Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 5
Temps de recherche: 0.0322s

question

A quoi servent les parents d'enfants devenus grands?

Auteur: Desarthe Agnès

Info: Dans la nuit brune

[ vieillesse ]

 

Commentaires: 0

lecture

C'est là, à portée de main, ça ne tombe jamais en panne, ça tient au creux de la paume, c'est un miroir, une machine à remonter le temps, une porte ouverte sur l'autre, c'est un livre.

Auteur: Desarthe Agnès

Info:

[ bouquin ]

 

Commentaires: 0

curiosité

Quand on cherche, on trouve. Ça, c'est une phrase typique de mamie et c'est vrai. Quand on n'a plus rien d'autre à faire qu'à réfléchir, on devient malin, on ouvre les yeux et les oreilles et on découvre des choses qu'on avait jamais vues avant.

Auteur: Desarthe Agnès

Info: Comment j'ai changé ma vie

[ refuge ] [ solitude ]

 

Commentaires: 0

être humain

Nous, les humains, nous sommes seuls. Un cran au dessus des grands prédateurs. Parias de ce merveilleux système. Il arrive qu'une créature dévore l'un des nôtres. Toutefois, nous le savons, c'est un incident hors chaîne. (...) Je me demande si cette mise à l'écart n'est pas notre plus grand malheur. C'est par là, par ce minuscule accroc, que l'existence perd son sens, comme un pneu perd de l'air. Comme rien ne nous veut de mal, il nous revient d'inventer notre propre adversité.

Auteur: Desarthe Agnès

Info: Mangez-moi

[ animal ] [ particulier ]

 

Commentaires: 0

vieillir

Je me demande à quel moment j'ai compris qu'il fallait faire beaucoup plus d'efforts qu'auparavant pour continuer à vivre. Simplement à vivre. Je m'étais toujours figuré, je ne sais pourquoi, que l'existence avait la forme d'une montagne. L'enfance, l'adolescence et le début de l'âge adulte correspondaient à la montée. Ensuite, arrivé à quarante ou cinquante ans, la descente s'amorçait, une descente vertigineuse, bien entendu, vers la mort. Cette idée, assez commune je crois, est fausse. Je le découvre un peu plus précisément chaque jour. C'est par la descente qu'on commence, en roue libre, sans effort. On dispose de tout son temps pour contempler le paysage et se réjouir des parfums - c'est pourquoi les odeurs d'enfance sont si tenaces.
Ce n'est que plus tard que la véritable côte nous apparaît, et l'on met bien du temps à la reconnaître pour ce qu'elle est : une pénible ascension qui a la même issue que la folle pente sur laquelle on s'imaginait projeté à pleine vitesse.

Auteur: Desarthe Agnès

Info: Mangez-moi

[ effort ]

 

Commentaires: 0