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femmes-hommes

Les femmes sont généralement des êtres énergiques et méchants que la nature a faits pour porter sur la tête des fardeaux de poids moyen. On en rencontre parfois une variété douce et tendre qui est peu répandue, bien qu'elle puisse vivre sous tous les climats. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, la civilisation ne favorise pas le développement de cette variété.

Auteur: Bardèche Maurice

Info: Histoire des femmes texte de la jaquette Ed Stock 1968

[ pensées-misogynes ] [ fascisme ]

 
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idées arrêtées

Les hommes se reconnaissent moins à leurs idées qu’à leur attitude devant la vie. Ceux qui servent une idée s’aperçoivent plus ou moins vite de la dégradation de leur idéal lorsqu’on l’applique aux faits. Ils se réfugient dans un acte de foi qui bien souvent ne s’exprime pas autrement que par la confiance en certains guides. Mais cet acte de foi donne un sens à leur vie.

Auteur: Bardèche Maurice

Info: Sparte et les Sudistes, éditions Les Sept Couleurs, 1969

[ principes ] [ crédos ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

féminisation

Ce qu'on cherche à émouvoir en nous, ce n'est pas ce qui est noble, généreux, viril, ce sont au contraire nos nerfs, nos pleurnicheries, notre crédulité, notre niaiserie.

Nous sommes tous heureux d'être si bons, si émus, si touchés aux entrailles que nous ne percevons pas que le flux de ces bons sentiments a fini par donner à presque tous les peuples d'Occident une sensibilité et une tournure d'esprit typiquement féminines.

Devenus des réceptacles d'une pensée étrangère, nous sommes à la fois ouverts, disponibles, tendres, et en même temps dévirilisés, sans ressort, sans personnalité et nous nous laissons souiller de toutes les immondices dont il est utile, à quelque moment de nous remplir.

Auteur: Bardèche Maurice

Info: Sparte et les Sudistes

[ déséquilibre ] [ dévitalisation ] [ sentimentalisme ] [ culture de l'émotion ] [ culte de l'émoi ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

pédanterie

Bouvard et Pécuchet était une vengeance : et une vengeance d'intellectuel. Ce qui irritait Flaubert depuis sa jeunesse, c'était la bêtise. Ce qu'il appelait la bêtise comprenait la vulgarité, la bassesse, la badauderie, le conformisme bien entendu. Mais ce n'est pas cette infanterie de la bêtise que Flaubert veut faire défiler dans Bouvard et Pécuchet, c'est une forme plus subtile de la bêtise : c'est l'état major de la bêtise, essentiellement l'assurance, la satisfaction de soi, la fermeté dans l'affirmation, le ton pontifiant, c'est-à-dire sur le plan intellectuel l'importance et le dogmatisme. Le niais parvenu, le monsieur Jourdain de la littérature est un ridicule : mais le doctrinaire, le fanatique, le penseur engoncé dans sa cravate et sa certitude sont des imbéciles dangereux. Flaubert l'a répété cent fois, c'est ce dogmatisme qu'il hait. La sottise des intellectuels, pour lui, c'est de vouloir conclure. Il n'y a des faits. Ces faits ne s'ordonnent pas entre eux, on ne peut en tirer aucune image du monde. Et conclure est une escroquerie ou une folie. Penser c'est seulement décrire honnêtement ce qui est.

Auteur: Bardèche Maurice

Info: biographie de Flaubert

[ suffisance ]

 

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