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femmes-par-homme

Ce fut un voyage intense. J’ai toujours cru qu’il n’est dans la nature plus grande beauté que la beauté d’une femme, de sorte qu’il me fut impossible d’échapper, ne fût-ce que l’espace d’un instant, à l’envoûtement de cette créature de conte de fée qui dormait près de moi.

Auteur: Garcia Marquez Gabriel

Info: L’avion de la belle endormie

[ magiques ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

introspection

En réalité, voir, entendre et sentir sont des propriétés du cerveau que les sens limitent et ordonnent. De là, nous pouvons entrevoir deux questions essentielles : comment est-ce que nous pensons et qu'est-ce être conscient. Et la seule façon de comprendre le monde dans lequel nous vivons est que nous commencions enfin à nous comprendre nous-mêmes.

Auteur: Garcia Marquez Gabriel

Info: Prólogo literario. CIté par Rodolfo Llinas

[ auto-analyse ] [ humanité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

prudence

Le maire ne fréquentait pas la boutique du coiffeur. Il avait aperçu un jour, mais sans s'y arrêter, l'écriteau cloué au mur: DEFENSE DE PARLER POLITIQUE. Cette fois, pourtant, il attira son attention.
"Guardiola!" appela-t-il.
Le barbier nettoya son rasoir à son pantalon et resta à l'écoute.
"Mon lieutenant?
- Qui t'a autorisé à afficher cela?
- L'expérience ", dit le barbier.

Auteur: Garcia Marquez Gabriel

Info: La Mala Hora

[ humour ]

 

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question

... le processus de création. Quel est ce mystérieux mécanisme qui transforme le simple désir de raconter une histoire en une véritable passion, en une pulsion assez forte pour qu’un être humain soit capable de mourir pour elle, de succomber à la faim, au froid ou à tout autre péril dans le seul but de réaliser quelque chose d’impalpable, d’immatériel, quelque chose qui, en vérité, n’a aucune "utilité" tangible ?

Auteur: Garcia Marquez Gabriel

Info: L'Atelier d'écriture de Gabriel García Márquez

[ motivation ]

 

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baise

Nigromanta l'entraîna dans sa chambre éclairée par une flamme propre à conjurer les sorts, puis dans son lit pliant à la toile souillée par des amours à la manque, puis contre son corps de chienne avide, enragée, impitoyable, qui s'apprêtait à l'expédier comme s'il se fût agi d'un enfant apeuré, et qui se trouva tout à coup devant un homme dont l'extraordinaire vigueur exigea de ses entrailles un mouvement de réaccommodation sismique.

Auteur: Garcia Marquez Gabriel

Info: Cent ans de solitude, p 406

[ rencontre ] [ femmes-hommes ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femmes-hommes

C'était un mari parfait : il ne ramassait jamais rien, n'éteignait jamais la lumière, ne fermait jamais une porte. Le matin, dans l'obscurité, lorsqu'un bouton manquait à ses vêtements, elle l'entendait dire : "Un homme aurait besoin de deux femmes : une pour l'aimer, l'autre pour lui coudre ses boutons." Tous les jours, à la première gorgée de café, il poussait un hurlement déchirant qui n'effrayait plus personne, et lâchait ce qu'il avait sur le coeur : "Le jour où je ficherai le camp de cette maison, tout le monde saura que c'est parce que j'en ai assez de me brûler la langue."

Auteur: Garcia Marquez Gabriel

Info: L'Amour aux temps du choléra

[ couple ] [ humour ]

 

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personnage

Elle était massive et gigantesque mais chez elle la tendresse de la féminité l’emportait sur la colossale corpulence, et son visage était si beau, ses mains si fines et soignées, son charme personnel si irrésistible qu’au moment où il la vit entrer dans la maison, Auréliano le Second confia à voix basse qu’il aurait préféré que le tournoi se fit au lit plutôt qu’à table. Plus tard, lorsqu’il la vit venir à bout d’un cuisseau de veau sans enfreindre une seule fois les bonnes manières, il affirma très sérieusement que, d’un certain point de vue, ce délicat, fascinant et insatiable proboscidien* représentait pour lui la femme idéale

Auteur: Garcia Marquez Gabriel

Info: Cent ans de solitude, trad. Claude et Carmen Durand, SEUIL, Points, 1968, p. 289-291. *Nom d'ordre des mammifères euthériens tels que les éléphants et les formes fossiles voisines.

[ corpulent ] [ obèse ]

 

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femmes-hommes

À la fin, ils se connaissaient si bien l'un l'autre, depuis trente ans qu'ils étaient mariés, qu'ils étaient comme un être unique divisé en deux et ils trouvaient gênant de deviner si vite sans le vouloir, les pensées de l'autre, ou ridicule d'anticiper distraitement, en public, ce que l'autre allait dire. Ensemble, ils avaient dépassé les incompréhensions quotidiennes, les mouvements de colère, les méchancetés réciproques et les fabuleux éclats d'orgueil de la conspiration conjugale.
Ce fut l'époque où ils s'aimèrent le plus, sans hâte ni excès, où chacun fut le plus conscient et reconnaissant de leurs victoires incroyables sur l'adversité. La vie leur en opposerait encore d'autres.

Auteur: Garcia Marquez Gabriel

Info:

[ épouses-maris ] [ vieillesse ] [ couple ] [ mariés ]

 

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