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réalité

Les apparences ont la vie dure et on leur fait dire aussi ce qu'on veut bien.

Auteur: Bouysse Franck

Info: Grossir le Ciel

[ interprétation ]

 

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remords

Tourner le dos à un regard qu'on n'a pas satisfait est bien pire que de continuer de l'affronter.

Auteur: Bouysse Franck

Info: Né d’aucune femme

[ mauvaise conscience ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

plafond

Différentes nuances de pénombre tapissent les encoignures, et partout sur les poutres, des araignées aux allures de petites méduses demeurent suspendues à leur fil invisible, les sens aiguisés par l’attente de voir approcher un insecte imprudent.


Auteur: Bouysse Franck

Info: L'homme peuplé

[ solives ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

écologie

Caleb pense que ce qui peut arriver de mieux à la planète, c'est que les humains disparaissent le plus rapidement possible, peu importe comment. Pour que tout soit parfait, il faudrait qu'il n'y ait aucun survivant, sinon un jour ou l'autre, on recommencerait les mêmes erreurs. L'homme a toujours réussi à faire mieux, en pire.

Auteur: Bouysse Franck

Info: L'homme peuplé

[ solution ] [ virus terrestre ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

déprime

La tristesse tomba sur lui sans prévenir. Il était abattu comme quelqu'un qui réalise avoir perdu quelque chose avec quoi il vivait sans y prêter attention. Quelque chose qui devient plus important quand on l'a perdu que quand on l'a sous le nez tous les jours, car on finit par ne plus y faire attention.

Auteur: Bouysse Franck

Info: Grossir le Ciel

[ déclic ] [ manque ]

 
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fatuité

Il semble qu'on ne soit jamais assez lucide pour se débarrasser de l'orgueil déplacé de croire que le monde n'est pas encore prêt à se passer de nous, pas le vaste monde, mais ce lopin sur lequel on s'affaire une vie entière. La vanité est un manteau et nos vaines espérances les clous qui scellent le cercueil.


Auteur: Bouysse Franck

Info: L'homme peuplé

[ prétention ] [ égoïsme ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

terreau

Dans la forêt, la source de la vie était précisément la mort de tout. Elle se nommait humus, un lit dans lequel naissaient d'innombrables racines, s'enfonçant, chevauchant, butant, contournant, perforant ; un lit dans lequel vadrouillaient les formes primales, disparaissant en profondeur, au fur et à mesure que l'oxygène venait à manquer ; un lit dans lequel la méticuleuse et opiniâtre décomposition de la mort conduisait à la vie.

Auteur: Bouysse Franck

Info: Buveurs de vent

[ régénérescence ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

lignage

Le vieil homme était d'une ancienne famille de meuniers qui s'était éteinte avec lui. Ici, les lignées, elles s'éteignent toutes les unes après les autres, comme des bougies qui n'ont plus de cire à brûler. C'est ça le truc, la mèche, c'est rien du tout s'il n'y a plus de cire autour, une sorte de pâte humaine, si bien que l'obscurité gagne un peu plus de terrain chaque jour ; et personne n'est assez puissant pour contrecarrer le projet de la nuit.

Auteur: Bouysse Franck

Info: Grossir le Ciel, p 134

[ extinction ] [ terminus ] [ fin de race ]

 

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saisons

J'aime pas l'hiver qui se balade sous les vêtements et qui te crevasse les mains, j'aime pas le printemps qui te baratine en te promettant monts et merveilles, j'aime pas l'été qui déverse des nuées de bestioles et qui brûle les promesses, et j'aime pas non plus l'automne qui repeint le décor avec des belles couleurs pour le supprimer après. J'aime pas les saisons d'ici. Y a jamais rien qui change durablement, rien à espérer que de dérouler une corde que d'autres ont enroulée pour nous, rien qui vaille la peine de sa battre. On gagne jamais, on attend que ça se passe.

Auteur: Bouysse Franck

Info: Plateau

[ dénigrement ]

 

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hommes-par-hommes

Tout comme les femmes, les hommes sortaient eux aussi du ventre d'une mère en gémissant, mais ils se prenaient pourtant à se croire plus grands que des hommes dès qu'ils avaient quelques muscles à fourbir contre plus faible, tellement puissants quand ils frottaient leur sexe bandé contre des cuisses pour y enfouir leur éternelle gloire, la révélation dans une simple giclée de foutre cheminant à contre-courant du mystère inoubliable des femmes. Les hommes, qui avaient besoin de boire entre deux ruts pour échapper à leur propre pesanteur, se donner du courage, si pesants, même dans leur sommeil. Ces hommes, qui ne portaient pas les enfants, qui ne les porteraient jamais.

Auteur: Bouysse Franck

Info: Glaise

[ dénigrés ] [ nul ]

 

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