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putains

Les prostituées ont l'habitude d'envoyer au port leurs petits esclaves, leurs jeunes servantes. Si un bateau étranger entre dans le port, elles demandent de quel pays il vient et à qui il appartient. Aussitôt elles abordent le patron du bateau, elles se collent à lui et, si elles parviennent à le faire tomber dans leurs filets, elles le renvoient chez lui complètement à sec. Ce sont de véritables navires pirates qui sont à l'affût dans le port.

Auteur: Salles Catherine

Info: Les bas-fonds de l'Antiquité, commentaire de Plaute inséré dans le chapitre 3, Hetaïres, gigolos et voyous

[ historique ]

 

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fisc

Flavius Sabinus (père de Vespasien) devient en effet receveur de l'impôt du quarantième en Asie, c'est-à-dire qu'il dirige la perception des droits perçus sur la circulation des denrées dans une des circonscriptions de cette province opulente... En gérant de façon très équitable et intègre cette charge, d'habitude fort détestée des populations provinciales contraintes de payer les impôts aux représentants de l'autorité romaine, Flavius Sabinus se distingue des autres publicains au point de recevoir de ses administrés une marque d'estime bien rare: des villes d'Asie lui élèvent des statues portant cette inscription: "A notre percepteur intègre".

Auteur: Salles Catherine

Info: La Rome des Flaviens : Vespasien, Titus, Domitien

[ historique ]

 

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désordre

Alors que, sous la dynastie julio-claudienne, des révolutions de palais, des complots plus ou moins bien orchestrés amènent au pouvoir tel ou tel membre de la famille augustéenne, en 68-69 ce sont les armées qui deviennent les agents des soulèvements, les légionnaires se posent en maîtres du destin du monde romain. En corollaire, la plus grande confusion règne dans l'Empire: pendant qu'en Espagne Galba se voit proposer l'Empire par ses troupes, en Germanie Verginius Rufus reçoit la même offre de la part de ses légions. Tandis que Galba est solennellement intronisé à Rome, son successeur Othon est déjà prêt à le renverser et les légions de Germanie poussent leur général Vitellius à prendre le pouvoir. Et ce dernier n'a pas encore fait son entrée officielle à Rome que les armées d'Orient acclament Vespasien comme empereur.

Auteur: Salles Catherine

Info: La Rome des Flaviens : Vespasien, Titus, Domitien

[ historique ] [ confusion ]

 

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pouvoir

Plusieurs orientations littéraires du I er siècle s'expliquent par la pression que le pouvoir impérial a exercée sur les écrivains. Nous avons pu en effet noter que la censure impériale touche tous les genres littéraires : la philosophie, la poésie, le théâtre et, dans un registre différent, l'éloquence. Les empereurs ressentent comme une atteinte personnelle toute allusion délibérée ou fortuite. N'importe quel personnage mythologique ou historique, une situation fictive ou réelle, tout peut prêter à des interprétations dangereuses pour les écrivains. L'histoire se trouve en première ligne dans le combat et il devient de plus en plus difficile de traiter de sujets contemporains ou peu éloignés dans le temps. Non seulement les empereurs, mais tous ceux qui sont mêlés de près aux intrigues de la cour se méfient de toute relation ou commentaire d'événements proches. Tacite se plaint des contraintes que font peser sur la rédaction des Annales les menaces de gens haut placés.

Auteur: Salles Catherine

Info: Lire à Rome, p. 77

[ parano ] [ historique ] [ influence ]

 

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pouvoir

Il est significatif qu'aucun de ces intellectuels n'a proposé de programme cohérent pour réformer les institutions. La seule question qui les préoccupe est de savoir si un noble "philosophe" peut conserver une activité sous le règne d'un "tyran". A cet égard, le dialogue fictif qu'imagine un peu plus tard Épictète entre le stoïcien Helvidius Priscus et Vespasien est éclairant. A l'empereur qui, craignant ses interventions corrosives, lui fait dire de ne pas assister aux séances du sénat, le philosophe répond:
- C'est en ton pouvoir de ne pas me permettre d'être un sénateur, mais, tant que je le suis, je dois assister aux délibérations.
- D'accord, mais alors garde le silence!
- Si tu ne me demandes pas mon opinion, je me tairai.
- Mais je dois te la demander.
- Et moi, je dois répondre ce qui me semble juste.
- Mais si tu réponds, je te mettrai à mort.
- Est-ce que je t'ai jamais dit que j'étais immortel? Toi, tu joueras ton rôle et moi, le mien: le tien, c'est de mettre à mort, le mien, de mourir sans trembler, le tien, c'est d'exiler, le mien de partir sans me plaindre.

Auteur: Salles Catherine

Info: La Rome des Flaviens : Vespasien, Titus, Domitien

[ philosophie ] [ menace ] [ historique ]

 

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