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Allemagne

Le sacré chez les anciens Germains, c’est le Destin, le sens du Destin, les innombrables figurations que prend le Destin.

Auteur: Boyer Régis

Info: L'Edda poétique

[ déduction ] [ msyticisme ] [ synchronicité ]

 

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sorcière

Une völva est une magicienne, particulièrement versée dans la pratique de la magie noire. Le sejdr avait pour fonction première de dévoiler le destin des hommes. Selon une perspective assez clairement chamanisme, la voyante cherchait à se mettre en relation avec l'autre monde, pour en obtenir les renseignements souhaités.

Auteur: Boyer Régis

Info: note de la Saga d'Eiríkr le Rouge

[ visionnaire ]

 

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culture

Dans une très grande majorité, ces sources sont le fait d’ecclésiastiques, les seuls, en général, à savoir écrire à l’époque, et donc à rédiger les annales, chroniques, etc. qu’il nous faut utiliser. Or ces clercs ne sont à peu près jamais objectifs (quand ils ne délirent pas purement et simplement, comme les Irlandais).

Auteur: Boyer Régis

Info: Les Vikings : Histoire et civilisation

[ conservation écrite ] [ vacherie ] [ postérité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

fatalité

(Audnat - substantif voisin du sens de Fortuna)
La destinée n'est pas pour eux, cette force souveraine, malveillante, écrasante et indifférente à tout, qui se joue de l'homme en le faisant souffrir et mourir. Elle n'a pas le caractère pervers ou tragique que lui donnent d'autres civilisations. Elle est comme la joie de vivre et les tempêtes, cela suffit, nul ne la conteste.

Auteur: Boyer Régis

Info: Moeurs et psychologie des anciens Islandais, d'après : les Sagas de contemporains

[ hasard ] [ providence ] [ relative ]

 

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idiome

Le vieil islandais ou vieux norois représente la branche nordique des langues germaniques. À ce titre, il obéit à toutes les lois qui régissent cette famille linguistique. Étant donné son âge..., il a conservé des structures archaïques qui, toutefois, n'ont pas évoluées en mille ans puisque l'islandais moderne n'offre strictement aucun changement sur ce qu'il était il y a un millénaire ! Comprenez que un enfant de douze ans, à Reykjavik, aujourd'hui, lit sans effort un texte du XIII e siècle pour peu que celui-ci soit rédigé en orthographe normalisée.

Auteur: Boyer Régis

Info: Sagas légendaires islandaises

[ conservation ] [ durabilité ]

 

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efficacité

Karlsefni et ses hommes avaient été écrasés sous le nombre, ils allèrent à leurs baraquements après cela et pansèrent leurs blessures, cherchant à évaluer combien de gens les avaient attaqués en descendant des hauteurs. Il leur parut alors qu'il n'y avait eu qu'une seule troupe, celle qui était venue des bateaux, les autres devaient avoir été une illusion des sens. Les Skraelingar (= les Inuits) trouvèrent aussi un homme mort, une hache par terre à côté de lui. L'un d'eux ramassa la hache, en frappa un arbre, puis de même l'un après l'autre, ils estimèrent que c'était là un trésor et qu'elle mordait bien. Ensuite, l'un d'eux la prit et en frappa une pierre, si bien que la hache se brisa ; alors, elle leur parut n'être d'aucune utilité puisqu'elle ne résistait pas à la pierre, et la jetèrent.

Auteur: Boyer Régis

Info: Sagas islandaises, SAGA D'EIRÍKR LE ROUGE, Chapitre XI.

[ relative ] [ conte ]

 

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source d'inspiration

Prenez Peer Gynt, de Henrik Ibsen, la plus connue de ses pièces et l’une des plus réussies. Avant de la rédiger, l’auteur s’était promené dans sa Norvège, ses montagnes en particulier, il y avait écouté les habitants parler, il s’est directement inspiré de ballades médiévales du type magique pour créer son personnage. D’étranges créatures comme le Vieux du Douvre ou le Fondeur de boutons, sans parler des trolls qui y figurent en grand nombre, sortent tout droit de l’imagerie populaire, c’est pour nous ce qui, certainement, fait leur charme, mais il faut bien voir que ce ne sont pas proprement des créations ibséniennes, il les a tirées tout droit du génie de son peuple. Peer Gynt en personne n’est pas tellement "humain", au moins dans les premiers actes de la pièce, il doit trop à ces trolls qui hantent – qui hantent, littéralement – le décor de fjells et de fjords que nous connaissons tous. Cet aspect du génie norvégien peut parfois nous paraître un peu puéril, il faut admettre qu’il fait partie intégrante de l’âme locale.

Auteur: Boyer Régis

Info: Introduction à "August le marin" de Knut Hamsun, La pochothèque, Le livre de poche, 1999, page 1215

[ littérature norvégienne ] [ légendes ] [ créatures mythiques ] [ farfadets ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

fable

Il était une fois deux hommes qui étaient partis cueillir des lichens dans la montagne. Une nuit, ils étaient couchés tous les deux dans leur tentes. L'un dormait, l'autre veillait. Celui qui veillait vit alors que celui qui dormait sortait en rampant. Il sortit également et le suivit, mais il parvint à peine à courir assez vite pour ne pas être distancé. L'homme se dirigeait vers le glacier, en haut. L'autre vit une grande géante assise sur un pic du glacier. Elle se comportait de telle sorte qu'elle tendait alternativement les bras pour les ramener sur sa poitrine, et c'est ainsi qu'elle envoûtait l'homme pour l'attirer vers elle. L'homme lui courut droit dans les bras et elle s'enfuit en courant avec lui.
L'année suivante, les gens étaient en train de cueillir des lichens au même endroit. L'homme qui avait été enlevé vint alors à eux, il était silencieux et tourmenté, si bien qu'on tira à peine un mot de lui. Les gens lui demandèrent en qui il croyait et il dit qu'il croyait en Dieu. L'année d'après, il revint voir les mêmes gens. Il avait alors tellement l'air d'un troll qu'ils en furent épouvantés. On lui demanda tout de même en qui il croyait, mais il ne répondit pas. Cette fois-là, il resta moins longtemps qu'avant. La troisième année, il vint encore trouver ces gens. Il était devenu tout à fait troll, et horrible. Quelqu'un eut quand même le courage de lui demander en qui il croyait, et il dit croire à "Trunt, Trunt et les trolls de la montagne". Puis il disparut. Après cela, on ne le revit jamais et d'ailleurs, on n'osa plus aller cueillir des lichens en cet endroit pendant plusieurs années ensuite.

Auteur: Boyer Régis

Info: Contes Populaires d'Islande

[ gobelin ]

 

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