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vexation

Albert Camus, croyant le flatter, aurait dit de François Mauriac qu'il était le Dostoïevski de la Gironde, ce qui amena François Mauriac à le traiter de Dostoïevski de rien du tout.

Auteur: Jouhandeau Marcel

Info:

[ vacherie ] [ littérature ] [ écrivain-sur-écrivain ]

 

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vieillir

Grâce à un sage équilibre de ses forces et des tâches que l'on accepte ou s'impose..., on peut rester jeune longtemps à ses propres yeux.... Pour ma part, il me semble avoir eu vingt ans jusqu'à soixante ans passés.

Auteur: Jouhandeau Marcel

Info: Réflexions sur la vieillesse et la mort

[ conservation ]

 

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rêve

Un de mes amis me promène dans un jardin zoologique merveilleux. Nous arrivons devant un arbre qui portait non des fleurs, ni des fruits, ni des feuilles, mais des plumes, des aigrettes, une sorte de duvet partout. Je demande le nom de cet arbre.
- C'est, me dit-on, l'oiseau captif des Indes.

Auteur: Jouhandeau Marcel

Info: Essai sur moi-même

[ animal ]

 

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donner

Moi, m'ennuyer, quand j'ai à ma disposition pour me distraire tout le mal et tout le bien, car je ne renonce ni au mal ni au bien de parti pris, mais seulement à l'ennui, et il n'est qu'une chose à laquelle je ne renonce pas : à la générosité, car il n'y a de signe qui distingue les êtres que celui-là.

Auteur: Jouhandeau Marcel

Info: Éloge de l'imprudence, p.14, Éd. Rivages, 1984

 

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être humain

Rien n'est plus utile à l'homme que ses vices. Presque tout ce qui est grand naît d'un grand vice et la vertu même n'est "généreuse" que si elle s'appuie sur un vice au moins égal à elle. Il n'y a pas d'ascète qui ne le soit devenu pour réagir contre une rare propension au libertinage. Un vice n'est qu'une grande vertu qui marche sur la tête, une vertu un grand vice qui a retrouvé ses jambes.

Auteur: Jouhandeau Marcel

Info: Eloge de l'imprudence, p.31, Éd. Rivages, 1984

[ équilibré ]

 

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couple

La passion introduit un tel trouble dans la conscience, qu'on a de sa personne, et une telle confusion dans la nature des rapports, que l'on entretient avec un autre, qu'il n'y a plus à proprement dire de soi-même pour l'un et ni pour l'autre qu'entre eux, que soi-même pour lui et pour moi, ce n'est plus ni lui ni moi seulement, mais nous, comme si nous étions enchaînés l'un à l'autre par un réseau inextricable de ramifications invisibles et que nos entrailles fussent communes.

Auteur: Jouhandeau Marcel

Info: Chronique d'une passion

[ lien ]

 

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rêve

Presque toujours, toujours ma mère est avec moi. Rien ne nous sépare. Je me souviendrai jusque dans la mort de cet incendie de la forêt de Chabrières dont les flammes avaient mis le feu aux nuages et les nuages porté le feu jusque dans le ciel où flambaient le palais et le trône de Dieu. Comme au spectacle, à ce désastre universel ou à notre apothéose, nous assistions du haut d'une montagne, assis tous les deux sur deux chaises de fer, ma mère et moi seuls, impassibles et incombustibles.

Auteur: Jouhandeau Marcel

Info: Essai sur moi-même

 

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