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définie

La réalité d'une île. Une île est réelle de manière bien précise. On en voit les bords, depuis le bateau, l'avion. (...) Une île est par excellence une entité, une identité, un quelque chose, avec un contour, eidos, elle émerge comme une idée. Dans sa finitude, une île est un point de vue sur le monde. Une île est immergée dans le cosmos, cosmique et cosmologique, avec le ciel étoilé au-dessus de nos têtes et l'immensité de face, sensible au regard.

Auteur: Cassin Barbara

Info: La nostalgie : Quand donc est-on chez soi ?

[ signe ] [ concept clair ] [ notion ] [ insularité ]

 

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être humain

Il y a si longtemps que le monde conceptuel est tout l’univers de l’homme. Nommer, définir, expliquer… Résultat : incessante angoisse. Dilater ou contracter l’univers ad infinitum – jeu de salon. Jouant au dieu au lieu d’essayer d’être comme Dieu. Crânant, crânant – et en même temps ne croyant à rien. Se vantant des miracles de la science, et pourtant regardant le monde à peu près comme autant de merde. Effrayante ambivalence ! Elisant les systèmes, jamais l’homme. Niant les hommes de miracles en vertu des systèmes érigés en leur nom.

Auteur: Miller Henry

Info: La Crucifixion en rose, tome 2 : Plexus

[ frimeur ] [ réprobateur ] [ notionnel ]

 

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création

Le concept est intérieur et actif, il peut en outre être transposé dans la réalité.
Pour expliquer une telle chose à nos contemporains, il faudrait céder à la tentation de courir ou de sauter afin de montrer la différence qu’il y a entre un véritable concept et une représentation somnolente. Comment mettre les gens en mouvement, comment mettre du mouvement dans l’effroyable inertie de leur faculté de représentation ? Il faudrait engager partout une course poursuite avec les concepts, faire enfin la différence entre se représenter ordinairement le cercle et se rendre en chaque point sis à la même distance de son centre.

Auteur: Steiner Rudolf

Info: Hasard, nécessité et providence

[ notion agissante ] [ intentiton ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

processus d'abstraction

Nous n’avons jusqu’ici traité que du rôle déformant du refoulement. Il faut encore parler d’un autre rôle qu’il joue, qui consiste à rendre une expérience irréelle par "cérébralisation". Je veux dire par là que je crois voir, mais ne vois que des mots. Je crois ressentir, mais ne fais que penser la sensation. L’individu cérébral est un individu aliéné, l’individu de la grotte de Platon. Il ne voit que des ombres et les prend pour la réalité présente.
Le processus de cérébralisation est lié à l’ambiguïté du langage. A peine ai-je exprimé quelque chose par un mot, que l’aliénation survient. La plénitude de l’expérience n’existe dans sa plénitude que jusqu’au moment d’être exprimé par le langage.

Auteur: Fromm Erich

Info: Dans "Bouddhisme Zen et psychanalyse", page 121

[ dépossession de l'expérience ] [ mirage des mots ] [ monde notionnel ] [ réel conceptualisé ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

sémiotique

Le signe signifie quelque chose, son objet. Il représente cet objet, non pas sous tous ses aspects, mais en référence à une sorte d'idée, que j'ai parfois appelée le terrain des signes (representamen). "L'idée" doit être comprise ici dans une sorte de sens platonicien, très familier dans le langage courant. Je veux dire dans ce sens où nous disons qu'un homme attrape l'idée d'un autre homme, où nous dirons que lorsqu'un homme se souvient de ce à quoi il pensait à un moment antérieur, il se rappelle la même idée, et où lorsqu'un homme continue à penser quelque chose, disons pendant un dixième de seconde, et dans la mesure où sa pensée reste en accord avec elle même durant ce temps, maintenant un contenu similaire, c'est la même idée et non à chaque intervalle un nouveau concept.

Auteur: Peirce Charles Sanders

Info: Manuscrit, On Signs [R]. 1897. From the Robin Catalogue

[ vocabulaire ] [ notion ] [ mot ] [ vitesse de l'esprit ] [ concept ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

élément distinct

Le mot individualité appliqué à une eccéité (qualité d'une chose d'être ici et maintenant telle qu'elle est) implique une conception unilatérale de la question, comme si unité et ségrégation étaient ici la caractéristique. Mais ce n'est pas le cas. L'unité ségrégative appartient à la conscience immédiate, à la qualité ; et où qu'elle apparaisse, voilà son origine réelle. La véritable caractéristique de cette unité est la dualité ; et ce n'est que lorsqu'un membre de la paire est considéré exclusivement qu'il apparaît comme une individualité.
Mais ce qui est communément présent à notre esprit lorsque nous parlons d'individualité est une manière positive de repousser la généralité. Nos pensées sont tellement imprégnées cette dernière, que nous regardons tout de son point de vue. Au lieu de penser à cette individualité telle qu'elle est en elle-même et pour elle-même, nous la considérons dans sa relation avec la généralité.

Auteur: Peirce Charles Sanders

Info: Abstracts of 8 Lectures, 1897-8, Manuscript Id: MS [R] 942. From the Robin Catalogue

[ notion séparée ] [ dichotomie ] [ focalisation ]

 

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pulsion

Le terme de libido signifie pour moi : énergie psychique, ce qui lui permet de désigner l’intensité dont sont chargés les contenus psychiques. Freud identifie libido et Eros, conformément à ses hypothèses théoriques, et souligne qu’il distingue la libido de l’énergie psychique en général. C’est ainsi qu’il dit (Gesammelte Schriften, tome V, p.92) : "Nous avons établi la notion de libido en tant que force quantitativement variable et susceptible de mesurer les processus et les échanges dans le domaine de l’excitation sexuelle. Cette libido, nous la différencions de l’énergie qu’il faut supposer, en toute généralité, à la base des processus psychiques…" Dans un autre passage, Freud dit que, pour ce qui est de l’instinct de destruction, "un terme analogue à celui de libido lui fait défaut". Comme le prétendu instinct de destruction est aussi un phénomène énergétique, il me semble plus simple et préférable de définir la libido comme signifiant de façon générale des intensités psychiques, c’est-à-dire de faire du terme de libido un synonyme de l’énergie psychique en toute généralité. 

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Dans "Psychologie de l'inconscient", trad. Roland Cohen, Livre de Poche, Paris, 1993, pages 99-100

[ notion psychanalytique ] [ historique ] [ comparaison ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

psychologie analytique

Si nous abordons ses concepts [à Jung] par ordre d’importance décroissante, nous constatons que le point central, et l’on devrait peut-être dire l’ultime produit psychologique du système jungien tout entier, est le soi, ou sujet. Celui-ci comprend à la fois des éléments individuels et raciaux, et couvre la psyché dans sa totalité, tant consciente qu’inconsciente. A son tour, la psyché représente la totalité des processus psychiques et, du fait que toute expérience est psychique, inclut toute expérience. Elle est plus étendue que l’âme et la contient, et l’âme elle-même n’est autre chose que le comportement de la personnalité intérieure du sujet à l’égard de son inconscient. L’esprit est assimilé à l’activité psychique consciente, au conscient ou à l’intelligence. La psyché se trouve alors divisée en trois systèmes : le conscient, l’inconscient personnel, et l’inconscient collectif ou racial. Si nous examinons ces systèmes pour déterminer la position qu’occupe l’ego, nous constatons que la face périphérique du système conscient est constituée par un ensemble de fonctions dénommé persona. Celle-ci est exclusivement chargée d’assurer les relations de l’individu avec le monde objectal, mais n’est en aucune manière superposable à l’individu. 

Auteur: Glover Edward

Info: Dans "Freud ou Jung ?", trad. Lucy Jones, P.U.F., Paris, 1954, pages 12-13

[ résumé ] [ notions principales ] [ triade ] [ personnalité miroir ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

xénolinguistique

Comparons la durabilité du réel avec celle du sémantique.

Si je vous dis "bloc de granit" ou "montagne"... ou "Cervin", nous voilà avec des portions de notre réalité, bien circonscrites, qui ont de bonne chance de perdurer plus longtemps que nos existences éphémères.

Maintenant attardons-nous un peu sur ces mots "dalle carrée en granit". On précise un peu l'objet, ainsi figé avec le langage. (étant entendu que la langue francophone est bien intégrée par qui en discute.)

Dans l'absolu ces deux faces : le mot et la chose, sont éphémères à des degrés divers. 

a) Le mot, en terme de durabilité, touche aux extrêmes. Il peut être exprimé et disparaitre en 2 secondes mais il peut aussi être gravé sur une plaque en iridium qui, stockée au bon endroit, ou envoyée  dans l'espace, pourra atteindre une durée qui dépassera de loin celle d'un bloc de granit. On peut même dire que cette idée de "dalle de granit", conformément transmise via les générations, les peuples, voire même entre systèmes planétaires ou galaxies, et donc éventuellement gravée ou disséminée sur d'autres supports, ne pourra pas (dans l'absolu une fois encore) se dégrader ou s'éroder. Notre expression dalle de granit est ici une idée immortelle.

b) Maintenant la chose : une "dalle de granit", à l'horizon humain ou terrestre est en effet supposée durer plus longtemps qu'une vie d'homme, éventuellement plus longtemps que son espèce elle-même.  Mais, quoi qu'on puisse en dire ce bout de granit taillé disparaitra un jour ou l'autre, principalement par usure du temps, tout comme la terre est apparue il y a 5 milliards d'années et qu'elle disparaitra dans quelques autres milliards de cycles.

Par conséquent la sémantique, ou l'esprit (qui ne pense en bonne continuité qu'avec le verbe et les mots) se trouvent possiblement promis à une forme d'éternité, qui passe par l'idée de conservation des signes organisés. On dira que ce problème de continuité semble avoir été bien abordé et en partie résolu via les méthodologies de stockage de la double hélice de l'ADN que nous commençons à peine à entrevoir. Mais c'est une autre histoire.  

La secondéité qui exprime ces pensées est bien sûr "au centre" de tout ça. Elle est l'émergence biologique, issue de la matière, de Gaïa... du granit si on veut... qui se retrouve capable, par un effet évolutif "Gaïa", civilisationnel et grégaire, de développer les idées ci-dessus grâce à un langage écrit et donc externalisable. 

Elle se dit que pour aller un peu au-delà de tout ça il reste à déceler/rencontrer une autre espèce non terrestre, dotée d'un langage articulé et externalisable si possible.

Il faudra alors trouver/développer une méthodologie suffisamment claire, logique et progressive pour qu'à partir de quelque chose de très simple et basique - comme notre dualité source par exemple - nous sachions aborder et développer des façons d'expliciter - et nous laisser éduquer - face/par une race différente (imaginons des entités intelligentes, sur base biologique de silicium, émergées d'une planète très exotique) l'idée/concept que nous avons formalisé ici sous "dalle de granit". 

Pour ce faire il faudra d'abord trouver la première accroche d'une interface sémiotique - allant dans les deux sens - pour ensuite développer un dictionnaire commun, qui devra d'abord établir, au cas par cas, l'historique, l'étymologie et les circonstances d'apparition de chaque nouveau terme/objet/concept de cette culture non terrestre, culture ayant aussi développé un système de signes-langages qu'elle nous enseignera simultanément.

Auteur: Mg

Info: fév 2023

[ notions athanasiques ]

 

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