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souffrir

Pour créer son propre paradis, il faut puiser dans son enfer personnel.

Auteur: Kahlo Frida

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[ refuge ] [ inversion ] [ assumer ]

 

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peinture

Je n'ai jamais su que j'étais une surréaliste jusqu'à ce qu'André Breton vienne au Mexique et me le dise.

Auteur: Kahlo Frida

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[ art pictural ]

 

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indépendance

Je suis ma propre égérie. Je suis le sujet que je connais le mieux. Le sujet que je veux améliorer.

Auteur: Kahlo Frida

Info:

[ autonomie personnelle ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

solitude

Je peins des autoportraits parce que je suis tellement souvent seule, parce que je suis la personne que je connais le mieux.

Auteur: Kahlo Frida

Info:

[ art pictural ]

 

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sexe

O'Keeffe est restée à l'hôpital pendant trois mois, elle est allé en Bermudes se reposer. Elle ne m'a pas fait l'amour à l'époque, je pense à cause de sa faiblesse. Dommage.

Auteur: Kahlo Frida

Info:

[ regret ]

 

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couple

Je ne peux pas parler de Diego comme mon mari parce que ce terme, une fois appliqué à lui, est une absurdité. Il n'a jamais été, ni il sera jamais le mari de quiconque.

Auteur: Kahlo Frida

Info:

[ liberté ]

 

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art pictural

Certains critiques ont tenté de me classer parmi les surréalistes, mais je ne me considère pas comme telle (...) En fait, j'ignore si mes tableaux sont surréalistes ou pas, mais je sais qu'ils sont l'expression la plus franche de moi-même (...) Je déteste le surréalisme. Il m'apparaît comme une manifestation décadente de l'art bourgeois. Une déviation de l'art véritable que les gens espèrent recevoir de l'artiste (...) J'aimerais que ma peinture et moi-même nous soyons dignes des gens auxquels j'appartiens et des idées qui me donnent de la force (...) J'aimerais que mon oeuvre contribue à la lutte pour la paix et la liberté ...

Auteur: Kahlo Frida

Info: Frida Kahlo par Frida Kahlo, Lettres 1922-1954

[ idéalisme ] [ sincérité ]

 

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dénonciation

Je préférerais m’asseoir par terre pour vendre des tortillas au marché de Toluca plutôt que de devoir m’associer à ces putains d’"artistes" parisiens. Ils passent des heures à réchauffer leurs précieuses fesses aux tables des cafés, parlent sans discontinuer de la culture, de l’art, de la Révolution, en se prenant pour les dieux du monde et en infectant l’atmosphère avec des théories qui ne deviennent jamais réalité. Le lendemain, ils n’ont rien à manger, vu que pas un seul d’entre eux ne travaille. Ils vivent comme des parasites, aux crochets d’un tas de vieilles peaux pleines aux as qui admirent le "génie". Ça valait le coup de venir, rien que pour voir pourquoi l’Europe est en train de pourrir sur pied et pourquoi ces gens sont la cause de tous les Hitler et Mussolini.

Auteur: Kahlo Frida

Info:

[ colère ] [ choc culturel ] [ décadence ] [ blabla français ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

déclaration d'amour

Diego,
Rien ne ressemble à tes mains, rien ne ressemble non plus à l’or vert de tes yeux. Tu remplis mon corps, jour après jour. Tu es le miroir de la nuit. La lumière violette de l’éclair. L’humidité de la Terre. La béance de tes aisselles est mon refuge. Ma joie entière est de sentir la vie jaillir de ta source-fleur que la mienne garde pour remplir tous les chemins de mes nerfs qui t’appartiennent, tes yeux, épées vertes dans ma chair, onde entre nos mains. Toi seul dans l’espace empli de sons. Dans la lumière et dans l’ombre, t’appellera auxochrome, celui qui capte la couleur. Moi, chromophore, celle qui donne la couleur. Tu es toute la combinaison de ces chiffres. La vie. Mon désir : en comprendre la ligne, la forme, le mouvement. Tu remplis et je reçois. Ta parole occupe tout l’espace et atteint mes cellules, qui sont mes astres et retourne aux tiennes qui sont ma lumière.

Auteur: Kahlo Frida

Info: à Diego Rivera

[ art pictural ]

 

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vacherie

Tu n’as pas idée du genre de salauds que sont ces gens. Ils me donnent envie de vomir. Je ne peux plus supporter ces maudits " intellectuels " de mes deux. C’est vraiment au-dessus de mes forces. Je préférerais m’asseoir par terre pour vendre des tortillas au marché de Toluca plutôt que de devoir m’associer à ces putains d’" artistes " parisiens. Ils passent des heures à réchauffer leurs précieuses fesses aux tables des " cafés ", parlent sans discontinuité de la " culture ", de l’ " art ", de la " révolution " et ainsi de suite, en se prenant pour les dieux du monde, en rêvant de choses plus absurdes les unes que les autres et en infectant l’atmosphère avec des théories et encore des théories qui ne deviennent jamais réalité.

Le lendemain matin, ils n’ont rien à manger à la maison vu que pas un seul d’entre eux ne travaille. Ils vivent comme des parasites, aux crochets d’un tas de vieilles peaux pleines aux as qui admirent le " génie " de ces " artistes ". De la merde, rien que de la merde, voilà ce qu’ils sont. Je ne vous ai jamais vu, ni Diego ni toi, gaspiller votre temps en commérages idiots et en discussions " intellectuelles " ; voilà pourquoi vous êtes des hommes, des vrais, et pas des " artistes " à la noix. Bordel ! Ça valait le coup de venir, rien que pour voir pourquoi l’Europe est en train de pourrir sur pied et pourquoi ces gens — ces bons à rien sont la cause de tous les Hitler et les Mussolini. Je te parie que je vais haïr cet endroit et ses habitants pendant le restant de mes jours. Il y a quelque chose de tellement faux et irréel chez eux que ça me rend dingue. 

Auteur: Kahlo Frida

Info: A propos d'André Breton et des surréalistes, dans une lettre à son amant, le photographe Nikolas Murray lors de son passage à Paris en 1938

[ détestation ] [ cénacles parisien ] [ salonards centralisés ] [ anti-intelligentsia  ] [ beaux-arts ]

 

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Ajouté à la BD par miguel