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évolution

Mais Anomalocaris, le plus gros animal de tout le cambrien, n'est nullement un Poisson et demeure un Arthropode, comme ses voisins du schiste de Burgess. Yohoia, Wiwaxia, et Hallucigenia, ses sept paires de piquants pointus et ses sept tentacules, et nul ne sait où sont ni son haut ni son bas, ni son devant, ni son derrière ! Nous ne venons pas d'eux, Arthropodes ou Trilobites, puisque nous sommes des Vertébrés et qu'ils sont des Invertébrés ! Les Trilobites ont disparu, mais quelques Crustacés, Unirames et Chélicérates sont demeurés après que furent décimées la plupart des espèces disparates du schiste de Burgess ! Qui étiez-vous, où alliez-vous quand la vie était belle au paléozoïque ? Je me disais : les espèces disparaissent beaucoup plus lentement qu'elles n'apparaissent.

Auteur: Regnault François

Info: In "L'Origine des Espèces", livret d'une oeuvre de Georges Aperghis

[ paléontologie ] [ musique contemporaine ] [ taxonomie ] [ bestiaire ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

chanson médiévale

Refrain :
La bel' aronde, messagère de la gaye sézon,
Est venue, je l'ai vue,
Elle vole mouchelettes, elle vole moucherons,
La véla, je la voy, je recognoy le dos noir,
Je l'y vois le ventre blanc qui l'y tréluit au soleil,
La véla, je la voy,
Elle vole mouchelettes, elle vole moucherons.

Couplets :
Gentille aronde, tu viens.
Avec l'aimable printans,
Après l'été tu t'en vas,
Oncques hyver ne sentis.

Quand nous quittant tu dépars,
Aronde, mais où vas-tu ?
Là où revient le dous tans,
D'où les orages s'en vont.

Lors que tu voles amont,
Allez, véla le beau temps ;
É quand tu voles en bas,
Il pleuvra, cachez-vous.

L'air de la peste ne nuit,
Là où tu fais ta maison.
Aporte nous la santé,
Viens, niche dans ma maison.

Auteur: Baïf Jean Antoine de

Info: In "Le Printemps", cycle de chansons composées par Claude Le Jeune

[ météo ] [ invitation ] [ 2e personne du singulier ] [ oiseau ] [ joie ] [ vieux français ] [ nature ] [ musique pré-baroque ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

élégie

Paco de Lucia. Guitariste clair et puissant, être simple, doux, discret, immense virtuose de l'instrument, homme entier au sens où son art reposait sur sa terre originelle du sud de l'Espagne, pas comme ces artistes qui copient bêtement les bêlements clinquants de la culture mercantile dominante.
Inconsolable à la mort de son ami et alter ego le chanteur Camaron de la Isla, avec qui il partageait et transmettait le plus dense et le plus puissant des duende, Paco a imperturbablement continué de transmettre le feu du flamenco. Cette musique qui a capté l'âme de l'Islam et son humilité devant Allah le grand, lumière du désert, pas une divinité occidentale avide et anthropocentriste, mais l'ultime créateur miséricordieux et grand qui aide l'humain à transformer son vide intérieur en espace.
Ça doit chauffer là-haut.

Auteur: Mg

Info: 27 fév. 2013. Suite à la mort de Paco

[ passion ] [ musique ]

 
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jazz

Alors que Charlie Parker arrivait au bout du bout de sa vie aprés tous les excès possibles, Nica, très inquiète, demanda à son médecin personnel de venir l'ausculter. Un fois arrivé il demanda au sax alto  :

- Monsieur Parker, avez-vous déjà pris des drogues ?

Bird le regarda calmement, et, de sa voix fatiguée, soufflée, qui gommait les articulations : 

- A l'occasion, un petit peu de cherry avant le dîner.

Quelques jours plus tard il décédait chez la même Pannonica de Koenigswarter, héritière Rotschild, grande bienfaitrice des be-boppers avant-gardistes de l'époque.

Bird en était à un tel point que le dernier endroit où il pouvait trouver refuge était chez elle. En l'examinant après sa mort le médecin estima qu'il était proche de la soixantaine. Il avait 35 ans.

Auteur: Internet

Info: compil MG

[ anecdote ] [ musique ] [ liberté ] [ junkie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

chanson française

Il arrivait que l’on parle musique dans ma famille.
Mon cousin Jean-Jacques préférait Sylvie Vartan à Sheila parce qu’elle avait un plus beau cul.
Ma mère avait le béguin pour Julio Iglesias et Sacha Distel. En revanche, elle ne supportait pas Mireille Mathieu, maniérée et mal fagotée.
Mon père aimait bien Gilbert Bécaud. À chacune de ses apparitions télévisuelles, il répétait : " Il a toujours sa cravate à pois ! " ou alors : " Tiens, c’est rare de le voir sans sa cravate à pois ! "
Ma grand-mère détestait Johnny Hallyday : " Il ne chante pas, il gueule ! "
Mon grand-père, lui, ne comprenait pas cette génération de chanteurs " tous infoutus de passer à la télé sans qu’une ribambelle de nègres se dandine autour d’eux ".
Leurs avis s’harmonisent concernant le classique et l’opéra, regroupés sous le terme de grande musique : tous trouvaient ça chiant.

