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généalogie

Comme vous avez deux parents, quatre grands-parents, huit arrière-grands-parents, etc., et comme les générations sont séparées d’environ vingt-cinq ans, ce qui fait quatre générations par siècle, nous sommes amenés à conclure qu’en quarante mille générations vous auriez 2^40 000 ancêtres. Ce nombre est de loin supérieur au nombre total d’individus ayant jamais existé. Il dépasse très largement les estimations les plus radicales faites par les anthropologues qui ont évalué la population humaine d’il y a un million d’années. Si nous supposons que nos ancêtres vivaient il y a 10 000 ans, ce calcul ne signifie qu’une seule chose : un grand nombre de vos ancêtres paternels, sinon tous, ont été les mêmes que ceux de votre mère.

Auteur: Margulis Lynn

Info: Dans "L'univers bactériel", page 248

[ origines ] [ temps long ] [ ascendants ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

évolution

La plupart des bactéries ont des choses beaucoup plus importantes à faire sur cette Terre que de dévorer nos tissus quand nous vivons, boire notre sang quand nous sommes vieux et faibles, ou se battre avec nous pour savoir qui mangera notre nourriture en premier... Ceux qui détestent et veulent tuer les bactéries se livrent à la haine de soi. Nos ancêtres ultimes, les vôtres et les miens, descendaient de cette sorte d'êtres. Ceux qui détestent et veulent tuer les bactéries se livrent à la haine de soi. Nos ancêtres ultimes, les vôtres et les miens, descendaient de ce groupe d'êtres. Non seulement les bactéries sont nos ancêtres, mais en tant qu'antécédents évolutifs du système nerveux, elles ont inventé la conscience.

Auteur: Margulis Lynn

Info:

[ émergence ] [ dépassement ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

biologie

Jadis des spirochètes microscopiques devaient nager furieusement pour survivre. Aujourd'hui, des millions d'années plus tard, emballés dans un organes appelé cerveau, leurs vestiges nucléotides et protéiniques conçoivent et dirigent les action d'un amalgame hautement complexe d'associations bactériennes évoluées appelées être humains. Des groupes d'humains sédentaires et réunis dans des communautés, des villes et une toile d'araignée de communications électromagnétiques, ont peut-être déjà commencé à former un réseau qui s'éloigne autant de la pensée que celle ci se trouvé éloignée du ballet nautique coordonné des spirochètes. Les hommes n'ont pas plus de chance d'êtres conscients de la totalité d'une telle organisation de groupe que n'en ont les composants individuels des cellules nerveuses - les microtubules, vestiges putatifs des spirochètes - de comprendre leur propre mission dans la conscience humaine.

Auteur: Margulis Lynn

Info: L'univers bactériel. Le cerveau symbiotique. P. 164

[ cerveau Internet ] [ spéculation ] [ méta-réseaux ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

solidarité

Darwin aurait été consterné d'une telle déformation de ses idées. Il avait employé l'expression de Spence, "la survie du plus apte", sans se référer aux gros muscles ni aux habitudes prédatrices, ni au fouet du maître, mais au nombre des descendants. L'adaptation, en termes d'évolution, est synonyme de fécondité. Le point important n'est pas d'infliger la mort, qui est inévitable, mais de propager la vie ce qui l'est beaucoup moins. La compétition où les forts triomphent, est d'avantage mise en vedette que la coopération. Pourtant des organismes qui semblent chétifs à première vue ont dans le long terme survécus en se groupant en communautés, alors que des organismes soi-disant plus robustes, qui n'ont jamais appris le "truc" de la coopération, ont été renvoyés dans les oubliettes de l'évolution.

Auteur: Margulis Lynn

Info: La vie bactérienne, p. 130. Avec Dorion sagan

[ survie ] [ mutualité ] [ coopétition ]

 
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monades

Où se situe la frontière entre minéral et vivant ? Quelques pistes sont apportées par Lynn Margulis, certains panpsychistes et d'autres. La réponse ne sera pas donnée ici. Il est seulement question via cette rubrique de présenter quelques recherches affinées des "Fils de la pensée" afin de tenter de circonscrire l'idée de créature, au sens d'une entité qui se reproduit avec, semble-t'il, projet de s'extraire, tant que faire se peut, du minéral. Beaucoup de termes sont usités quand on s'essaie à cerner le "vivant" : monères, homéomérie, bactéries, êtres, microbes, individu, spécimen... bref toutes unités d'une race ou d'une espèce, celle(s), en bleu, constituant une recherche FLP précisée.

Auteur: Mg

Info:

[ délimitation ] [ biominéralisation ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

constante vitale

La stabilisation de la teneur en oxygène atmosphérique autour de 21% semble résulter d’un consensus tacite entre l’ensemble des êtres vivants intervenu il y a des millions d’années ; le contrat est toujours respecté aujourd’hui. Si la concentration de l’oxygène avait dépassé cette valeur, les fossiles auraient révélé les traces d’une conflagration planétaire. La teneur actuelle en oxygène, élevée, mais pas trop, donne l’impression d’une décision consciente de maintenir l’équilibre entre danger et opportunité, entre risque et bénéfice. Même les forêts humides et les prairies sont extrêmement inflammables lorsque les eaux sont basses. Si le pourcentage d’oxygène était supérieur de quelques pourcents, même les êtres vivants s’enflammeraient spontanément. S’il diminuait un tout petit peu, les organismes aérobies commenceraient à s’asphyxier. La biosphère maintient un compromis heureux depuis plusieurs centaines de millions d’années.

Auteur: Margulis Lynn

Info: Dans "L'univers bactériel", page 115

[ rétrocontrôle ] [ Gaïa ]

 

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théorie endosymbiotique

A la différence des cellules dans lesquelles elles résident, les mitochondries se reproduisent par simple division, et elles se reproduisent à d’autres moments que le reste de la cellule. Sans les mitochondries, la cellule à noyau – et, par voie de conséquence, la plante ou l’animal – ne peut pas utiliser l’oxygène, et ne peut donc pas vivre.
Les spéculations qui suivirent cette découverte conduisirent les biologistes à un scénario étonnant : les descendants des bactéries qui nageaient dans les mers primitives et respiraient de l’oxygène il y a trois milliards d’années existent aujourd’hui dans les cellules humaines sous la forme de mitochondries. A une époque reculée, les bactéries se combinèrent avec d’autres micro-organismes. Elles s’installèrent à l’intérieur, fournissant de l’énergie tirée de l’oxygène et s’occupant d’éliminer les déchets, en échange du gîte et du couvert.

Auteur: Margulis Lynn

Info: Dans "L'univers bactériel", page 21

[ eucaryotes ]

 

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biologie

Le jour où un protiste à fouet cellulaire s'est attaché à une autre cellule et s'est mis à la propulser, libérant donc les microtubules de la seconde pour d'autres fonctions, marque le déclenchement de la lignée de l'évolution qui a conduit aux animaux. Ainsi commença la spécialisation cellulaire, que les animaux ont élevée à un grand art. Certaines cellules nageaient, d'autres conservaient leur aptitude à la mitose et à la méiose, d'autres encore confiaient à leur appareil spirochétal la perception des signaux du monde extérieur. Les cellules des antennes, des organes de l'équilibre, du rein, du cerveau, des récepteurs mécaniques ou de l'odorat des animaux ne continuent pas à se diviser après l'âge adulte. Cela en raison sans doute de la fonction particulière à leurs microtubules, qui les empêche de jouer le rôle de fuseau mitotique.

Auteur: Margulis Lynn

Info: L'univers bactériel, l'eclosion finale : animaux et plantes, p. 185

[ palier évolutionnaire ] [ nano-monde ] [ dispersion ]

 

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processus cancéreux

Le corps exerce une régulation totalitaire sur les gènes. Une cellule une fois devenue, par exemple, une cellule musculaire, le reste pour toujours. La seule exception à cette règle de la permanence du rôle d’une cellule à l’intérieur du corps se produit dans le cancer ; il semble alors que les cellules régressent vers un état plus primitif de reproduction continue sans tenir compte de leur place ou de leur fonction dans l’organisme. Dans le cancer, les chromosomes se séparent et les mitochondries se reproduisent encore plus vite que les cellules dont elles font partie. […] Comme si les alliances difficiles entre les partenaires symbiotiques qui maintiennent les cellules éclataient. Les symbiotes se désalignent, réaffirmant une fois de plus leurs tendances indépendantes, revivant leur lointain passé. Bien sûr, les raisons de la rupture sont rien moins que claires, mais le cancer ressemble plus à une régression intempestive qu’à une maladie.

Auteur: Margulis Lynn

Info: Dans "L'univers bactériel", pages 158-159

[ anarchie ]

 

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évolution

Les bactéries magnéto tactiles, équipées de minuscules barres de magnétites, nageaient vers le nord, (vers le pôle magnétique) dans l'hémisphère nord, et vers le pôle sud magnétique de l'hémisphère sud il y a plusieurs centaines de millions d'années. Les systèmes chimiques de détection et de signalisation des bactéries vieux de 3,5 milliards d'années ont été remplacé par la formation et le traitement d'une image cellulaire chez les protistes depuis environ un milliard d'années. Il ne fait aucun doute qu'au moins deux protistes dynomstigotes différents, "Neodinium et Erythrodinium", ont des yeux qui voient. Ces yeux unicellulaires, munis de l’équivalent d'une lentille et d'une rétine, sont à l’affût pour repérer leurs ennemis sous-marins. Les organes de l'odorat, de l'ouïe et du goût, de la sensibilité à électricité et de la localisation par l'écho qu'ont certains animaux étaient tous bien développés il a 100 millions d'années. L'accélération des perceptions a continué avec la parole chez les premiers hommes depuis environ un million d'années.

Auteur: Margulis Lynn

Info: L'univers bactériel, l'homme égocentrique, p. 257

[ cognition ]

 
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Ajouté à la BD par miguel