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insipidité

[...] la fadeur est au départ de tous les possibles et les fait communiquer.

Auteur: Jullien François

Info: Eloge de la fadeur, p.17

[ zen ] [ indiscriminé ]

 

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non

La philosophie repose sur ce geste de refus, qui permet d'avancer dans la pensée, de la renouveler.

Auteur: Jullien François

Info:

[ réfléchir ]

 

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acratopège

La fadeur contient la plus extrême saveur ; ce qui passe inaperçu est de plus en plus prenant, et devient inoubliable ; la saveur idéale, enfin, est celle de l'eau.

Auteur: Jullien François

Info: Eloge de la fadeur

[ neutre ] [ ordinaire ] [ indiscriminé ] [ insipide ]

 

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infini

Comme ne cessent de le répéter les Chinois, si "tout le monde est à même de distinguer les différentes saveurs", l'insipidité du "centre" (ou du "Tao") est "ce qu'il y a de plus difficile à apprécier". Mais elle s'apprécie sans fin. 

Auteur: Jullien François

Info: Éloge de la fadeur, p18

[ central ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

humilité

La fadeur des choses appelle au détachement intérieur. Mais elle est aussi une vertu, notamment dans notre rapport à autrui, parce qu'elle est gage d'authenticité ; elle doit être aussi à la base de notre personnalité puisque, seule, elle permet de posséder également toutes les aptitudes et de faire preuve, en chaque occasion, de la faculté requise.

Auteur: Jullien François

Info: Éloge de la fadeur, p.19

[ simplicité ] [ rapports humains ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

lire

Il convient donc de se former à cet art de la lecture, celui de laisser INFUSER le sens : loin du pointage impérieux du discours (démonstratif) et de tous ses marquages insistants laisser dissoudre librement en soi tout le sens possible, se prêter à ses sollicitations secrètes et s'engager ainsi dans un itinéraire qui se renouvelle toujours, à l'infini.

Auteur: Jullien François

Info: Eloge de la fadeur, p.27

[ fusionner ]

 

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neutre

Se dégageant du fardeau des choses, il ne renonce pas à leur présence. Disponible, sans attache fixe, voguant au gré de flots calmes, voyageant d'ami en ami, il évolue dans un monde délivré de toute insistance et, par là-même, offert sans fin à la rencontre, à la jouissance. La fadeur du paysage peint ne correspond donc pas seulement à un effet d'art. Elle est l'expression de la sagesse, la vie fade est un idéal.

Auteur: Jullien François

Info: Eloge de la fadeur

[ banal ] [ monotonie ] [ indiscriminé ]

 

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réflexion

Car, comme le laissait entendre le commentateur chinois, il ne peut y avoir d'immanence si on se restreint au "moi individuel", conçu en agent indépendant (ne relevant que de sa propre initiative) et dans la limite de ses seules facultés (car comment comprendre sinon ce qui "me revient", indirect-ement, en tant qu'effet?)
Pour rendre compte de sa possibilité, il faut renoncer à la catégorie du sujet pour celle du procès; de même, c'est parce que "cela" se constitue en fonds, non en objet (et pas plus en objet d'intuition que de connaissance), qu'on peut l'"habiter", "se reposer" en lui, et tomber dessus à tout instant comme une source intarissable.

Auteur: Jullien François

Info: La philosophie inquiétée par la pensée chinoise

[ distanciation ] [ réfléchir ] [ détachement ]

 

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philosophie

Concevant tout réel comme un dispositif, les Chinois ne sont point conduits à remonter la série, nécessairement infinie, des causes possibles ; sensibles au caractère inéluctable de la propension, ils ne sont pas portés, non plus, à spéculer sur des fins, seulement probables. Ne les intéressent ni les récits cosmogoniques ni les suppositions téléologiques. Ni de raconter le début ni de rêver un dénouement. Il n’existe, depuis toujours et pour toujours, que des interactions à l’œuvre, et le réel n’est jamais autre que leur incessant procès. Ce n’est donc point le problème de l’ "être" que les Chinois se posent selon sa conception grecque, opposé à la fois au devenir et au sensible, mais celui de la capacité de fonctionnement : d’où procède l’efficacité que l’on constate partout à l’œuvre au sein du réel et comment peut-on mieux en profiter ?

Auteur: Jullien François

Info: La Propension des choses

[ occident ] [ Asie ] [ distanciation ]

 

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déclic

Toute l'attention stratégique est donc à reporter à ce stade initial, en amont de l'"occasion", moment discriminant bien que non encore patent, qui fait imperceptiblement pencher la situation, et d'où découlera progressivement le succès. Là est le premier déclenchement, secret mais commandant l'autre, où se "tranche" de la façon la plus subtile ce qui fera ensuite tout basculer. En même temps que l'occasion se dédouble, la notion de "crise" (krisis au sens de "décision") est donc elle-même à repenser. Car le moment critique ne correspond plus au stade de la manifestation (cf. dans la médecine hippocratique où la crise est le moment où la maladie se "juge"), mais se déplace en amont jusqu'au stade le plus infime - celui de l'amorce - où commence à s'opérer le clivage et qui est "décisif". Il n'est plus lié au spectaculaire, comme dans l'action théâtrale, mais au plus discret. Mais sait-on le détecter, on peut alors prévoir l'évolution et la gérer; et la "crise" peut être désamorcée.

Auteur: Jullien François

Info: Traité de l'efficacité

[ effet papillon ] [ bascule ]

 

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