Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 153
Temps de recherche: 0.0566s

espérance

Le démon du jeu est universel. Il est si profondément ancré dans la nature humaine que, depuis la nuit des temps, philosophes et moralistes sont partis du principe qu'il était maléfique. Les Romains appelaient cupiditas le désir des choses de ce monde, l'avidité nue et éhontée. C'est là que réside peut-être l'origine de tous nos problèmes. Mais comme il est, encore aujourd'hui, facile de comprendre l'envie féroce que ressentent ceux qui ne possèdent pas grand-chose envers ceux qui ont tout ! Et le jeu ? Eh bien, le jeu offre aux pauvres une lueur d'espoir d'obtenir quelque chose pour rien.

Auteur: Dexter Colin Norman

Info: Portée disparue

[ loterie ] [ dépendance ]

 

Commentaires: 0

poivrot

Tu tires la chasse d’eau et tu contemples ton vomi comme un train au départ. Ton estomac est vide, tu ne vomiras sans doute plus aujourd’hui et tu décides de prendre cinq aspirines, lesquelles, ajoutées aux six que tu as prises hier soir, font un total de onze cachets en huit heures, ce qui, selon la notice, les médecins, les copines et les femmes du monde entier, est très mauvais pour la santé. Mais tu as pris cette habitude depuis si longtemps que tu n’oses pas t’arrêter maintenant, et tu frissonnes à l’idée de ce que seraient tes gueules de bois sans aspirine.

Auteur: deWitt Patrick

Info: Ablutions

[ cercle vicieux ] [ alcool ] [ médicaments ] [ dépendance ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

homme hypermoderne

Malgré ses illusions sporadiques d’omnipotence, Narcisse a besoin des autres pour s’estimer lui-même ; il ne peut vivre sans un public qui l’admire. Son émancipation apparente des liens familiaux et des contraintes institutionnelles ne lui apporte pas, pour autant, la liberté d’être autonome et de se complaire dans son individualité. Elle contribue, au contraire, à l’insécurité qu’il ne peut maîtriser qu’en voyant son "moi grandiose" reflété dans l’attention que lui porte autrui, ou en s’attachant à ceux qui irradient la célébrité, la puissance et le charisme. Pour Narcisse le monde est un miroir ; pour l’individualiste farouche d’antan, c’était un lieu sauvage et vide qu’il pouvait façonner par la volonté.

Auteur: Lasch Christopher

Info: Dans "La culture du narcissisme", trad. Michel L. Landa, éd. Flammarion, Paris, 2018, page 29

[ description psychologique ] [ dépendance relationnelle ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

deuil

Le dernier soir que papa a pris une cuite il était planté sur le palier braillant qu’on lui apporte ses souliers pour aller sortir chez Tunney pour se cuiter plus et il avait l’air comme une souche et courtaud en chemise. Jamais plus le revoir. La mort, c’est ça. Papa est mort. Mon père est mort. Il m’a dit d’être un bon fils pour maman. J’ai pas pu entendre les autres choses qu’il a dites mais j’ai vu sa langue et ses dents essayant de le dire mieux. Pauvre papa. C’était M. Dignam, mon père. J’espère qu’il est au purgatoire maintenant parce qu’il est allé à confesse avec le père Conroy samedi soir.

Auteur: Joyce James

Info: Ulysse

[ dépendance ] [ précarité ] [ dernières paroles ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Plouin

alcoolisme

Au début, tu voulais boire l’océan pour le mettre à sec, mais tandis que tu t’y employais, toutes sortes d’horreurs – à la fois vivantes et mortes – sont apparues. Ces créatures tâtonnaient vers toi à l’aveuglette. Plus elles étaient horribles, plus tu buvais – comme si tu tentais de les avaler, de les ôter de ta vue. Tu ne bois pas pour oublier – cela ne se passe plus ainsi – au lieu de cela, l’océan est devenu tout ce qui n’est jamais arrivé, et quand tu bois tu peux nager sans effort là où l’humeur te porte. Tu bois effectivement comme un poisson dans l’eau, puisque boire te permet de respirer sous l’eau.

Auteur: Butlin Ron

Info: Le son de ma voix

[ addiction ] [ dépendance ]

 

Commentaires: 0

indépendance

Faux problème parce que vous savez bien, mon cher amphibien écarlate, que la liberté n'existe pas, et que la réalité, bien qu'extrêmement mouvante, est un solide carcan.
Les êtres les moins libres sont ceux qui dépendent des autres, surtout ceux d'en haut, qui sont les plus entravés, tenus par leur standing et leur niveau de vie.
Il n'y a pas de violence dans nos société, si ce n'est celle du consensus, de la paresse, du politiquement correct atroce des médias dominants (particulièrement en France), du refus de la vraie créativité qui prend des risques, de l'"assentiment consenti" tel que décrit par Chomsky, de l'inertie des convenances qu'on retrouve partout.
De gens qui savent déjà ce qu'ils ont envie d'entendre. Même sur ce blog.

Auteur: MG

Info: 9 mars 2011, sur le blog de Jorion

[ dépendance ]

 

Commentaires: 0

éducation

L'enfant psychiquement sain développe du courage, une intelligence d'une valeur générale, une faculté d'adaptation active; l'enfant gâté n'a rien ou très peu de tout ceci, mais par contre de la lâcheté et du truquage. Et en plus son esprit se meut dans un sentier excessivement étroit, ce qui fait qu'il paraît toujours tomber dans les mêmes erreurs. Un enfant tyrannique paraît toujours tyrannique, un voleur persiste toujours dans ce métier. Le sujet atteint de névrose d'angoisse répond à toutes les obligations de la vie par de l'angoisse, le toxicomane recherche toujours sa drogue, le pervers sexuel ne montre aucune tendance à abandonner sa perversion. Dans le fait d'exclure toute autre activité apparaît encore plus nettement leur lâcheté en face de la vie, leur manque de confiance en eux-mêmes, leur complexe d'infériorité, leur tendance à s'éliminer eux-mêmes.

Auteur: Adler Alfred

Info: Le Sens de la vie

[ addiction ] [ refuge ] [ dépendance ]

 

Commentaires: 0

fonction sociale

Tu nous demandes ce que nous faisons, où nous travaillons, continua Philippe. C'est justement le problème. La plupart des gens s'identifient à leur travail. Sans leur boulot, ils seraient perdus. C'est la source de leur identité. C'est ce qu'ils sont. Beaucoup de gens ne font que travailler. Ils ont besoin de ce genre de structures pour donner un sens à leur vie, pour se sentir épanoui. Mais tu trouves ça épanouissant, un boulot de secrétaire ? Avec du temps libre, tu peux tout faire ! Les seules limites sont celles de ton imagination. Pour la plupart des gens, la vie n'a pas de sens. Ils ne savent pas pourquoi ils sont là et ils s'en foutent. Nous, nous avons la chance d'être différents. Nous n'avons pas besoin d'un boulot pour nous tenir occupés. Nous, nous pouvons vivre !

Auteur: Bentley Little

Info: L'ignoré

[ situation personnelle ] [ labeur ] [ dépendance ] [ réconfort ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

addiction

"Je dois voir les informations", "laisse-moi me connecter", sont des phrases que nous entendons quotidiennement. Pour la plupart des personnes accros à l'info en boucle, être informé de ce qui s'est passé au gouvernement, de la météo qu'il fait à Rennes ou du déraillement d'un train en Inde ne changera pas leurs décisions ni leur comportement pendant les jours et les semaines qui vont suivre. Il est probable qu'elles se sentiraient mieux en ciblant leur besoin d'information, et en s'occupant à d'autres activités récréatives. Mais notre comportement est principalement déterminé par le striatum, et non par la raison. Nous sommes devenus des obèses informationnels, un phénomène désigné sous le terme d'infobésité, néologisme qui résume le parallèle avec la consommation effrénée de nourriture dans un monde de pléthore alimentaire, ayant conduit aux taux d'obésité sans précédents que connaît le monde "développé".

Auteur: Bohler Sébastien

Info: Le Bug humain

[ dépendance ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

femmes-hommes

H. : Tu ne m'aimes plus.
N.: Oui, c'est exactement cela.
H. : Et tu oses le dire ?
N. : Oh! Ça me fait si mal, Torvald [...] Mais je ne peux rien y faire. Je ne t'aime plus.
(...)
H. : Et tu peux m'expliquer comment j'ai perdu ton amour?
N. : Certainement. C'est ce soir, quand le miracle ne s'est pas produit. J'ai vu alors que tu n'étais pas l'homme que j'avais imaginé.
(...)
H. : Oh! TU penses et tu parles comme une enfant qui ne comprend rien.
N. : Soit. Mais toi tu ne penses pas et tu ne parles pas comme l'homme que je pourrais suivre. (...) Telle que je suis maintenant, je ne suis pas une épouse pour toi.
H. : J'ai la force de devenir un autre.
N. : Peut-être... si on t'enlève ta poupée.

Auteur: Ibsen Henrik

Info: Une maison de poupée

[ dépendance ] [ couple ]

 

Commentaires: 0