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appartenance

Je soutiens dans ce livre (Biophilia) que nous sommes humains en grande partie grâce à la façon particulière dont nous nous associons à d'autres organismes. Ils constituent la matrice dans laquelle l'esprit humain a pris naissance et est enraciné en permanence. Ainsi ils nous confrontent avec une recherche de défis et de liberté qui nous est innée. Dans la mesure où chaque personne peut se sentir naturaliste, l'ancienne excitation du monde sans entrave sera restaurée. Je propose cette formule de réenchantement pour revigorer la poésie et le mythe : des organismes mystérieux et peu connus vivent à quelques pas de l'endroit où l'on s'assoit. On peut être émerveillé par de telles choses.

Auteur: Wilson Edward Osborne

Info: Biophilia (1984, 2009), 139.

[ homme-animal ] [ homme-végétal ] [ gaïa ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

anthropocentrisme

Si je devais définir de façon précise "l'anthropomorphisme", je dirai que cela tombe sous le sens qu'un homme ne peut avoir une idée qui ne soit pas anthropomorphe, et que c'est simplement répéter l'erreur de Kant que de vouloir y échapper. En même temps, je suis assez confiant dans le fait qu'un humain puisse comprendre les pensées de son cheval, la joie de son perroquet ou son canari si plein d'espièglerie ; et bien que ses représentations de ces pensées soient, je suppose, plus ou moins falsifiée par anthropomorphisme, il y a pourtant beaucoup plus de vérité que de mensonge en elles, plus encore que s'il s'attelait à la tâche impossible de l'éliminer, j'en suis suffisamment convaincu pour l'heure.

Auteur: Peirce Charles Sanders

Info: Manuscrit MS [R] 293. 1906-7, From the Robin Catalogue

[ inévitable ] [ créature de Gaïa ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

terre

Un système auto poïétique est organisé comme un réseau de processus de production de composants qui (a) régénèrent continuellement par leurs transformations et leurs interactions le réseau qui les a produits, et qui (b) constituent le système en tant qu'unité concrète dans l'espace où il existe, en spécifiant le domaine topologique où il se réalise comme réseau. Il s'ensuit qu'une machine auto poïétique engendre et spécifie continuellement sa propre organisation. Elle accomplit ce processus incessant de remplacement de ses composants, parce qu'elle est continuellement soumise à des perturbations externes, et constamment forcée de compenser ces perturbations. Ainsi, une machine auto poïétique est un système à relations stables dont l'invariant fondamental est sa propre organisation (le réseau de relations qui la définit).

Auteur: Varela Francisco

Info: Autonomie et connaissance

[ vie ] [ organisation ] [ nature ] [ monade ] [ Gaïa ]

 

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panthéisme

Cet arbre de vie est-il un Dieu que l'on pourrait vénérer ? Prier ? Craindre ? Probablement pas. Mais il a fait que le lierre se tisse et que le ciel est si bleu, alors peut-être que la chanson que j'aime dit une vérité après tout. L'Arbre de Vie n'est ni parfait, ni infini dans l'espace ou le temps, mais il est réel, et s'il n'est pas "l'Être plus grand que rien ne peut être conçu" d'Anselme, c'est sûrement un être qui est plus grand que tout ce qu'aucun de nous ne pourra jamais concevoir dans un détail digne de ce détail. Est-ce que quelque chose est sacré ? Oui, dis-je avec Nietzsche. Je ne pourrais pas le prier, mais je peux me tenir debout pour affirmer sa magnificence. Ce monde est sacré.

Auteur: Dennett Daniel C.

Info:

[ Gaïa ] [ dévotion ] [ planète terre ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

spiritualité

Que vous disiez Dieu, Conscience, ou totalité, cela ne fait aucune différence pour moi. Il est plus facile d'utiliser le mot Dieu car il y a de nombreuses personnes pour qui Dieu a une signification. Autrement, vous pouvez utiliser le mot Source ou bien Conscience. Je n'ai aucune préférence, ni dans un sens ni dans l'autre, pour autant qu'il soit bien compris que par Dieu j'entends la Source et pas une entité individuelle. Ceci est très important. Lorsque j'emploie le mot "Dieu", je ne veux pas dire une entité indépendante comme le christ par exemple, ni évoquer un quelconque "grand être suprême" qui se tiendrait malicieusement au-delà de l'entendement humain. J'emploie le mot "Dieu" au sens de la Source ou de la Conscience, dont est issue la totalité de la manifestation.

Auteur: Balsekar Ramesh

Info: Dans la Gueule du Tigre, Conversations avec Ramesh Balsekar

[ unicité ] [ gaïa ] [ priméité ]

 

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constante vitale

La stabilisation de la teneur en oxygène atmosphérique autour de 21% semble résulter d’un consensus tacite entre l’ensemble des êtres vivants intervenu il y a des millions d’années ; le contrat est toujours respecté aujourd’hui. Si la concentration de l’oxygène avait dépassé cette valeur, les fossiles auraient révélé les traces d’une conflagration planétaire. La teneur actuelle en oxygène, élevée, mais pas trop, donne l’impression d’une décision consciente de maintenir l’équilibre entre danger et opportunité, entre risque et bénéfice. Même les forêts humides et les prairies sont extrêmement inflammables lorsque les eaux sont basses. Si le pourcentage d’oxygène était supérieur de quelques pourcents, même les êtres vivants s’enflammeraient spontanément. S’il diminuait un tout petit peu, les organismes aérobies commenceraient à s’asphyxier. La biosphère maintient un compromis heureux depuis plusieurs centaines de millions d’années.

Auteur: Margulis Lynn

Info: Dans "L'univers bactériel", page 115

[ rétrocontrôle ] [ Gaïa ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

femmes-par-hommes

J’ai été extrêmement impressionné par la nature animale de l’inconscient de la femme, et j’ai des raisons de penser que sa relation à l’élément dionysiaque est très forte. […] Tout se passe comme si, chez l’homme, la composante animale s’arrêtait à la moelle épinière, alors que, chez les femmes, elle pénètre jusqu’à la base du cerveau ; on pourrait dire encore que l’homme maintient le royaume animal en lui en dessous de la ceinture, alors que, chez la femme, il imprègne tout son être. Lorsque l’homme s’en aperçoit chez la femme, il pense tout de suite que la nature animale de celle-ci est exactement comme la sienne, à la seule différence qu’elle en a davantage. Or, c’est complètement faux, car il y a de la spiritualité dans l’animalité de la femme ; tandis que, chez l’homme, il s’agit seulement de brutalité.

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Dans "Introduction à la psychologie jungienne", page 223

[ vision du monde ] [ sauvage ] [ gaïa ] [ mammifère ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

limitation ontologique

La biologie est l'étude scientifique de la vie - quoi qu'il en soit. En pratique, la biologie est l'étude scientifique de la vie sur Terre basée sur la chimie des chaînes de carbone. Rien dans ses fondations ne limite la biologie à une vie développée sur bases du carbone ; c'est simplement que c'est le seul type de vie qu'il est possible d'étudier. Ainsi, la biologie théorique s'est longtemps heurtée à l'obstacle fondamental qu'est cette impossibilité de dégager des principes généraux à partir d'exemples uniques. Sans autres exemples, il est difficile de distinguer les propriétés essentielles de la vie - celles partagées par tout système vivant - de propriétés qui pourraient être accessoires à la vie en général, mais qui se trouvent être universelles à la vie sur Terre en raison de la seule combinaison d'un accident historique local et d'une descendance génétique commune.

Auteur: Langton Christopher

Info: Artificial Life, p 2

[ terre monade ] [ gaïa ] [ biologie systémique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

fable oecuménique

Sur une île verdoyante, une vache vivait dans la solitude. Elle y paissait jusqu’à la tombée de la nuit et engraissait ainsi chaque jour. La nuit, ne voyant plus l’herbe, elle s’inquiétait de ce qu’elle allait manger le lendemain et cette inquiétude la rendait aussi maigre qu’une plume. A l’aube, la prairie reverdissait et elle se remettait à paître avec son appétit bovin jusqu’au coucher du soleil. Elle était de nouveau grasse et pleine de force. Mais, la nuit suivante, elle recommençait à se lamenter et à maigrir.

Le temps avait beau s’écouler, jamais il ne lui venait à l’esprit que, la prairie ne diminuant pas, il n’y avait guère lieu de s’inquiéter de la sorte.

Ton ego est cette vache et l’île, c’est l'univers. La crainte du lendemain rend la vache maigre. Ne t’occupe pas du futur. Mieux vaut regarder le présent. Tu manges depuis des années et les dons de Dieu n’ont jamais pour autant diminué.

Auteur: Djalâl ad-Dîn Rûmî

Info: Le Mesnevi : 150 contes soufis, pp. 153-154

[ monothéisme ] [ généreuse gaïa ]

 

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décor eurasien

La pluie s'arrêta brusquement, effacée, semblait-il par une main invisible. Et à l'instant même le ciel se déchira, étincelant comme une turquoise immense et transparente. Il semblait être le prolongement de cette merveilleuse splendeur qu'était la grande steppe, généreusement baignée par l'averse printanière. Les espaces infinis de l'Anarkhaï s'entrouvrirent encore plus largement, se firent encore plus immenses. Au-dessus de l'Arnakhai, en travers du ciel, se dessina un arc-en-ciel. Il enjamba la terre d'un bout à l'autre et s'immobilisa là-haut, en empruntant toutes les teintes douces de l'univers. Je regardais autour de moi avec ravissement. Bleu, infiniment bleu était le ciel impondérable ; l'arc-en-ciel palpitait en multiples couleurs et la steppe d'absinthe avait des teintes mouillées.

La terre séchait avec rapidité ; au-dessus, dans le firmament, tournoyait un aigle, les ailes puissantes déployées et immobiles. Et on eût dit que ce n'était ni de lui-même, ni grâce à ses ailes qu'il s'élevait ainsi, mais bien la forte haleine de la terre, ses courants chauds et ascendants qui le portaient vers ces hauteurs.

Auteur: Aitmatov Tchinguiz

Info: La pluie blanche et Autres nouvelles

[ gaïa ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste