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géopolitique

La crise imminente du système contemporain est en fait assez simple. Tout ce qui fait fonctionner l'économie mondiale - de l'accès fiable aux approvisionnements énergétiques mondiaux à la capacité de vendre sur le marché américain, en passant par la libre circulation des capitaux - est le résultat direct de l'engagement continu des Américains dans le cadre des accords de Bretton Woods. Mais les Américains ne tirent plus un avantage stratégique de ce réseau, alors que son coût économique ne change pas. À un moment donné - peut-être la semaine prochaine, peut-être dans dix ans - les Etats-Unis vont redéfinir leurs priorités, et les principes de Bretton Woods, le fondement de l'ordre du libre-échange, prendront tout simplement fin.

Auteur: Zeihan Peter

Info: The Accidental Superpower: The Next Generation of American Preeminence and the Coming Global Disorder

[ post ww2 ] [ vingt et unième siècle ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

armistice

Quand on replace l'histoire dans son contexte, elle paraît totalement improbable. Elle commence en juin 1940, avec l'invasion de la France par la Wehrmacht; dès lors, l'Allemagne nazie tenait sous sa coupe la plus grande partie du continent européen, de la Pologne jusqu'aux Pyrénées. Le gouvernement Pétain nouvellement installé avait signé un armistice abject avec Hitler. Par l'article 19 de ce document, la France s'engageait à livrer aux allemands, à leur demande, tout individu n'ayant pas la nationalité française et résidant sur le territoire. Dès qu'ils furent au pouvoir, et bien avant l'holocauste, les nazis n'eurent de cesse de récupérer et de liquider systématiquement leurs opposants les plus marquants et les plus détestés, qu'ils fussent juifs ou non.

Auteur: Varian Fry

Info: Livrer sur demande : Quand les artistes, les dissidents et les Juifs fuyaient les nazis (Marseille, 1940-1941)

[ ww2 ] [ collaboration ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

guerre

Alors que Hiroshima était couvert de hurlements de douleur et de cadavres, les États-Unis annonçaient la destruction de la ville par une bombe atomique ! La capitulation sans condition du Japon était inévitable...
Les militaristes responsables de cette situation, craignant la panique des civils, minimisèrent les dégâts... Puis appelèrent stupidement à la poursuite de la guerre!
Voyant que le Japon voulait continuer à se battre, les Américains larguèrent une deuxième bombe surnommée " fat man" sur Nagasaki trois jours plus tard, le 9 août à 11h02 du matin.
A Nagasaki, comme à Hiroshima, il y eut des dizaines, des milliers de morts, blessés et brûlés...
Comme partout, les victimes de la guerre voulue par une poignée de dirigeants furent des civils anonymes.

Auteur: Nakazawa Keiji

Info: Gen d'Hiroshima, tome 2

[ folie ] [ barbarie ] [ Usa ] [ ww2 ]

 

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pouvoir

Lorsque, deux ans avant les nazis, en 1931, le deutsch Mark fut soudain bloqué, Tannenbaum avait déjà mis la plus grande partie de sa fortune à l'abri hors d'Allemagne. Ce blocage du mark ne fut jamais supprimé. Ce fut catastrophique pour des milliers de juifs qui, faute de pouvoir transférer leur argent à l'étranger, durent rester en Allemagne. La terrible ironie de cette histoire, c'est que c'est une banque juive en difficulté qui avait provoqué le blocage, et que ce dernier fut instauré par un gouvernement démocratique. C'est ainsi que les Juifs d'Allemagne furent empêchés de fuir et se retrouvèrent ensuite en camps de concentration. Dans les milieux des hauts dirigeants nazis, on voyait là l'une des plaisanteries les plus cocasses de l'histoire du monde.

Auteur: Remarque Erich Maria

Info: Cette terre promise

[ finances ] [ ww2 ]

 

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censure

En plus d'un documentaire, les séances sont également pourvues d'une bande d'actualités. Le public ne semble guère goûter la propagande qui lui est servie si on en croit cette note des Renseignements généraux: "Au cours du passage d'un film d'actualités, dans le cinéma Marbeuf à Paris, représentant les bombardements de Londres, des murmures de protestation fusèrent dans la salle. Par contre, des applaudissements se firent entendre au moment où l'on passait les résultats des raids de la R.A.F sur Berlin." Seulement les démonstrations du public n'enchantent pas les occupants qui vont leur faire comprendre tout de suite ce qui est interdit: "A la sortie du cinéma, les états-civils des spectateurs furent relevés par des fonctionnaires de police allemande et la salle fut fermée par les autorités d'Occupation."

Auteur: Leteux Christine

Info: Continental films : Cinéma français sous contrôle allemand

[ pouvoir ] [ opinion manipulée ] [ menace ] [ ww2 ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

droit du sol

Dès qu'il arrive au pouvoir en janvier 1933, Adolf Hitler s'empresse de construire des camps de concentration pour y jeter ses opposants. Le premier à ouvrir est celui de Dachau en mars au fin fond de la Bavière. Deux ans plus tard, c'est la promulgation en septembre 1935 des fameuses lois de Nuremberg. Des lois qui, contrairement à une idée répandue, ne visait pas que les juifs mais concernaient aussi les Noirs.

Il suffit pour s'en convaincre, de parcourir l'une de ces lois, comme celle, par exemple, sur l'héritage allemand, qui stipule, en son article 13 : "la terre ne peut appartenir qu'à celui qui est de sang allemand ou apparenté. N'est pas de sang allemand celui qui a, parmi ses ancêtres, du côté paternel ou du côté maternel, une fraction de sang juif ou de sang noir."

Auteur: Bilé Serge

Info: Noirs dans les camps nazis

[ racisme ] [ prérogative géographique ] [ ww2 ]

 

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nord-sud

Toute prétention à une supériorité quelconque, sauf dans le domaine technologique, qu'ont pu entretenir les nations chrétiennes, a, en ce qui me concerne, été réduite à néant par l'existence même du IIIe Reich. Les Blancs furent et sont encore stupéfaits par l'holocauste dont l'Allemagne fut le théâtre. Ils ne savaient pas qu'ils étaient capables de choses pareilles. Mais je doute fort que les Noirs en aient été surpris ; au moins au même degré. Quant à moi, le sort des juifs et l'indifférence du monde à leur égard m'avaient rempli de frayeur. Je ne pouvais m'empêcher, pendant ces pénibles années, de penser que cette indifférence des hommes, au sujet de laquelle j'avais déjà tant appris, était ce à quoi je pouvais m'attendre le jour où les États-Unis décideraient d'assassiner leurs nègres systématiquement au lieu de petit à petit et à l'aveuglette.

Auteur: Baldwin James

Info: La prochaine fois, le feu

[ ww2 ]

 

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camps de concentration

Il y avait des exceptions parmi les SS […]

Un jour il y a eu un autre homme en poste.

Beaucoup de ceux qui travaillaient avaient peur des SS,

un nouveau pouvait être pire ;

et quand ils ont vu celui-là, un officier supérieur qui plus est,

ils se sont sentis pour le moins mal à l’aise […]

Les Juifs l’ont vu à l’arrivée des convois –

marchant partout et comme pris de honte.

Parfois il leur disait un mot gentil.

Mais il n’est resté qu’un mois ;

un soir, il est venu dans leur baraquement et leur a dit :

Je ne savais pas où on m’envoyait.

Je ne savais rien de tout ça,

et quand j’ai compris, j’ai tout de suite demandé un transfert.

Maintenant je vous quitte.

(...)

… Il a serré la main de quelques Juifs,

et leur a souhaité de survivre.

Auteur: Reznikoff Charles

Info: Holocauste. Trad. de l’anglais (Usa) par André Markowicz. Éditions Unes, 118 p. Textes élaborés à partir des archives du Procès des criminels devant le Tribunal militaire de Nuremberg

[ ww2 ] [ espérance ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

compromis

Le président de la Confédération suisse, Marcel Pilet-Golaz, avait déclaré qu’il était du plus grand intérêt pour la Suisse de s’ajuster à la  "nouvelle Europe" (un euphémisme pour dire "accepter les exigences des nazis"), propos très représentatifs de l’état d’esprit d’une grande partie de la population. En 1938 déjà, la formation politique de Pilet-Golaz avait fait passer une loi rendant obligatoire l’apposition d’un J majuscule sur les passeports des réfugiés juifs, et les nazis l’adoptèrent la même année avec enthousiasme, avant de franchir un autre pas en exerçant des pressions sur la Suisse pour obtenir la fermeture de ses frontières. En 1942, l’expression "la barque est pleine", désormais tristement célèbre, était devenue un lieu commun en Suisse. Pourtant, tout au long de la guerre, les Suisses allaient inventer une autre expression pour se moquer d’eux-mêmes et de leur volonté de rester neutres sur un continent dévasté par la guerre : ils disaient que "s’ils travaillaient pour les nazis pendant la semaine, le dimanche, par contre, ils priaient pour les Alliés". 

Auteur: Bair Deirdre

Info: Dans "Jung", trad. de l’anglais par Martine Devillers-Argouarc’h, éd. Flammarion, Paris, 2007, pages 702-703

[ collaboration douce ] [ le cul entre deux chaises ] [ nazisme ] [ neutralité ] [ ww2 ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

Europe

... un fait important souligné en 1944 par une simple phrase de Churchill : "Ce sont les Russes qui ont cassé les ressorts de l'armée allemande. " Oui, des raisons historiques et géographiques devaient faire que les Russes soutinrent le plus grand poids de la bataille contre l'Allemagne nazie, et que grâce à eux furent épargnées des millions de vies anglaises et américaines. Ces vies, les Russes n'ont pas voulu les sauver, pas plus qu'ils ne choisirent de sacrifier des millions d'entre eux. Mais telle fut la réalité, dont pendant la guerre les Anglais comme les Américains furent pleinement conscients. "Une vague de gratitude nationale submerge l'Angleterre", disait Sir Bernard Pares en 1942, et dans des sphères plus élevées on donna libre cours à des sentiments semblables. C'est ainsi qu'Ernest Bevin déclara le 21 juin 1942 : " Toute l'aide que nous avons pu fournir a été peu de chose auprès des efforts fascinants du peuple soviétique. Quand ils liront leurs livres d'histoire, les enfants de nos enfants revivront avec admiration et gratitude l'héroïsme du grand peuple russe."

Auteur: Werth Alexander

Info: La Russie en guerre, t. 1 : La Patrie en danger 1941-1942 ,1776. p. 13

[ ww2 ] [ historique ] [ URSS ]

 

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