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intérêts financiers

Les investisseurs n’ont strictement aucune envie que l’Etat français, ou d’autres qui constituent leur cœur de cible pour le placement de leurs fonds, remboursent massivement leurs dettes. En effet, où placeraient-ils leur argent ? Quel investissement aussi sûr trouveraient-ils ?

Auteur: Bouchard Jean-François

Info: L'éternelle truanderie capitaliste

[ argent transnational ] [ contribuables ] [ vaches à lait ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

chiffre choc

En France, avec une dette publique qui affleure 100% du PIB, chaque citoyen, bébés et SDF compris, est redevable d’environ 38 000 euros à des créanciers qu’il ne connaît pas : c’est la dette que l’Etat a contractée pour son compte.

Auteur: Bouchard Jean-François

Info: Dans "L'éternelle truanderie capitaliste", pages 161

[ dette virtuelle ] [ pouvoir démagogique ] [ causes-effets ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

pouvoir financier

Le pouvoir et la haute finance font toujours bon ménage. L’un soutient l’autre et réciproquement. Lors de la crise financière de 2008, l’Union européenne a mobilisé 10% de son PIB pour sauver ses grandes banques. Cela signifie, pour être très concret, que chaque citoyen européen a travaillé un jour sur dix pour sauver son banquier.

Auteur: Bouchard Jean-François

Info: L'éternelle truanderie capitaliste

[ compromission politique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

consumérisme

Fourrer le client signifie lui placer des produits dont il n’a nul besoin, qui ne correspondent pas à ses intérêts mais qui, en revanche, favorisent outrageusement les profits de celui qui les vend, c’est-à-dire le trader lui-même et la firme qui l’emploie. En français républicain, stuffing the client, c’est entuber : une forme de spéculation à son propre profit en escroquant ceux à qui l’on prétend rendre service.

Auteur: Bouchard Jean-François

Info: L'éternelle truanderie capitaliste

[ vente forcée ] [ gaspillage ] [ tromperie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

compromission

A la différence des soldes, qui n’ont lieu que deux fois par an, la vente des élites du pouvoir européen aux majors du grand capitalisme est un exercice permanent. L’ONG Transparency International a établi en 2017 que 30% des députés européens qui ont quitté la politique et plus de 50% des commissaires européens se sont recasés comme lobbyistes à la solde des majors du capitalisme, ou se sont mis au service des entreprises qu’ils étaient supposés superviser lorsqu’ils étaient en fonction.

Auteur: Bouchard Jean-François

Info: L'éternelle truanderie capitaliste

[ corruption ] [ cénacles ] [ politique ] [ revolving doors ] [ copinage ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

néolibéralisme

Pour Kondratieff, la capacité du capitalisme à se renouveler était l’élément essentiel de sa pérennité. Certes. Dans une large mesure, c’est vrai. Mais d’autres facteurs apparaissent au moins aussi déterminants dans la victoire du capitalisme financier moderne : la libre spéculation, la capacité à s’endetter presque sans fin, les marchés ultra-dominateurs, l’insensibilité aux bêtises à répétition des économistes, la justice très accommodante, les élites autoreproductibles, le mépris des frontières ; le tout assaisonné d'une bonne dose de cynisme et d'une absence fondamentale de scrupules.

Auteur: Bouchard Jean-François

Info: L'éternelle truanderie capitaliste

[ pouvoir ] [ verticalité ] [ crapuleux ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

inégalités

Dans un monde sans croissance, la répartition de la richesse est nécessairement un jeu à somme nulle : s’il y a des gagnants, il faut qu’il y ait des perdants. Avec la crise, les gagnants sont les super-riches et les super-pauvres. Le problème est que dans le paradigme actuel, comme disent les savants économistes, les perdants se situent majoritairement dans des pays où la classe moyenne et la classe populaire prédominent, c’est-à-dire dans les pays développés. La paupérisation des classes moyennes devient une sorte de fatalité, encore aggravée par la pression fiscale croissante que lui imposent certains pays aux finances publiques mal administrées, comme la France.

Auteur: Bouchard Jean-François

Info: Dans "L'éternelle truanderie capitaliste", page 193

[ redistribution de la richesse ] [ vingt et unième siécle ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

argent

[…] le marché des changes où l’on achète et vend les devises de tous les pays enregistre, sur le plan mondial, un montant quotidien d’environ 5 000 milliards de dollars. Or, le montant quotidien des échanges mondiaux de biens et de services s’élève en moyenne à 72 milliards de dollars sur les dernières années. Cela signifie qu’une dérisoire proportion de 1.46% des transactions sur le marché des changes couvre la totalité des besoins en devises des exportateurs et importateurs mondiaux de biens et de services.
A quoi servent les 98.54% restants de l’activité sur ce marché des changes ? A autre chose : des opérations de couverture, des opérations à terme, et surtout, surtout, surtout… à la spéculation.

Auteur: Bouchard Jean-François

Info: L'éternelle truanderie capitaliste

[ virtualisation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

mondialisation

Pourquoi un Etat ne peut-il plus vivre hors du système capitaliste ? Parce qu’en réalité, sur la planète capitaliste, il n’y a plus d’Etat ; ou en tout cas, la notion d’Etat a changé de sens. Il n’y a plus que des acteurs économiques qui interagissent entre eux ; les Etats font partie du grand marché mondial au même titre que les grandes entreprises ou les grandes institutions financières.
Si bien qu’un Etat hors système est comme un homme hors système : c’est un clochard, un clopinard, un SDF, avec le niveau de vie qui l’accompagne. Aux yeux des marchés et de ceux qui les animent, les traders, il n’est plus qu’une manifestation d’un néant dont leur mémoire a tout simplement oublié l’existence, si tant est qu’elle l’ait enregistrée un jour.

Auteur: Bouchard Jean-François

Info: L'éternelle truanderie capitaliste

[ financiarisation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

finances

Les grands prêteurs internationaux sont persuadés depuis longtemps que les Etats ne remboursent jamais leurs dettes ; ils n’ont pas cette touchante naïveté. Pour eux, le problème n’est absolument pas là. Ils raisonnent différemment : un Etat n’est pas un ménage qui contracte un emprunt sur vingt ans pour financer son logement. Un Etat est une entité éternelle ; si cette entité éternelle peut vivre confortablement, à un moment donné de son histoire, avec un taux d’endettement de 100% du PIB, alors il peut vivre pour l’éternité avec cette dette de 100% du PIB. Il lui suffit de maintenir le taux de chômage, le niveau de croissance, le montant de recettes fiscales et les équilibres budgétaires qui lui ont permis de contracter ou de renouveler cette dette, et qui permettront de payer les intérêts.

Auteur: Bouchard Jean-François

Info: Dans "L'éternelle truanderie capitaliste", pages 170-171

[ légende ] [ fonctionnement économique ] [ dette publique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson