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alcool

C'est un vin qui ressemble à son terroir, qui a la gueule de l'endroit.

Auteur: Perrin Jean-Pierre

Info:

[ image ] [ fidèle ]

 

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lecture

En me couchant, je pense que je n'aimerais pas mourir au milieu de la lecture d'un roman que j'aime.

Auteur: Perrin Valérie

Info: Changer l'eau des fleurs

[ interrompue ] [ mort ]

 

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sonorités

"Ecrire la voix, pari impossible. On ne crée pas des pierres avec du vent." Celle qui sert à dire ne peut être dite. Elle est l’insaisissable.

Auteur: Hanrot Perrine

Info: Crier, parler, chanter; mystères et pouvoirs de la voix

[ transposition ] [ impossible ] [ écriture ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

forêt

Je n’oublierai jamais le silence sacré des bois aux branches lourdes, le calme de caverne qui cristallisait le souffle quand on entrait sous le couvert des arbres, entre les bras marmoréens des sapins pailletés de givre.

Auteur: Tripier Perrine

Info: Les guerres précieuses

[ hivernale ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

prunelles

Deux grands yeux sérieux, couleur de lac d’automne, avec les paillettes sourdes qui luisent au fond, comme deux pièces de monnaie enfouies sous la vase et dont l’éclat parviendrait à la surface en tremblotant, altéré par les ronds dans l’eau.

Auteur: Tripier Perrine

Info: Les guerres précieuses

[ regard ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

deuil

Aujourd'hui on a enterré Pierre Georges (1934-2017). Sa petite fille avait peint le cercueil. Des dessins d'une naïveté bouleversante. Elle avait passé trois jours à dessiner une campagne et du ciel bleu sur du bois brut. Sans doute en pensant que son grand-père s'y promènerait dans l'au-delà. 

Auteur: Perrin Valérie

Info: Changer l'eau des fleurs

[ imagination imaginée ] [ enfant ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

décomposition

La première ponte intervient dans l'heure qui suit le décès et touche les orifices humides : l'angle des yeux, les narines, l'intérieur de la bouche et l'anus [...] Une odeur spécifique se dégage du cadavre mais celle-ci, pas encore perceptible par l'homme, l'est par les insectes qui vont ainsi venir pondre leurs oeufs dans les orifices naturels.

Auteur: Rogiez-Thubert Perrine

Info: La parole est au cadavre : Le quotidien d'un officier de police

[ mort ]

 

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french kiss

Mon amour, la première fois que je t'ai embrassée j'ai senti un battement d'ailes contre ma bouche. J'ai d'abord cru qu'un oiseau se débattait sous tes lèvres, que ton baiser ne voulait pas du mien. Mais quand ta langue est venue chercher la mienne, l'oiseau s'est mis à jouer avec nos souffles, c'était comme si on se le renvoyait de l'un à l'autre.

Auteur: Perrin Valérie

Info: Les oubliés du dimanche, p.243

[ galoche ] [ patin ] [ rouler une pelle ]

 

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femmes-hommes

Il est sur mon corps, il pousse et geint et frappe et crie et bave. Il est sur mon ventre, mon visage, mes seins, mes cuisses. Il perce, saigne, jure, force. Ses coups résonnent dans mes os; je pensais en avoir terminé avec lui, avec eux, je pensais m'enfoncer dans le néant et l'oubli, je pensais m'échapper. Mais il est là, sur moi, à me chevaucher.
Couteau, poinçon, gouge, il m'écorche, me pèle, me fend, me taille.

Auteur: Le Querrec Perrine

Info: Le plancher

[ pensée-de-femme ] [ prise ]

 

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ambition

Quelle vie basse et ennuyeuse est celle que je mène dans les forêts avec des animaux stupides, moi qui suis l'image de l'homme ! s'écriait un Singe, dégoûté de demeurer dans les bois. Il faut que j'aille vivre dans les villes, avec des gens qui me ressemblent, et qui sont civilisés. Il y alla ; mais il s'en repentit bientôt ; il fut pris, enchaîné, moqué et insulté.
Fréquentez vos semblables, et ne sortez pas de votre sphère.

Auteur: Perrin

Info: Le Singe

[ prétention ] [ bêtise ]

 

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