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santé

Pour le son du corps de l'homme et la sérénité de son esprit il n'y a rien de tel que le mauvais temps ; chaque jour a sa beauté, et les orages qui fouettent le sang le font font palpiter encore plus vigoureusement.

Auteur: Gissing George Robert

Info:

[ intempéries ] [ roboratif ]

 

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confort

C'était dimanche soir. L'heure du thé. En dépit des rideaux tirés depuis un moment, le vent échevelé évoquait sur les volets tout le grand automne de l'océan et de l'île et du brouillard, terrible dehors qui faisait que je me sentais beaucoup mieux chez moi que nulle part ailleurs.

Auteur: Pombo Alvaro

Info: Du côté des femmes

[ foyer ] [ intempéries ]

 

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maison

Toute la soirée, la tempête de neige s’est déchaînée, tandis que j’écoutais en boucle les Leçons de ténèbres pour viole de gambe de François Couperin, que la maison en bois craquait sous la furie des éléments, que j’assistais au spectacle de derrière les vitres de la cuisine, enfournant de longues bûches dans le poêle à bois, savourant ce qui me restait de sou-chong, comme si j’étais le dernier homme sur terre.

Auteur: Falkner Dominique

Info: Door County

[ refuge ] [ intempéries ] [ confort ]

 

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lecture

Il s'éveilla au milieu du chapitre, probablement à cause d'une baisse d'intensité de l'action. Ou de sa propre concentration. La pluie redoublait maintenant contre les vitres, nettoyage estival de l'univers végétal extérieur. Il se leva, ferma un des volets, laissant une demi-fenêtre ouverte de manière à ce que la fraîcheur puisse venir jusqu'à lui. Dans le jardin les arbres ondoyaient, comme frémissants de plaisir sous l'averse. Il les contempla un instant avant de retourner s'étendre avec son polar, périple mental maintenant agrémenté du cliquetis irréguliers des gouttes contre les jalousies, avec parfois une bourrasque, un peu plus bruyante, comme si une poignée de graines liquides était projetée par quelque semeur céleste.

Auteur: MG

Info: 2008

[ eau ] [ littérature ] [ confort ] [ intempéries ]

 

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littérature

Il faisait un temps affreux ; pluie et tempête, pluie et tempête ; et la boue, la boue, la boue épaisse dans toutes les rues. Depuis des jours et des jours, un immense voile pesant passait sur Londres en provenance de l'est, et il passait toujours, comme si dans l'est il y avait une Éternité de nuages et de vents. Si furieuses avaient été les bourrasques que les hautes constructions de la ville avaient eu le plomb arraché de leurs toitures. Dans la campagne, des arbres avaient été déracinés et des ailes de moulin emportées. La côte charriait son lot funèbre de naufrages et de morts. De violentes pluies avaient accompagné ces rafales de vent, et le jour qui finissait [...] avait été le plus terrible de tous.

Auteur: Dickens Charles

Info: De grandes espérances, Chapitre XXXIX

[ intempéries ] [ ville ]

 

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émerveillement

Nous suivions un sentier étroit sur lequel rampaient en tout sens de petits serpents rouges qui se tortillaient sous nos pieds. Le silence qui régnait alentour engendrait une somnolence rêveuse. À notre suite se mouvaient lentement de noirs troupeaux de nuages. Se fondant ensemble, ils eurent bientôt couvert tout le ciel derrière nous, alors que, devant, il restait dégagé. Mais déjà des lambeaux de nuages nous dépassaient en fuyant vivement vers l'horizon. Quelque part au loin le tonnerre grondait, sa rumeur bougonne se faisait de plus en plus proche. Il tombait des gouttes. L'herbe fut parcourue d'un frou-frou de métal.

Aucun abri ne s'offrait. Soudain tout s'assombrit et le bruissement de l'herbe devint plus sonore, comme apeuré. Le tonnerre gronda, les nuées frissonnèrent, parcourues d'une flamme bleue… Une pluie drue se mit à tomber à torrents, et les coups de tonnerre commencèrent à se succéder sans interruption sur la steppe déserte. L'herbe ployée par les bourrasques de vent et de pluie se couchait à terre. Tout tremblait, remuait. Des éclairs aveuglants déchiraient les nues. Dans leur éclat bleuté apparaissait au loin la chaîne de montagnes, argentée et froide, où étincelaient des feux d'un bleu plus foncé ; quand les éclairs s'éteignaient, elle s'évanouissait, comme engloutie par l'abîme de ténèbres. Tout grondait, frissonnait, répercutait les sons et les suscitait. C'était comme si le ciel, trouble et courroucé, se purifiait par le feu de la poussière et de toutes les immondices qui lui étaient venues de la terre. Et la terre semblait trembler d'effroi devant sa colère.

Chakro grognait comme un chien apeuré. Moi, en revanche, j'étais en joie : devant ce tableau sombre et puissant d'un orage dans la steppe je me sentais soulevé au-dessus de l'ordinaire. Ce merveilleux chaos m'exaltait, m'empoignait l'âme de sa terrible harmonie et l'accordait à un mode héroïque.

L'envie me prit alors de participer à la symphonie, d'exprimer à ma façon la jubilation qui débordait de mon âme à la vue de cette puissance. La flamme bleue qui embrasait le ciel me sembla brûler aussi dans ma poitrine : comment manifester mon émoi sublime et mon enthousiasme ? Je me mis à chanter, à pleine voix, de toutes mes forces. Le tonnerre rugissait, les éclairs étincelaient, l'herbe chuintait, et moi, je chantais, je me sentais en étroite communion avec tous les sons… J'avais perdu l'esprit, mais c'était pardonnable, car je ne faisais de tort à personne qu'à moi-même. La tempête sur la mer et l'orage sur la steppe ! Je ne connais pas de phénomènes plus grandioses dans la nature.


Auteur: Gorki Maxime

Info: Mon Compagnon. Chapitre VII.

[ fusion ] [ intempéries ]

 

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Ajouté à la BD par miguel