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femmes-hommes

En parlant ainsi de sa voix la plus douce, il s'approcha extrêmement près de l'égyptienne, ses mains caressantes avaient repris leur poste autour de cette taille si fine et si souple, son œil s'allumait de plus en plus, et tout annonçait que Monsieur Phoebus touchait évidemment à l'un de ces moments où Jupiter lui-même fait tant de sottises que le bon Homère est obligé d'appeler un nuage à son secours.

Auteur: Hugo Victor

Info: Notre-Dame de Paris

[ attraction ] [ désir ]

 

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sciences

M. Arago avait une anecdote favorite. Quand Laplace eut publié sa Mécanique céleste, disait-il, l'empereur le fit venir. L'empereur était furieux. " - Comment, s'écria-t-il en apercevant Laplace, vous fait tout le système du monde, vous donnez les lois de toute la création et dans tout votre livre vous ne parlez pas une seule fois de l'existence de Dieu ! - Sire, répondit Laplace, je n'avais pas besoin de cette hypothèse."

Auteur: Hugo Victor

Info: Choses vues/Histoire/Oeuvres complètes/Robert Laffont/Bouquins 1987 <p.686>

[ inutile ]

 

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cycles

La science cherche le mouvement perpétuel. Elle l’a trouvé ; c’est elle-même. La science est continuellement mouvante dans son bienfait. Tout remue en elle, tout change, tout fait peau neuve. Tout nie tout, tout détruit tout, tout crée tout, tout remplace tout. Ce qu’on acceptait hier est remis à la meule aujourd’hui. La colossale machine Science ne se repose jamais ; elle n’est jamais satisfaite ; elle est insatiable du mieux, que l’absolu ignore.

Auteur: Hugo Victor

Info: William Shakespeare

[ négation ] [ impermanence ]

 

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Ajouté à la BD par Plouin

intellect

La pensée échappe toujours à qui tente de l'étouffer. Elle se fait insaisissable à la compression ; elle se réfugie d'une forme dans l'autre. Le flambeau rayonne ; si on l'éteint, si on l'engloutit dans les ténèbres, le flambeau devient une voix, et l'on ne fait pas la nuit sur la parole ; si l'on met un bâillon à la bouche qui parle, la parole se change en lumière et l'on ne bâillonne pas la lumière.

Auteur: Hugo Victor

Info: Les Châtiments (Hetzel, 1880)

[ esprit ] [ cogitations ] [ fuyant ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

déclaration d'amour

Tu as raison, les mots manquent, le cœur est plein, la parole est vide, comment dire qu'on aime ? Comment exprimer l'amour ? Comment l'exprimer à une femme comme toi ? Par quelles paroles rendre ce mélange de tendresse, de respect, d'estime, d'admiration, de dévouement et d'adoration qu'une âme comme la tienne fait naître dans un cœur comme le mien ? J'y renonce. La parole humaine n'est pas faite pour exprimer l'infini, et je me contente de te dire je t'aime !

Auteur: Hugo Victor

Info: Lettre à Léonie d'Aunet

[ indicible ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

guerre

Les journaux anglais racontent qu'il est arrivé du continent à Hull plusieurs millions de boisseaux d'ossements humains. Ces ossements, mêlés d'ossements de chevaux, ont été ramassés sur les champs de bataille d'Austerlitz, de Leipsick, d'Iéna, de Friedland, d'Eylau, de Waterloo. On les a transportés dans le Yorckshire, où on les a broyés et mis en poudre, et de là envoyés à Duncaster où on les vend comme engrais. Ainsi, dernier résidu des victoires de l'empereur : engraisser des vaches anglaises.

Auteur: Hugo Victor

Info: Choses vues, p.656

[ utilisée ] [ profiter ]

 

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insulte

Cette longue lutte m'a valu quelques sympathies, quelques encouragements, et aussi, je dois le dire, quelques injures : je n'ai jamais répondu aux injures, les injures prouvent quelquefois contre ceux qui les disent, et jamais contre ceux à qui elles sont dites. Les injures sont les voies de fait de la parole. Un peu plus bas on jette une pierre, un peu plus haut on dit une injure. La pierre comme l'injure retombent, l'une dans la boue, l'autre dans le dédain.

Auteur: Hugo Victor

Info: Moi, l'amour, la femme, Océan, OEuvres complètes, Laffont-Bouquins 1989 <1850-51 p.272>

[ dérisoire ]

 

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déclaration d'amour

J'ai envie de te tenir, te parler, t'entourer de mes bras, te couvrir et te brûler de mes caresses. Te voir pâlir et rougir sous mes baisers, te sentir frissonner dans mes embrasements, c'est la vie, la vie pleine, entière, vraie, c'est le rayon de soleil, c'est le rayon du paradis ! Ô mon ange, que tu es belle, viens que ma bouche pose et cueille sur la tienne ce mot qui est le plus doux des baisers : Je t'aime !

Auteur: Hugo Victor

Info: Lettres à la fiancée 1821

 

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déclaration d'amour

Enfant ! Si j'étais roi, je donnerais l'empire,
Et mon char, et mon sceptre, et mon peuple à genoux,
Et ma couronne d'or, et mes bains de porphyre,
Et mes flottes, à qui la mer ne peut suffire,
Pour un regard de vous !
Si j'étais Dieu, la terre et l'air avec les ondes,
Les anges, les démons courbés devant ma loi,
Et le profond chaos aux entrailles fécondes,
L'éternité, l'espace, et les cieux, et les mondes,
Pour un baiser de toi !

Auteur: Hugo Victor

Info: À Une Femme XXII, 8 mai 1829

[ poème ]

 

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déclaration d'amour

Mon adorée, pour nous, vieillir, c'est rajeunir ; nos coeurs se renouvellent et recommencent. Sous nos cheveux blancs, nous avons un amour Printemps. Je t'aime ! Tu es l'ange, tu es la femme, tu es la vie, tu es l'âme dont j'ai toujours rêvé. Mon coeur est à toi, mon coeur est avec toi. Je t'embrasse et je te baise, je te veux et je te possède, tu es l'avenir de mon espérance. Tu es plus que mon bonheur, tu es ma vie, je t'aime.

Auteur: Hugo Victor

Info: Lettre d'amour à Juliette Drouet 1833-1883

 

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