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ajustements sémantiques

Au point de vue logique, il y a lieu de considérer les principes d’identité et de contradiction (je ne dis pas, comme on le fait souvent, le principe d’identité ou de contradiction) comme application, aux conditions de l’entendement humain, des principes ontologiques correspondants ; mais, au point de vue métaphysique pur, la considération de ces dernieres est insuffisante, précisément parce que ce sont des principes exclusivement ontologiques.

Le principe de contradiction, sous sa forme ordinaire, est en quelque sorte l’aspect négatif ou inverse du principe d’identité, et, comme tel, il est dérivé de celui-ci, qui n’est applicable qu’à l’être (la vraie forme ontologique du principe d’identité étant : “l’être est l’être”, forme sous laquelle il donne lieu à des développements intéressants dont je pourrai vous parler une autre fois).

Mais l’absence de contradictions internes (l’adjonction de ce mot est nécessaire pour écarter la distinction antimétaphysique des possibles et des compossibles) ne définit pas seulement la possibilité logique, ni même la possibilité ontologique, mais aussi la possibilité métaphysique dans toute son universalité. On pense donc pour “possibles = non-contradictoire”, et on peut parler en ce sens d’un “principe de non-contradiction”, d’une portée tout à fait universelle, et à forme négative comme toute expression de ce qui s’étend au-delà de l’être ; dans le domaine de l’être, ce principe, prenant une forme positive, deviendra le principe d’identité.

L’aspect inverse du même principe universel sera “contradictoire = impossible” ; c’est celui-ci qui, dans le domaine de l’être, deviendra le principe ordinaire de contradiction.

Auteur: Guénon René

Info: Lettre du 12 août 1917, §9, à Noële Maurice-Denis Boulet

[ niveaux de manifestation ] [ analogie ] [ simultanéité ]

 

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rationalisme

C’est pour cela, avons-nous dit, que la science moderne réussit dans ses applications pratiques, et c’est pour cela aussi que la réalité ambiante ne semble pas lui infliger de démentis trop éclatants. Il n’aurait pas pu en être de même à des époques antérieures, où le monde n’était pas aussi "solide" qu’il l’est devenu aujourd’hui, et où la modalité corporelle et les modalités subtiles du domaine individuel n’étaient pas aussi complètement séparées (bien que, comme nous le verrons plus loin, il y ait, même dans l’état présent, certaines réserves à faire en ce qui concerne cette séparation). Non seulement l’homme, parce que ses facultés étaient beaucoup moins étroitement limitées, ne voyait pas le monde avec les mêmes yeux qu’aujourd’hui, et y percevait bien des choses qui lui échappent désormais entièrement ; mais, corrélativement, le monde même, en tant qu’ensemble cosmique, était vraiment différent qualitativement, parce que des possibilités d’un autre ordre se reflétaient dans le domaine corporel et le "transfiguraient" en quelque sorte ; et c’est ainsi que, quand certaines "légendes" disent par exemple qu’il y eut un temps où les pierres précieuses étaient aussi communes que le sont maintenant les cailloux les plus grossiers, cela ne doit peut-être pas être pris seulement en un sens tout symbolique. Bien entendu, ce sens symbolique existe toujours en pareil cas, mais ce n’est pas à dire qu’il soit le seul, car toute chose manifestée est nécessairement elle-même un symbole par rapport à une réalité supérieure […].

(Après avoir parlé du processus de solidification du monde, qui devrait précéder le processus de dissolution)

Auteur: Guénon René

Info: Le règne de la quantité, chapitre "Les limites de l'histoire et de la géographie", pp 128-129

[ aveuglement ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

forces dissolvantes

[…] il est trop évident que l’usage principal de la psychanalyse, qui est son application thérapeutique, ne peut être qu’extrêmement dangereux pour ceux qui s’y soumettent, et même pour ceux qui l’exercent, car ces choses sont de celles qu’on ne manie jamais impunément ; il ne serait pas exagéré d’y voir un des moyens spécialement mis en œuvre pour accroître le plus possible le déséquilibre du monde moderne et conduire celui-ci vers la dissolution finale. Ceux qui pratiquent ces méthodes sont, nous n’en doutons pas, bien persuadés au contraire de la bienfaisance de leurs résultats ; mais c’est justement grâce à cette illusion que leur diffusion est rendue possible, et c’est là qu’on peut voir toute la différence qui existe entre les intentions de ces "praticiens" et la volonté qui préside à l’œuvre dont ils ne sont que des collaborateurs aveugles. En réalité, la psychanalyse ne peut avoir pour effet que d’amener à la surface, en le rendant clairement conscient, tout le contenu de ces "bas-fonds" de l’être qui forment ce qu’on appelle proprement le "subconscient" ; cet être, d’ailleurs, est déjà psychiquement faible par hypothèse, puisque, s’il en était autrement, il n’éprouverait aucunement le besoin de recourir à un traitement de cette sorte ; il est donc d’autant moins capable de résister à cette "subversion", et il risque fort de sombrer irrémédiablement dans ce chaos de forces ténébreuses imprudemment déchaînées ; si cependant il parvient malgré tout à y échapper, il en gardera du moins, pendant toute sa vie, une empreinte qui sera en lui comme une "souillure" ineffaçable.

