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parfum

[...] notre langage ne vaut rien pour décrire le monde des odeurs.

Auteur: Süskind Patrick

Info: Le parfum, p. 155, Livre de Poche no 6427

 

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beaux-arts

La musique... Un élément constitutif de l'humanité universelle, une composante innée de l'âme humaine et de l'esprit humain.

Auteur: Süskind Patrick

Info:

[ miroir ] [ être humain ]

 

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Murphy

[...] plus on s'y connaît [en musique], moins on est capable d'en dire quelque chose de valable.

Auteur: Süskind Patrick

Info: La Contrebasse, p. 61, Livre de Poche no 7308

[ expert ]

 

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chanteuse

Une belle voix est intelligente par elle-même, même si la femme est idiote ; c'est ce qu'il y a d'affreux dans la musique.

Auteur: Süskind Patrick

Info:

[ analysée ]

 

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échiquier

...quoiqu'il n'eût rien d'un génial joueur d'échecs, il possédait pourtant une qualité qui, pour ses adversaires, était éreintante, exaspérante et proprement odieuse : celle de ne point commettre d'erreurs.

Auteur: Süskind Patrick

Info: Un combat, p.21, in Un combat et autres récits, Livre de Poche no 14192

[ perfection ]

 

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olfaction

Toutes ces grotesques disproportions entre la richesse du monde perçu par l'odorat et la pauvreté du langage amenaient le garçon à douter que le langage lui-même eût un sens ; et il ne s'accommodait de son emploi que lorsque le commerce d'autrui l'exigeait absolument.

Auteur: Süskind Patrick

Info: Le parfum, Chapitre 5

[ indicible ]

 

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mystère

Personne ne sait comme il est bien fait. Les autres sont seulement subjugués par son action, mais ils ne savent même pas que c'est un parfum qui agit sur eux et les ensorcelle. Le seul à en connaître jamais la beauté réelle, c'est moi, parce que je l'ai moi-même créé. Et en même temps je suis le seul qu'il ne peut pas ensorceler. Je suis le seul pour qui il n'a pas de sens.

Auteur: Süskind Patrick

Info: Le parfum

[ odeur ]

 

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odeurs

Grenouille était fasciné par cette opération. Si jamais quelque chose dans sa vie avait provoqué de l’enthousiasme –certes pas un enthousiasme visible de l’extérieur : un enthousiasme caché, brûlant, comme à flamme froide-, c’était bien ce procédé permettant, avec du feu, de l’eau, de la vapeur et un appareil astucieux, d’arracher aux choses leur âme odorante. Cette âme odorante, l’huile éthérique, était bien ce qu’elles avaient de mieux, c’était tout ce qui l’intéressait en elles. Tout le stupide reliquat, les fleurs, les feuilles, les écorces, les fruits, la couleur, la beauté, la vie et tout le superflu qu’elles comportaient encore, il ne s’en souciait pas. Ce n’était qu’enveloppes et scories. Il fallait s’en débarrasser.

Auteur: Süskind Patrick

Info: Le parfum

[ passion dévorante ]

 

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femme-par-homme

Maintenant il sentait qu'elle était un être humain, il sentait la sueur de ses aisselles, le gras de ses cheveux, l'odeur de poisson de son sexe, et il les sentait avec délectation. Sa sueur fleurait aussi frais que le vent de mer, le sébum de sa chevelure aussi sucré que l'huile de noix, son sexe comme un bouquet de lis d'eau, sa peau comme les fleurs de l'abricotier... et l'alliance de toutes ces composantes donnait un parfum tellement riche, tellement équilibré, tellement enchanteur, que tout ce que Grenouille avait jusque-là senti en fait de parfums, toutes les constructions olfactives qu'il avait échafaudées par jeu en lui-même, tout cela se trouvait ravalé d'un coup à la pure insignifiance.

Auteur: Süskind Patrick

Info: Le parfum

[ fumet ]

 

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relents

A l'époque dont nous parlons, il régnait dans les villes une puanteur à peine imaginable pour les modernes que nous sommes. Les rues puaient le fumier, les arrière-cours puaient l'urine, les cages d'escalier puaient le bois moisi et la crotte de rat, les cuisines le chou pourri et la graisse de mouton ; les pièces d'habitation mal aérées puaient la poussière renfermée, les chambres à coucher puaient les draps graisseux, les courtepointes moites et le remugle âcre des pots de chambre. Les cheminées crachaient une puanteur de soufre, les tanneries la puanteur de leurs bains corrosifs, et les abattoirs la puanteur du sang caillé. Les gens puaient la sueur et les vêtements non lavés ; leurs bouches puaient les dents gâtées, leurs estomacs puaient le jus d'oignons, et leurs corps, dès qu'ils n'étaient plus tout jeunes, puaient le vieux fromage et le lait aigre et les tumeurs éruptives. Les rivières puaient, les places puaient, les églises puaient, cela puait sous les ponts et dans les palais. le paysan puait comme le prêtre, le compagnon tout comme l'épouse de son maître artisan, la noblesse puait du haut jusqu'en bas, et le roi lui-même puait, il puait comme un fauve, et la reine comme une vieille chèvre, été comme hiver.

Auteur: Süskind Patrick

Info: Le parfum

[ odeurs ] [ pestilence ]

 

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Ajouté à la BD par miguel