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autoflagellation

Il est des projets qui lorsqu'ils prennent forme vous déchirent les entrailles plus sûrement qu'une épée. Et l'épée est d'autant plus mortelle, dit-on, si on la forge soi-même.

Auteur: Silhol Léa

Info: La sève et le givre

 

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légende

Car l'on disait volontiers en ces temps, où les Chasses Sauvages parcouraient la terre, que voir la face nue de Finstern signifiait pour les humains la folie ou la mort. Telle est la beauté des Seigneurs ténébreux, forte et mortelle comme une lame qui jamais ne rentre au fourreau sans avoir versé le sang.

Auteur: Silhol Léa

Info: La sève et le givre

[ transgression ] [ malédiction ]

 

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obscurité

Les poètes souvent ont parlé des ténèbres. Ils en parleront toujours, et pour cause. Tout ce qui est tissé de l'ombre de la nuit est paré d'un charme inégalable aux être de Mortalité.
Pourquoi pas ? Nous aimons ce qui nous fait peur, êtres de chair et de sang dans un monde aux angles durs, êtres d'âme et d'esprit dans un univers sans lignes droites. Nous aimons ce qui nous détourne du chemin d'épines de nos vies rigides, la transgression et le doute ; et, oui, même cette douleur qui nous viens parfois de marcher sur les chemins escarpés de la noirceur de nos propres veines, nous l'aimons.

Auteur: Silhol Léa

Info: Avant l'hiver : Architectonique des clartés

[ imagination ]

 

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paysage

Dorcha, qui est toujours aussi loin ou aussi près qu'on le désire. Dorcha gisait là, derrière l'éblouissement et le vertige, et ce fut avec ses yeux mi-clos qu'Angharad la vit pour la première fois. Pour Shimrod le paysage du fleuve noir, le fleuve de l'Est, aux rives semées de roseaux blêmes et de joncs d'ébène, avait le charme poignant de la terre natale. Pour Angharad, déjà, sous ce ciel d'ecchymose, il avait le visage bouleversant d'un amant.
Ils passèrent les prairies d'herbe vert de gris aux âmes de rasoir et entrèrent dans l'obscurité immense des bois. Pour parvenir à la cité obscure au sein du crépuscule, Irshem, celle dont le nom signifie Fleur-du-Venin, il fallait traverser cette ombre, ces futaies gigantesques dans lesquelles le bruit du vent incantait le roulement sans fin des vagues.

Auteur: Silhol Léa

Info: La sève et le givre, p. 59

[ littérature ]

 

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