Auteur: Romand Éric

Info: Mon père, ma mère et Sheila, pp 18-19, Stock, 2017

[ vingtième siècle ] [ variétés ] [ musique ]

 

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ambiance

Ah ! Chez Max ! C'était spacieux. Il y avait du mouvement, et l'air circulait. Ce que j'aimais Chez Max, c'était la musique d'ambiance. C'était la même musique de tango qui tournait sans cesse. Quand j'avais questionné Max à ce sujet, il m'avait dit que c'était ainsi depuis l'ancien patron. Quand le bar avait été racheté, l'une des choses entre autres, comme le plat du jour, que le repreneur n'avait pas changée, c'était cette musique de tango. Cela faisait insolite mais, en même temps, ce tango en sourdine laissait planer dans le bar un air de tristesse et de force. Une musique qui rappelait à l'âme ses mouvements, ses sautes d'humeur, dans une atmosphère de mysticisme. Malgré les bruits de verres, de commandes, d'assiettes à l'heure du déjeuner, cette musique flottait sur les murs, sur les tables, sur les gens, comme un fantôme invisible.

Auteur: Ken Bugul Mariétou Mbaye Bileoma

Info: Mes Hommes a Moi

[ musique ] [ bistrot ]

 

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Asie

On connut en Inde, dans les deux derniers siècles, plusieurs grands maîtres de musique, qui ont laissé derrière eux quelques anecdotes légendaires.
Il est établi, dans la musique indienne, qu'il faut distinguer les harmonies, les ragas, du soir et du matin, de l'été et de l'hiver, des différents sentiments, et ainsi de suite.
Un roi capricieux fit venir un matin un grand maître du sitar, et lui demanda de jouer un raga du soir.
- Cela m'est impossible, dit le musicien, c'est le matin et je ne peux jouer un raga du soir.
- Fais-le quand même.
- Je ne peux pas, je te l'assure.
- Si tu refuses, je te fais couper la tête.
Le joueur de sitar essaya de résister encore, puis il céda à la menace. Il commença à jouer de son mieux, le raga du soir.
Et le soleil se coucha.

Auteur: Carrière Jean-Claude

Info: Le cercle des menteurs : Tome 2, Contes philosophiques du monde entier

[ musique ] [ canevas ]

 

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au-delà

Humains, nous pouvons l'être,

mais nous devons nous élever au-dessus de l'Humanité

au nom de la foi, de l'espérance et de l'amour.

Il y a un temps pour les pélerins, et aussi un temps pour les faussaires,

Il y aura un temps où nous serons seuls et nus :

nus face aux galaxies,

nus, mais finalement vêtus... tandis que nous atteignons la Fin de l'Enfance nous recommençons.



Et bien que la voie soit obscure

et que la distance jusqu'au sommet me brise le coeur,

car je ne le verrai jamais, pourtant je joue mon rôle,

dans la croyance que ce qui nous attend est le cosmos comparé à la poussière du passé...

avec la mort des simples humains la vie commencera !

Auteur: Hammill Peter

Info: Fin de la chanson "Childlike faith in childhood's end" de Van Der Graaf Generator - album "Still Life", 1976 (ma traduction)

[ surhumain ] [ musique rock ] [ espérance ] [ vertus ] [ triade ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

humour

C'est Placido Domingo qui rencontre Luciano Pavarotti :
- Alors, qué cé que tou déviens, maintenant ?
- Eh bé, pour moi, ça va trés fort. J'ai fait uno souper concerto à Milano, 400.000 personnes, 42 rappels, lé poublic était fou ! Et tou sais, la vierge dé Milano, elle a pleuré ! Des larmes sont sorties dé la pierre! Les gens criaient: Miracolo ! Miracolo ! Tout lé monde s'est mis à génoux dévant moi, le bonheur ! Et toi ?
- Eh bé, j'ai fait oun pétit concerto à Rio de Janeiro. Il y avait solément 800.000 personnes. J'ai fait 82 rappels, tou té rends compte ! Et puis là, Jésus, en haut dé la colline, est descendou mé voir, il m'a serré dans ses bras, il m'a dit : "Bravo ! Bravo ! Ton spettacolo, il est souper, pas comme l'autre imbécilé à Milano qui a fait pleurer ma mère.."

Auteur: Internet

Info:

[ musique ] [ chanteur classique ]

 

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techno parade

J’ai donc vu passer ce chaos. C’est une immense bouillie funèbre. C’est un écrabouillement systématique. C’est l’esprit de système en soi quand il ne reste plus que le système devenu sound. C’est une saturation en marche. C’est un point de non-retour en mouvement. C’est le néant sur le chemin de la guerre. Le bruit est comme un incendie qui écorche tout sur son passage, ravine les immeubles et les passants. […] D’où jaillissent tous ces glapissements, ces gueulantes de crocodiles malades ? Qu’est-ce qu’essaie de dire cette méchanceté, cette véhémence sans précédent, cette exhibition piétinante ? Je me fous éperdument, bien entendu, de savoir si tout ça broie du hardcore, de la jungle, du trip-hop ou d’autres merdes. C’est une haine, une bêtise en cascade qui vous charcutent jusqu’aux poumons. Ce n’est pas de la régression tribale, comme diraient les réactionnaires, c’est de la progression néolithique. Le Neandertal est devant nous. On entend battre le ventre des cavernes.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Exorcismes spirituels, tome 3", Les Belles Lettres, Paris, 2002, page 204

[ musique électro ] [ rave party ] [ diatribe ] [ détestation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson