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instinct

La culture est ce qui subsiste quand on a oublié tout ce qu'on avait appris.

Auteur: Lagerlöf Selma

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[ intuition ]

 

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écriture

Il n'y a point d'écoles ni d'universités pour les auteurs; il faut qu'ils tirent les enseignements de la vie elle-même.

Auteur: Lagerlöf Selma

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[ autodidacte ]

 

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homme-animal

Il y a parfois chez les animaux quelque chose qui nous oblige à nous demander quelle sorte d'êtres ils sont. On a presque peur qu'ils soient des humains ensorcelés.

Auteur: Lagerlöf Selma

Info: Le Merveilleux voyage de Nils Holgersson à travers la Suède

[ mystère ] [ imagination ]

 

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relatif

Quand des ours voyaient les oies sauvages, ils les montraient à leurs petits et disaient : "Regardez celles-là qui ont si peur du froid qu'elles n'osent pas passer l'hiver chez elles !" Et les vieilles oies sauvages, pas gênées le moins du monde, criaient à leurs oisons : "Regardez-les, ceux-là, qui préfèrent dormir la moitié de l'année que de se donner la peine de descendre vers le sud !"

Auteur: Lagerlöf Selma

Info: Le merveilleux voyage de Nils Holgersson à travers la Suède

[ point de vue ]

 

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rivage

[Nils] contemplait la façon dont, en Blekinge, la terre et la mer se rencontrent.
En effet, la terre et la mer peuvent se rencontrer de bien des façons. Souvent, la terre va au-devant de la mer en déroulant des prés bas et plats, où l'herbe pousse en touffes, et la mer la rencontre avec des sables mouvants qu'elle entasse en bancs et en dunes. Elles s'aiment si peu, dirait-on, qu'elles veulent se montrer ce qu'elles ont de moins beau. Il arrive aussi qu'à l'approche de la mer, la terre se dresse un rempart de montagnes comme pour arrêter une ennemie ; alors la mer lance des vagues furieuses, elle fouette, rugit, ébranle comme si elle voulait déchirer la côte.
Mais en Blekinge, il en va tout autrement. La terre s'éparpille en îles, îlots et promontoires, parmi lesquels la mer s'insinue en golfes, en anses et en détroits ; elles semblent se rencontrer dans l'entente et la joie.

Auteur: Lagerlöf Selma

Info: Le Merveilleux voyage de Nils Holgersson à travers la Suède

[ littérature ] [ littoral ]

 

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couchant

Le soleil venait de se coucher, rouge comme braise, et il avait laissé assez de couleurs pour teindre toute la voûte du ciel qui devenait rose pâle, non seulement dans le coin où venait de disparaître le globe incandescent, mais sur toute son étendue. En même temps, l’eau du lac Duvsjoe s’assombrissait et prenait l’aspect d’une glace sans tain sous les montagnes escarpées qui l’encadraient, et sur cet espace noir couraient des traînées de sang vermeil et d’or luisant.
C’était une de ces nuits où la Terre ne semble pas valoir un regard ; seuls, le ciel et l’eau qui reflète le ciel méritent d’être contemplés.
Mais tout en admirant cette splendeur, Jan commença à se demander une chose : se trompait-il ou la voûte céleste ne s’était-elle pas mise à baisser? À ses yeux du moins, elle paraissait s’être rapprochée de la terre.
Oui, certes, il se passait quelque chose d’anormal. Il était certain que la vaste calotte rose pâle du ciel descendait vers la terre. En même temps, la température torride et suffocante augmentait. Déjà, il se sentait atteint par la chaleur qui tombait de la voûte en fusion.
Jan avait souvent entendu parler de la fin du monde, mais il s’était toujours figuré qu’elle se manifesterait par un orage terrible et un tremblement de terre qui jetterait les montagnes dans les mers et ferait déborder l’eau des lacs et, inondant les vallées et les plaines, de manière à faire périr tout être vivant. Il n’avait pas pensé que la fin pourrait se produire parce que le ciel viendrait couvrir et écraser la terre, faisant mourir les gens d’étouffement. Cette forme de mort était pire que toute autre.
Il déposa sa pipe, bien qu’elle ne fut qu’à moitié consumée, mais demeura assis. Que faire d’autre ? On n’était pas en présence d’un danger qu’on pût écarter ; on ne pouvait se défendre avec une arme, ni échapper en se blottissant au fond d’un abri. Eût-on épuisé tous les lacs et les mers, leur eau n’aurait pas suffi pour éteindre l’embrasement de la voûte céleste. Eût-on pu déraciner les montagnes et les dresser comme des étais, elles n’auraient pas été capables de supporter le poids écrasant de cette lourde voûte, du moment qu’elle devait tomber.
Ce qui était surprenant, c’est que Jan fût le seul à remarquer les signes de la catastrophe.
Mais qu’était-ce donc qui s’élevait là-bas au-dessus de la crête boisée en face ? Une multitude de points noirs apparaissaient, se détachant sur le fond clair des nuages de fumée. Ces points se déplaçaient très vite, à peu près comme des abeilles en train d’essaimer.
C’était évidemment des oiseaux qui, chose étrange, s’étaient envolés de leur gîte de nuit. Plus perspicaces que les hommes, ils avaient senti que quelque péril les menaçait.
La nuit n’apportait cette fois aucune fraîcheur, il faisait au contraire de plus en plus chaud. Il fallait bien s’y attendre puisque la voûte ardente s’abaissait de plus en plus. Il semblait à Jan qu’elle allait toucher le sommet de la hauteur de Snipa.

Auteur: Lagerlöf Selma

Info: Dans "L'empereur du Portugal"

[ apocalyptique ] [ angoisse ] [ homme-univers ] [ crépuscule ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson