conflit avec les principes logiques, ceux dans lesquels la proposition de base de l'argument serait vraie seront aussi des états de vérité de la conclusion. Rien de plus ne saura être pertinent par rapport à ce principe logique directeur, qui est, par conséquent, parfaitement précisé et non vague, comme nous avons vu pu le voir avec un principe directeur non logique.

Auteur: Peirce Charles Sanders

Info: On the Algebra of Logic. American Journal of Mathematics, 3, 15-57. (1880).

[ raisonnement solide ]

 
Commentaires: 3
Ajouté à la BD par miguel

induction

L'histoire mathématique semble, de toutes les histoires, la moins liée à ce dont elle est véhicule; s'il y a lien, c'est à posteriori (a parte post), servant uniquement pour la curiosité, non pour l'intelligence du résultat : l'après explique l'avant. Le mathématicien n'a pas besoin de connaître le passé, parce que c'est sa vocation de le refuser: dans la mesure où il ne se plie pas à ce qui semble aller de soi par le fait qu'il est, dans la mesure où il rejette l'autorité de tradition, méconnaît un climat intellectuel, dans cette mesure seule il est mathématicien, c'est-à-dire révélateur de nécessités. Cependant avec quels moyens opère-t-il? L'œuvre négatrice d'histoire s'accomplit dans l'histoire.

Auteur: Cavaillès Jean

Info: "Remarques sur la formation de la théorie abstraite des ensembles", in Philosophie mathématique, éd. Hermann, 1962, p. 27–28

[ tâtonnements ] [ raisonnement ] [ recherche ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

travail intellectuel

Une spécificité du savoir mathématique est que les mathématiciens sont les seuls scientifiques à avoir une notion bien définie de "vrai". Pour un mathématicien, un énoncé qui est vrai est un énoncé qui est démontré. Malheureusement, cela dit aussi que le savoir mathématique, à supposer que cela ait un sens, est un savoir conditionnel, c'est-à-dire conditionné à des hypothèses. Un mathématicien ne dit pas "je sais", mais "je sais que telle hypothèse entraîne telle conclusion". Il ne se contente pas de dire "je sais", il le démontre. Ainsi, l'un des maîtres mots en mathématiques est "démonstration". On n'est donc plus seulement dans le registre du savoir, au sens d'encyclopédie, de liste officielle des choses que l'on sait, mais aussi dans le registre du faire. On dit, : "faire une démonstration".

Auteur: Voisin Claire

Info: in "Faire des mathématiques", éd. cnrs, p. 7

[ certitude ] [ preuve ] [ praxis ] [ logique formelle ] [ raisonnement ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Benslama

irréflexion

Très jeune, j'ai été déçu par le sens que le monde moderne a donné à la politique. Et par ceux qui la font. j'ai le sentiment que, comme va le monde, les gens s'intéressent trop à la politique et pas assez à la philosophie. La norme semble non plus d'avoir une pensée, mais un avis. Un avis politique. Au lieu de se forger chaque jour une philosophie de vie propre, on se sent obligé de choisir un camp, on devient un partisan, et, dès lors, on cesse de penser. on se met une étiquette, on en colle à autrui, et l'on ne juge plus qu'à travers elles. On fait de la politique un outil de dissension, de dispute, quand elle ne devrait servir que nos intérêts communs. Les gens qui font de la politique et ceux qui les élisent ne le font plus pour des raisons philosophiques, mais partisanes. ils ne pensent plus à l'humanité, mais à leur portefeuille.

Auteur: Loevenbruck Henri

Info: J'irai tuer pour vous

[ raisonnement court ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

sémiotique

... quasi-esprit est un objet qui, de quelque point de vue qu'il soit examiné, doit évidemment avoir, comme toute autre chose, des qualités particulières susceptibles d'être constatées. (The Basis of Pragmaticism, 1906, variante on Quasi-mind)

Je désespère presque de dire clairement ce que j'entends par "quasi-esprit", mais je vais essayer. Une pensée n'est pas en elle-même dans un esprit ou un quasi-esprit (quasi-mind). Je dis cela dans le même sens que je pourrais dire que le Droit et la Vérité resteront ce qu'ils sont bien qu'ils n'aient pas été incarnés, et que rien ne fut jamais juste ou vrai. Mais une pensée, pour accéder à quelque mode actif d’existence, doit être incarnée dans un signe. Une pensée est une variété particulière de signe*. Toute pensée est nécessairement une sorte de dialogue, un appel du moi momentané vers un moi supposé meilleur de l'immédiat et de l'avenir général. Maintenant comme toute pensée requiert un mental, alors tout signe, même externe à tous les esprits, doit être constatation d'un quasi esprit. Le quasi-esprit est lui-même un signe, un signe que l'on peut constater.

Auteur: Peirce Charles Sanders

Info: Letters to Lady Welby, 1906 "I almost despair of making clear what I mean by a “quasi-mind;” But I will try." *Phrase qui peut être appréhendée comme affirmation de l'interprétant en tant qu'incarnation singulière, plus précisément comme secondéité médium

[ inférence ] [ trace ] [ marque ] [ raisonnement ] [ algorithme ] [ néologisme ] [ eidos ] [ tiercité non reformulée ] [ miroir ]

 
Mis dans la chaine
Commentaires: 1
Ajouté à la BD par miguel

cogito

[…] mais, pource qu’alors je désirais vaquer seulement à la recherche de la vérité, je pensai qu’il fallait que je fisse tout le contraire, et que je rejetasse comme absolument faux tout ce en quoi je pourrais imaginer le moindre doute, afin de voir s’il ne resterait point après cela quelque chose en ma créance qui fût entièrement indubitable. Ainsi, à cause que nos sens nous trompent quelquefois, je voulus supposer qu’il n’y avait aucune chose qui fût telle qu’ils nous la font imaginer ; et pource qu’il y a des hommes qui se méprennent en raisonnant, même touchant les plus simples matières de géométrie, et y font des paralogismes, jugeant que j’étais sujet à faillir autant qu’aucun autre, je rejetai comme fausses toutes les raisons que j’avais prises auparavant pour démonstrations ; et enfin, considérant que toutes les mêmes pensées que nous avons étant éveillés nous peuvent aussi venir quand nous dormons sans qu’il y en ait aucune pour lors qui soit vraie, je me résolus de feindre que toutes les choses qui m’étaient jamais entrées en l’esprit n’étaient non plus vraies que les illusions de mes songes. Mais aussitôt après je pris garde que, pendant que je voulais ainsi penser que tout était faux, il fallait nécessairement que moi, qui le pensais, fusse quelque chose : et remarquant que cette vérité, je pense, donc je suis, était si ferme et si assurée que toutes les plus extravagantes suppositions des sceptiques n’étaient pas capables de l’ébranler, je jugeai que je pouvais la recevoir sans scrupule pour le premier principe de la philosophie que je cherchais.

Auteur: Descartes René

Info: Le discours de la méthode, Librairie générale française, 1973, pages 127-128

[ démonstration ] [ raisonnement ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson