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métaphysique

Une religion, qu'est-ce d'autre qu'une doctrine qui explique quelque chose que l'on ne comprend pas (l'existence de l'univers, de la vie, de la pensée) par quelque chose que l'on comprend encore moins (Dieu) ?

Auteur: Comte-Sponville André

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[ perdu ]

 

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mort

Philosopher c'est apprendre à vivre, non à mourir. Pourquoi apprendrait-on à mourir, d'ailleurs, puisque on est sûr d'y arriver, puisque c'est le seul examen, comme disait un vieux professeur, que personne n'ait jamais raté ?

Auteur: Comte-Sponville André

Info: Impromptus/PUF1996 <p.83>

[ scolaire ] [ utile ] [ vie ]

 

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conscience

On ne peut aller toujours au plaisir par le plus court chemin. Le réel impose sa loi, ses obstacles, ses détours. La prudence est l'art d'en tenir compte : c'est le désir lucide et raisonnable.

Auteur: Comte-Sponville André

Info: Petit traité des grandes vertus/PUF 1995, p.46

[ calcul ]

 

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ouverture d'esprit

Tolérer, c’est prendre sur soi : la tolérance qui prend sur autrui n’en est plus une. Tolérer la souffrance des autres, tolérer l’injustice dont on n’est pas soi-même victime, tolérer l’horreur qui nous épargne, ce n’est plus de la tolérance : c’est de l’égoïsme.

Auteur: Comte-Sponville André

Info: Petit traité des grandes vertus

[ stoïcisme ] [ maîtrise de soi ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

lecture

Les livres n'ont pas d'importance : il n'y a que la vie qui importe, et seuls méritent d'être lus les livres qui se mettent à son service - seuls méritent d'être lus, en conséquence, les auteurs qui savent que les livres n'ont pas d'importance !

Auteur: Comte-Sponville André

Info: L'amour la solitude, Ed. Paroles d'Aube 1996 <p.85>

 

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ego

Etre seul, c'est être soi, rien d'autre. Comment serait-on autre chose ? Personne ne peut vivre à notre place, ni mourir à notre place, ni souffrir ou aimer à notre place, et c'est ce qu'on appelle la solitude : ce n'est qu'un autre nom pour l'effort d'exister.

Auteur: Comte-Sponville André

Info: L'amour la solitude, Ed. Paroles d'Aube 1996, p.27

[ isolement ]

 

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courtoisie

La politesse rend le méchant plus haïssable parce qu'elle dénote en lui une éducation sans laquelle sa méchanceté, en quelque sorte, serait excusable. Le salaud poli, c'est le contraire d'un fauve, et l'on n'en veut pas aux fauves. C'est le contraire d'un sauvage, et l'on excuse les sauvages.

Auteur: Comte-Sponville André

Info: Petit traité des grandes vertus/PUF 1995, p.16

[ urbanité ]

 

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autodestruction

Le suicide permet d'éviter ce qu'on n'est pas capable de supporter (c'est un antalgique souverain, et sans risque d'accoutumance) ; c'est en quoi l'idée du suicide, pensée sereinement, fait partie de celles qui rassurent ou qui aident à vivre (elle constitue un anxiolytique commode et, chez l'homme sain, sans effets secondaires).

Auteur: Comte-Sponville André

Info: Impromptus/PUF 1996 <p.102>

 

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vacuité

On se tait aussi, dans les monastères, pour écouter Dieu. Et comme il ne dit rien ("Dieu ne parle pas me disait un prêtre, parce qu'Il écoute"), ce silence n'en finit pas : Dieu nous écoute l'écouter, et cela fait un grand silence, en effet, qui est le vrai de la religion.

Auteur: Comte-Sponville André

Info: Une éducation philosophique, PUF 3e ed 1992, p.378

[ ironie ]

 

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lecture

Quand on est très jeune, les romans sont utiles : il faut bien rêver la vie, avant de la vivre. Mais après ? La vie est un roman suffisant, non ? Il y a bien longtemps, même, que je ne relis plus Proust ou Flaubert. Les poètes, oui. Les journaux intimes, les mémoires, les correspondances, oui aussi, parfois. Mais les romans, non.

Auteur: Comte-Sponville André

Info: L'amour la solitude, Ed. Paroles d'Aube 1996 p.54

[ relecture inutile ]

 

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