Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 17
Temps de recherche: 0.0344s

inconscient collectif

Un beau jour, tu seras entrain de marcher sur la route, et tu entendras quelque chose ou tu verras quelque chose. Tellement net. Et tu penseras que c'est toi qui l'imagines. Une image - pensée. Mais non. C'est que tu te seras cognée contre un souvenir qui appartient à quelqu'un d'autre.

Auteur: Morrison Toni

Info: Beloved

[ synchronicité ]

 

Commentaires: 0

pensée-de-femme

Je pense vraiment que la gamme d'émotions et de perceptions auxquelles j'ai eu accès en tant que personne noire et que femme est plus grande que celle des personnes qui ne sont ni l'un ni l'autre. Il me semble alors que mon monde ne s'est pas rétréci parce que je suis une femme noire écrivain. Il s'est agrandi.

Auteur: Morrison Toni

Info:

[ racisme ]

 

Commentaires: 0

isolement

Il y a une solitude que l'on peut bercer. Bras croisés, genoux remontés, on se tient, on se cramponne et ce mouvement, à la différence de celui d'un bateau, apaise et contient l'esseulé qui se berce. C'est une solitude intérieure, qui enveloppe étroitement comme une peau. Puis il y a une solitude vagabonde, indépendante. Celle-là, sèche et envahissante, fait que le bruit de son propre pas semble venir de quelque endroit lointain.

Auteur: Morrison Toni

Info: Beloved

[ bipolarité ]

 

Commentaires: 0

lâcher prise

"Dépose-les, Sethe. Epée et bouclier. Pose-les. Pose. A terre, l'un et l'autre. A terre au bord de la rivière. Epée et bouclier. Ne cherche plus la guerre. Dépose tout ce fourbi. Epée et bouclier."
Et sous la pression des doigts et de la voix paisible qui ordonnait, elle s'exécutait. Les lourds poignards de ses défenses contre le malheur, les regrets, l'amertume et la douleur, elle les déposait un à un sur une rive au-dessous de laquelle ruisselait une eau claire.

Auteur: Morrison Toni

Info: Beloved, p 124

[ laisser faire ]

 

Commentaires: 0

granules

Les spores des fougères bleues qui poussent dans les creux, au long de la berge, flottent vers l'eau en filets d'argent bleuté difficiles à voir si l'on n'est pas les pieds dessus ou tout proche, couché juste au bord de la rivière, là où les rayons du soleil sont les plus bas et affaiblis. Souvent on les méprend pour des insectes, mais ce sont des graines où sommeille toute une génération, confiante en son avenir. Et il est facile de croire un instant que chacune a un futur, qu'elle deviendra tout ce qui est contenu dans sa spore : qu'elle vivra tous ses jours de vie comme prévu. Mais cette certitude ne dure que l'espace d'un instant; peut-être même plus longtemps que la spore elle-même.

Auteur: Morrison Toni

Info: Beloved. p 122

[ nature ]

 
Commentaires: 2
Ajouté à la BD par miguel

racisme

Que tout Blanc avait le droit de se saisir de toute votre personne pour un oui ou pour un non. Pas seulement pour vous faire travailler, vous tuer ou vous mutiler, mais pour vous salir. Vous salir si gravement qu'il vous serait à jamais impossible de vous aimer. Vous salir si profondément que vous en oubliiez qui vous étiez et ne pouviez même plus vous en souvenir. Et qu'alors même qu'elle, Sethe, et d'autres étaient passés par là et y avaient survécu, jamais elle n'aurait pu permettre que cela arrive aux siens. Le meilleur d'elle, c'étaient ses enfants. Les Blancs pouvaient bien la salir, elle, mais pas ce qu'elle avait de meilleur, ce qu'elle avait de beau, de magique -la partie d'elle qui était propre.

Auteur: Morrison Toni

Info: Beloved

[ oppression ]

 

Commentaires: 0

passion

Tst, je connais cette femme. Elle vivait avec une troupe d'oiseaux sur l'Avenue Lenox. Je connais son mari, en plus. Il est tombé pour une fille de dix-huit ans avec un de ces amours tordus, profonds, qui le rendait si triste et si heureux qu'il l'a tuée juste pour garder cette sensation. Quand la femme, elle s'appelle Violette, est allée à l'enterrement pour voir la fille et lui taillader son visage mort, on l'a jetée par terre puis hors de l'église. Alors elle a couru, dans toute cette neige, et quand elle est rentrée à la maison, elle a sorti les oiseaux de leurs cages et les a posés derrière la fenêtre pour qu'ils gèlent ou qu'ils volent, y compris le perroquet qui disait : "Je t'aime".

Auteur: Morrison Toni

Info: Jazz

[ couple ] [ littérature ]

 

Commentaires: 0