Auteur: Guénon René

Info: Dans "Le règne de la quantité" page 226

[ méfaits ] [ ombre ] [ négativité ] [ anti-psychanalyse ]

 

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occultisme

C’est en France, comme nous l’avons dit, qu’on employa pour la première fois la dénomination de "spiritisme" ; et ce mot nouveau servit à désigner quelque chose qui, tout en se basant sur les mêmes phénomènes, était effectivement assez différent, quant aux théories, de ce qu’avait été jusqu’alors le modern spiritualism des Américains et des Anglais. On a souvent remarqué, en effet, que les théories exposées dans les "communications" dictées par les prétendus "esprits" sont généralement en rapport avec les opinions du milieu où elles sont produites, et où, naturellement, elles n’en sont acceptées qu’avec plus d’empressement ; cette observation peut permettre de se rendre compte, au moins en partie, de leur origine réelle. Les enseignements des "esprits", en France, furent donc en désaccord avec ce qu’ils étaient dans les pays anglo-saxons sur nombre de points qui, pour n’être pas de ceux que nous avons fait entrer dans la définition générale du spiritisme, n’en sont pas moins importants ; ce qui fit la plus grande différence, ce fut l’introduction de l’idée de réincarnation, dont les spirites français firent un véritable dogme, alors que les autres refusèrent presque tous de l’admettre. Ajoutons d’ailleurs que c’est surtout en France qu’on paraît avoir éprouvé, presque dès le début, le besoin de rassembler les communications" obtenues de façon à en former un corps de doctrine ; c’est ce qui fait qu’il y eut une école spirite française possédant une certaine unité, du moins à l’origine, car cette unité était évidemment difficile à maintenir, et il se produisit par la suite diverses scissions qui donnèrent naissance à autant d’écoles nouvelles.

Auteur: Guénon René

Info: Dans "L’Erreur Spirite", éd. Éditions Traditionnelles, 1952, pages 31-32

[ historique ] [ variations géographiques ] [ origine humaine ] [ métaphysique ]

 

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absoluité

Ce qu’il faut avant tout poser en principe pour bien comprendre ce dont il s’agit, c’est que ce qui est proprement infaillible, c’est la doctrine elle-même et elle seule, et non point des individus humains comme tels, quels qu’ils puissent être d’ailleurs ; et, si la doctrine est infaillible, c’est parce qu’elle est une expression de la vérité, qui, en elle-même, est absolument indépendante des individus qui la reçoivent et qui la comprennent. La garantie de la doctrine réside, en définitive, dans son caractère "non humain" ; et l’on peut d’ailleurs dire que toute vérité, de quelque ordre qu’elle soit, si on la considère au point de vue traditionnel, participe de ce caractère, car elle n’est vérité que parce qu’elle se rattache aux principes supérieurs et en dérive à titre de conséquence plus ou moins immédiate, ou d’application à un domaine déterminé. La vérité n’est point faite par l’homme, comme le voudraient les "relativistes" et les "subjectivistes" modernes, mais elle s’impose au contraire à lui, non pas cependant "du dehors" à la façon d’une contrainte "physique", mais en réalité "du dedans", parce que l’homme n’est évidemment obligé de la "reconnaître" comme vérité que si tout d’abord il la "connaît", c’est-à-dire si elle a pénétré en lui et s’il se l’est assimilée réellement. Il ne faut pas oublier, en effet, que toute connaissance vraie est essentiellement, et dans toute la mesure où elle existe réellement, une identification du connaissant et du connu : identification encore imparfaite et comme "par reflet" dans le cas d’une connaissance simplement théorique, et identification parfaite dans le cas d’une connaissance effective.

Auteur: Guénon René

Info: Dans "Aperçus sur l'initiation", Éditions Traditionnelles, 1964, page 282

[ impersonnelle ] [ transcendante ] [ intuition intellectuelle ] [ secondéité assimilante ]

 

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étymologie

Le mot grec muthos, "mythe" vient de la racine mu, et celle-ci (qui se retrouve dans le latin mutus, muet) représente la bouche fermée, et par suite le silence ; c’est là le sens du verbe muein, fermer la bouche, se taire (et, par extension, il en arrive à signifier aussi fermer les yeux, au propre et au figuré) ; l’examen de quelques-uns des dérivés de ce verbe est particulièrement instructif. Ainsi, de muô (à l’infinitif muein) sont dérivés immédiatement deux autres verbes qui n’en diffèrent que très peu par leur forme, muaô et mueô ; le premier a les mêmes acceptions que muô, et il faut y joindre un autre dérivé, mullô, qui signifie encore fermer les lèvres, et aussi murmurer sans ouvrir la bouche. Quant à mueô, et c’est là ce qu’il y a de plus important, il signifie initier (aux "mystères", dont le nom est tiré aussi de la même racine comme on le verra tout à l’heure, et précisément par l’intermédiaire de mueô et mustês), et, par suite, à la fois instruire (mais tout d’abord instruire sans paroles, ainsi qu’il en était effectivement dans les mystères) et consacrer ; nous devrions même dire en premier lieu consacrer, si l’on entend par "consécration", comme il se doit normalement, la transmission d’une influence spirituelle, ou le rite par lequel celle-ci est régulièrement transmise ; et de cette dernière acception est provenue plus tard pour le même mot, dans le langage ecclésiastique chrétien, celle de conférer l’ordination, qui en effet est bien aussi une "consécration en ce sens, quoique dans un ordre différent de l’ordre initiatique.

Auteur: Guénon René

Info: Dans "Aperçus sur l'initiation", Éditions Traditionnelles, 1964, page 123

[ sens caché ] [ inexprimable ] [ allégorique ] [ indicible ]

 

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intelligence

La lumière est le symbole le plus habituel de la connaissance ; il est donc naturel de représenter par la lumière solaire la connaissance directe, c’est-à-dire intuitive, qui est celle de l’intellect pur, et par la lumière lunaire la connaissance réfléchie, c’est-à-dire discursive, qui est celle de la raison. Comme la lune ne peut donner sa lumière que si elle est elle-même éclairé par le soleil, de même la raison ne peut fonctionner valablement, dans l’ordre de réalité qui est son domaine propre, que sous la garantie de principes qui l’éclairent et la dirigent, et qu’elle reçoit de l’intellect supérieur. Il y a sur ce point une équivoque qu’il importe de dissiper : les philosophes modernes se trompent étrangement en parlant comme ils le font de "principes rationnels", comme si ces principes appartenaient en propre à la raison, comme s’ils étaient en quelque sorte son œuvre, alors que, pour la gouverner, il faut au contraire nécessairement qu’ils s’imposent à elle, donc qu’ils viennent de plus haut ; c’est là un exemple de l’erreur rationaliste, et l’on peut se rendre compte par là de la différence essentielle qui existe entre le rationalisme et le véritable intellectualisme. Il suffit de réfléchir un instant pour comprendre qu’un principe, au vrai sens de ce mot, par là même qu’il ne peut se tirer ou se déduire d’autre chose, ne peut être saisi qu’immédiatement, donc intuitivement, et ne saurait être l’objet d’une connaissance discursive comme celle qui caractérise la raison ; pour nous servir ici de la terminologie scolastique, c’est l’intellect pur qui est habitus principiorum, tandis que la raison est seulement habitus conclusionum.

Auteur: Guénon René

Info: Dans "Symboles de la science sacrée", pages 401-402

[ distinctions ] [ immédiate-différée ] [ évidence ]

 
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allégorie

[...] une des fonctions générales du symbolisme est effectivement de suggérer l’inexprimable, de le faire pressentir, ou mieux "assentir", par les transpositions qu’il permet d’effectuer d’un ordre à un autre, de l’inférieur au supérieur, de ce qui est le plus immédiatement saisissable à ce qui ne l’est que beaucoup plus difficilement ; et telle est précisément la destination première des mythes. C’est d’ailleurs ainsi que, même à l’époque "classique", Platon a encore recours à l’emploi des mythes lorsqu’il veut exposer des conceptions qui dépassent la portée de ses moyens dialectiques habituels ; et ces mythes, que certainement il n’a point "inventés", mais seulement "adaptés", car ils portent la marque incontestable d’un enseignement traditionnel (comme la portent aussi certains procédés dont il fait usage pour l’interprétation des mots, et qui sont comparables à ceux du nirukta dans la tradition hindoue), ces mythes, disons-nous, sont bien loin de n’être que les ornements littéraires plus ou moins négligeables qu’y voient trop souvent les commentateurs et les "critiques" modernes, pour qui il est assurément beaucoup plus commode de les écarter ainsi sans autre examen que d’en donner une explication même approximative ; ils répondent, tout au contraire, à ce qu’il y a de plus profond dans la pensée de Platon, de plus dégagé des contingences individuelles, et qu’il ne peut, à cause de cette profondeur même, exprimer que symboliquement ; la dialectique contient souvent chez lui une certaine part de "jeu", ce qui est très conforme à la mentalité grecque, mais, quand il l’abandonne pour le mythe, on peut être sûr que le jeu a cessé et qu’il s’agit de choses ayant en quelque façon un caractère "sacré".

Auteur: Guénon René

Info: Dans "Aperçus sur l'initiation", Éditions Traditionnelles, 1964, page 124

[ ineffable ] [ philosophie antique ] [ archétypes ] [ romantisme sémiotique ]

 

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cheminement initiatique

Les "petits mystères" comprennent tout ce qui se rapporte au développement des possibilités de l’état humain envisagé dans son intégralité ; ils aboutissent donc à ce que nous avons appelé la perfection de cet état, c’est-à-dire à ce qui est désigné traditionnellement comme la restauration de l’"état primordial". Les "grands mystères" concernent proprement la réalisation des états supra-humains : prenant l’être au point où l’ont, laissé les "petits mystères", et qui est le centre du domaine de l’individualité humaine, ils le conduisent au delà de ce domaine, et à travers les états supra-individuels, mais encore conditionnés, jusqu’à l’état inconditionné qui seul est le véritable but, et qui est désigné comme la "Délivrance finale" ou comme l’"Identité Suprême". Pour caractériser respectivement ces deux phases, on peut, en appliquant le symbolisme géométrique, parler de "réalisation horizontale" et de "réalisation verticale", la première devant servir de base à la seconde; cette base est représentée symboliquement par la terre, qui correspond au domaine humain, et la réalisation supra-humaine est alors décrite comme une ascension à travers les cieux, qui correspondent aux états supérieurs de l’être. Il est d’ailleurs facile de comprendre pourquoi la seconde présuppose nécessairement la première : le point central de l’état humain est le seul où soit possible la communication directe avec les états supérieurs, celle-ci s’effectuant suivant l’axe vertical qui rencontre en ce point le domaine humain ; il faut donc être parvenu d’abord à ce centre pour pouvoir ensuite s’élever, suivant la direction de l’axe, aux états supra-individuels ; et c’est pourquoi, pour employer le langage de Dante, le "Paradis terrestre" est une étape sur la voie qui mène au "Paradis céleste".

Auteur: Guénon René

Info: Dans "Aperçus sur l'initiation", Éditions Traditionnelles, 1964, page 249

[ symbolisme de la croix ] [ progression ]

 
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tradition primordiale

Il est très difficile de faire comprendre à nos contemporains qu’il y a des choses qui, par leur nature même, ne peuvent se discuter ; l’homme moderne, au lieu de chercher à s’élever à la vérité, prétend la faire descendre à son niveau ; et c’est sans doute pourquoi il en est tant qui, lorsqu’on leur parle de "sciences traditionnelles" ou même de métaphysique pure, s’imaginent qu’il ne s’agit que de "science profane" et de "philosophie". Dans le domaine des opinions individuelles, on peut toujours discuter, parce qu’on ne dépasse pas l’ordre rationnel, et parce que, ne faisant appel à aucun principe supérieur, on arrive facilement à trouver des arguments plus ou moins valables pour soutenir le "pour" et le "contre" ; on peut même, dans bien des cas, pousser la discussion indéfiniment sans parvenir à aucune solution, et c’est ainsi que presque toute la philosophie moderne n’est faite que d’équivoques et de questions mal posées. Bien loin d’éclaircir les questions comme on le suppose d’ordinaire, la discussion, le plus souvent, ne fait guère que les déplacer, sinon les obscurcir davantage ; et le résultat le plus habituel est que chacun, en s’efforçant de convaincre son adversaire, s’attache plus que jamais à sa propre opinion et s’y enferme d’une façon encore plus exclusive qu’auparavant. En tout cela, au fond, il ne s’agit pas d’arriver à la connaissance de la vérité, mais d’avoir raison malgré tout, ou tout au moins de s’en persuader soi-même, si l’on ne peut en persuader les autres, ce qu’on regrettera d’ailleurs d’autant plus qu’il s’y mêle toujours ce besoin de "prosélytisme" qui est encore un des éléments les plus caractéristiques de l’esprit occidental.

Auteur: Guénon René

Info: Dans "La crise du monde moderne"

[ libéralisme des idées ] [ prétention individuelle ] [ verbiage ]

 
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