Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 6
Temps de recherche: 0.0291s

marginalité

Le propre du conformisme, c'est de n'être point senti par ceux qu'il domine.

Auteur: Berl Emmanuel

Info: Mort de la pensée bourgeoise

[ conventionnel ] [ idiot-utile ]

 

Commentaires: 0

rééquilibrage

L'écologie tend à combler le fossé que l'industrie a creusé entre l'homme et les animaux.

Auteur: Berl Emmanuel

Info:

[ homme-animal ]

 

Commentaires: 0

flemme

Une idée ne devient une trahison que si elle est maintenue par la paresse et par la peur.

Auteur: Berl Emmanuel

Info:

[ laisser aller ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

envol

...pour l'artiste comme pour l'aviateur, l'essentiel n'est pas de posséder un moteur plus puissant, mais un mécanisme capable de transformer la vitesse en force ascensionnelle.

Auteur: Berl Emmanuel

Info:

[ avion ]

 

Commentaires: 0

insatisfaction

Il semble bien que, dans les sociétés communistes, tout comme dans les sociétés capitalistes, stagnation égale régression. On dirait que le génie de la technique peut donner à l'homme tout ce qu'il lui demande, tel Méphistophélès à Faust, tout sauf l'autorisation de se proclamer satisfait et de ne plus rien demander. Malheur à lui, s'il dit à l'industrie : "Arrête-toi, tu es si belle" ou à l'instant : "Arrête-toi, tu es si beau".

Auteur: Berl Emmanuel

Info:

[ mythe du progrès ] [ fuite en avant ] [ productivisme ] [ amélioration perpétuelle ]

 
Mis dans la chaine

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

coteries

[...] à la fin des années 20, le mensonge envahit tout. Les mots abstraits tirent à eux toute la vie. On ne circule plus que parmi les paroles gelées, propices aux tyrans.
D'abord, elles ne nous inquiétèrent pas. On les sentait creuses: elles l'étaient, effectivement. Et Paris se refusait à l'inquiétude. Il avait vu passer bien des gens, bien des modes. On montrait encore à Montparnasse, les tables voisines, les ardoises fraternelles de Lénine et de Mussolini. Bolcheviste, fascisme, freudisme, cubisme, expressionnisme, populisme, tout cela rentrait dans les tiroirs multiples d'une tradition rassurante. Les affiches, fussent-elles criardes, se détachaient toutes sur un même fond neutre de compromis anciens. On trouvait très commode de se dire, les uns aux autres : "moi je suis ceci, toi tu es cela." "Vieil anarchiste, vieux communiste, vieux socialiste, vieux radical, cher vieux sale réac…", c'était sans conséquence et satisfaisait le goût de l'uniforme. On "prenait donc des positions". On ne s'apercevait pas que c'était au contraire la position qui venait de vous prendre.

Auteur: Berl Emmanuel

Info: Sylvia

[ possession ] [ pensée calcifiée ] [ rattachement identitaire ] [ chapelles ] [ clans ] [ labels refuges ]

 
Commentaires: 2
Ajouté à la BD par Coli Masson