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générations

Les vieux se répètent et les jeunes n'ont rien à dire. L'ennui est réciproque.

Auteur: Bainville Jacques

Info: Lectures

[ décalage ] [ ok boomer ]

 

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politicien

Qu'est-ce qu'un homme d'État qui n'a pas pratiqué l'histoire ? Un médecin qui ne serait jamais allé à l'hôpital.

Auteur: Bainville Jacques

Info:

[ culture ]

 

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ascétisme

L'homme le plus riche n'est pas celui qui vit le mieux, qui exige le plus de bien-être, mais celui qui a le moins de besoins.

Auteur: Bainville Jacques

Info: Journal 21 octobre 1927

[ indépendance ]

 

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politique

La jalousie est démocratique. Elle est aveugle. La chaumière envie la maison bourgeoise, la maison bourgeoise envie le château. C'est le mécanisme de tous les progrès à gauche.

Auteur: Bainville Jacques

Info:

[ envie ] [ frustration ] [ socialisme ]

 

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démagogie

Elle a ceci de terrible et de répugnant que rien n'est plus facile que d'en faire puisqu'elle consiste à dire aux gens ce qu'ils aiment entendre et à leur cacher les vérités désagréables.

Auteur: Bainville Jacques

Info: Journal du 2 janvier 1927

 

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escroc

La seule chose à éviter, c'est de faire peur à l'argent. Dès qu'on l'effraie, il devient subtil et malin. Parlez-lui doucement : il n'y a pas plus naïf. Il achète des lotions qui font repousser les cheveux. Il souscrit aux emprunts d'Etat. Il croit tout ce qu'on lui raconte. Il n'y a pas plus facile à prendre, quand on ne l'effarouche pas.

Auteur: Bainville Jacques

Info:

 

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nationalisme

Impérialisme? Qu'est-ce que cela veut dire? Discours belliqueux et moustaches hérissées, agression, conquête, pif-paf et fanfare? C'est la conception Guillaume II. Il y en a une autre, qui revient au même, d'hommes graves et glabres, qui chantent des psaumes pacifiques et qui ne remuent pas un sabre mais des dollars, et chez qui cependant est fortement empreint le trait majeur de l'impérialisme, c'est-à-dire le sentiment de la puissance, un sentiment qui fait que l'on impose ses vues sans tenir compte de celles d'autrui, que l'on sert ses intérêts en négligeant ceux du reste de l'humanité, que l'on n'admet enfin la discussion sur rien. C'est le propre de l'impérialisme qui consiste à commander sans consentir à être contrôlé.

Auteur: Bainville Jacques

Info: Journal 18 juin 1929

 

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finances

Turgot, convaincu, comme l'avait été Sully, que l'agriculture était à la base de la richesse nationale, cherchait à la favoriser de diverses manières et en même temps à remédier au fléau des disettes par la liberté du commerce des blés. Là, il ne se heurta pas seulement aux intérêts, mais aux préjugés. Il fut accusé, lui, l'honnête homme, de faire sortir le grain du royaume comme Louis XV l'avait été du "pacte de famine". Dans son programme de liberté, Turgot touchait d'ailleurs à d'autres privilèges, ceux des corporations de métiers, ce qui provoquait les colères du petit commerce. Ses préférences pour l'agriculture lui valaient aussi le ressentiment de l'industrie et de la finance. " Turgot, dit Michelet, eut contre lui les seigneurs et les épiciers. " Il faut ajouter les banquiers dont le porte-parole était Necker, un Genevois, (...) qui avait comme lui une recette merveilleuse et funeste, l'appel illimité au crédit.

Auteur: Bainville Jacques

Info: Histoire de France, p. 262

[ historique ] [ gaule ]

 

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anarchie

Le dixième siècle est probablement le plus atroce de notre histoire. Avec la décadence de l’autorité carolingienne, les calamités recommençaient : au Sud, les Sarrasins avaient reparu, et un autre fléau était venu : les Normands s’enhardissaient et dévastaient le pays.

L’impuissance des Carolingiens à repousser ces envahisseurs hâta la dissolution générale. Désormais, le peuple cessa de compter sur le roi. Le pouvoir royal devint fictif. L’État est en faillite. Personne ne lui obéit plus. On cherche protection où l’on peut. L’autorité publique s’est évanouie : c’est le chaos social et politique. Plus de Francie ni de France. Cent, mille autorités locales, au hasard des circonstances, prennent le pouvoir. Le gouverneur de province, le gouverneur de canton, le duc, le comte, de moindres personnages, s’établissent dans leurs charges, les lèguent à leurs enfants, se comportent en vrais souverains.

Ce serait une erreur de croire que les populations eussent été hostiles à ce morcellement de la souveraineté. Tout ce qu’elles demandaient, c’étaient des défenseurs. La féodalité naissait de l’anarchie et du besoin d’un gouvernement, comme aux temps de l’humanité primitive. Représentons-nous des hommes dont la vie était menacée tous les jours, qui fuyaient les bandits de toute espèce, dont les maisons étaient brûlées et les terres ravagées. Dès qu’un individu puissant et vigoureux s’offrait pour protéger les personnes et les biens, on était trop heureux de se livrer à lui, jusqu’au servage, préférable à une existence de bête traquée.

De quel prix était la liberté quand la ruine et la mort menaçaient à toute heure et partout ? Ainsi naquit une multitude de monarchies locales fondées sur un consentement donné par la détresse. 

Auteur: Bainville Jacques

Info: Histoire de France, 1924

[ millénarisme ] [ haut moyen-âge ] [ historique ] [ désordres ]

 

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Ajouté à la BD par miguel